Praedium

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Praedium est un mot latin qui signifiait à l'origine, d'après Varron [1], toute propriété qui était devenue une garantie pour l'État par un praes (gage) : « Praedia dicta, item ut praedes, praestando, quod ea pignori data publice mancupis fidem praestent ". Par la suite l'usage du mot a été limité pour signifier la terre en général. En ce sens Praedia a été divisée en Rustica et Urbana, dont la définition suivante a été donnée: Rustica sont celles sur lesquels il n'y a pas d'aedes (maison, foyer) ou qui sont à la la campagne (en agro); et Urbana sont celles qui sont dans la ville et comprennent des bâtiments. Les choses incorporelles (servitudes) qui ne consistaient pas dans la propriété du Praedia, mais dans certains droits à leur égard, s'appelaient Jura Praediorum. Un Praedium qui était exposé à un servitus était dit « servire » et était un « praedium serviens ».

Voir aussi

Praedium, sur uchicago.edu

  1. Prata (prés) vient de parare, parce qu'ils sont préparés sans travail. Le nom de rura a été donné aux champs, parce qu'il faut chaque année recommencer le même travail, pour recueillir de nouveaux fruits (rursum). « Siccius s'empresse, dit Sulpicius, de concéder au peuple une vaste étendue de champs (rura) pour une place publique. » Praedia (héritages) et praedes (biens hypothéqués) viennent de praestare (fournir, donner), parce qu'ils garantissent, à titre de gage, la foi du vendeur. Varron, De lingua latina Livre V. Traduction de Charles Nisard LIVRE VI Varon Lire en ligne