Munition de marine

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Munition de marine, calqué sur le terme anglais naval store est un terme ancien datant de la marine à voile, qui désignait les produits de la pyrolyse du pin, goudron de pin, brai, poix, employés au calfatage des navires.

Modèle:Citation blaoc

Le terme naval stores a survécu à l'époque des navires en bois, dont les fonds étaient recouverts de poix provenant de pins. Il a ensuite été étendu à tous les types de produits dérivés du pin, tels que la résine de térébenthine, le tallöl (Huile de tall), etc.. Aujourd'hui, la plupart de ces produits proviennent de la forêt de pins du sud. Bien que dépassé, le terme est encore utilisé dans la littérature industrielle. L'Office québécois de la langue française traduit ce dernier terme par produit résineux[1]

Munitions navales (Naval ammunitions)

Objets de guerre ou d'approvisionnement de toute espèce emmagasinés dans les arsenaux ou embarqués sur les bâtiments de l'État. Les munitions navales se classent comme suit:

  • les munitions ordinaires ou générales qui sont les bois de construction, de mâture ou autres;
  • les chanvres, cordages, toiles à voiles, goudrons, fers, cuivres et autres objets servant à la construction, à l'armement, à l'équipement des bâtiments et au service des arsenaux; * les munitions de guerre qui sont les bouches à feu, leurs affûts et ustensiles, les boulets, obus, bombes et autres projectiles; la poudre, les armes portatives, les armes blanches , etc.;
  • les munitions de bouche ou vivres qui sont les farines, biscuits, salaisons, légumes, vins, spiritueux, boissons, et autres objets servant à la nourriture ou à ce qui s y rattache.

Pierre Marie Joseph de Bonnefoux. Dictionnaire de marine à voiles et à vapeur: Marine à voiles, Volume 1,Partie 2 Bertrand, 1859 - 332 pages https://books.google.be/books?id=iokz1LQOtgoC&dq

  1. Office québécois de la langue française, 2004. marécage. Sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca