Werner Waldeyer
Werner Waldeyer est né le 17 mai 1913 et est mort le 19 mai 1983. Il était un résistant nayais[3] durant la seconde guerre mondial.
Enfance
Werner Waldeyer est né le 17 mai 1913 à Barmen (Allemagne) dans une famille ouvrière. Âgé de treize ans il adhère à la jeunesse communiste. En 1929 il est membre du KPD.
Un long périple jusqu'en France
En Belgique, d’abord clandestin durant 6 mois, il est membre des cellules d'immigration communiste à Gran et effectue un travail de solidarité envers le Parti Communiste Allemand. Le 10 mai 1940 l'allemand est arrêté de nouveau par la police Belge et est envoyé en France, d'abord, au camps de St Cyprien en Pyrénées Orientales et ensuite au mois de septembre 1940 on le conduit au camps de Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques. Le 4 avril 1941, dû à sa maladie aux poumons, il obtient une permission et quitte le camps de concentration pour rejoindre son épouse à Nay dans les Pyrénées-Atlantiques. Aussitôt, Werner Waldayer tente de prendre contacte avec la Parti Communiste Français mais cela n'est pas si facile. C'est Auguste Lassus, qui le contacte pour le compte du PCF et lui confie la responsabilité de la lutte armée. Il devient par la suite clandestin puis rejoint un camps de clandestin réfractaire au STO à proximité d'Arthez-d'Asson où il fait parti d'une équipe qui crée le groupe de Francs-tireurs et partisans.
A l'automne 1943 il devient le commandant d'un nouveau groupe FTP.
Sa vie après la Guerre, sa mort
A la fin de la guerre il s'installe avec sa famille en Belgique puis rejoint la RDA en 1959. Il passe les derniers années de sa vie à militer dans les organisations anti-fascistes.
Il meurt le 19 mai 1983 à Berlin.
Liste des références
- André Narristens, Aux Armes ! Nay 1939-1943, Institut CGT d'Histoire sociale, , 57 p. (ISBN 2-904728-04-x), p. 77-80
- André Narristens, Résistances Nay-en-Béarn, Institut CGT d'Histoire sociale des Pyrénées-Atlantiques, , 324 p. (ISBN 978-2-35519-380-4), p. 89-98
- « Werner Waldeyer résistant », sur villedenay.fr
