Conseil suprême de guerre (Première Guerre mondiale)

commandement suprême allié installé à Versailles pendant la première guerre mondiale, de 1917 à 1920
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The Supreme War Council, 1917-1920 ,Le Maréchal britannique Douglas Haig, Le premier ministre français Georges Clemenceau ainsi que le ministre des affaires étrangères français Stéphen Pichon à la conférence Inter-Alliés à Versailles dans le hall avant la séance.

Conseil Suprême de Guerre

Le Conseil Suprême de Guerre (Ou Grand Quartier Général des Armées Alliées) était une autorité rassemblant les alliés durant la Première Guerre Mondiale. Il fut fondé en 1917 et prit place à Versailles dans le but de discuter à propos d’un potentiel armistice et de discuter à propos des futures décisions après le traité de paix.

Création

Le Premier Ministre Britannique Lloyd George, remettant en cause la Stratégie de William Robertson : le chief of the Imperial General Staff et Douglas Haig, le Commandant en Chef des Corps expéditionnaire britannique, lors des défaites alliées dans la Somme et à la bataille de Passchendaele, proposa la formation d’un Conseil Suprême de Guerre, lors de la Conférence de Rapallo du 5 au 7 Novembre 1917.

À noter que le Japon et la Russie n’étaient pas impliqués dans le Conseil Suprême de Guerre.[1]

Représentants militaires permanents

Chaque nation voulu élire un officier expérimenté comme représentant militaire permanent. La France élit Ferdinand Foch, remplacé plus tard par Maxime Weygand et Joseph Joffre. Le représentant Britannique fut Henry Hughes Wilson, et l'Italie Luigi Cardona.

Les États-Unis, étant « Associés » aux alliés, n’y était pas impliqué sur le plan politique, cependant ils envoyèrent un représentant militaire permanent, Tasker H. Bliss[2].

Wilson et ses commandants menèrent de nombreux projets de recherches lors de l’offensive en Turquie culminants dans le « Joint Note 12 »[3]

Lors du Conseil Suprême de Guerre du 30 Janvier au 1er Février, Hankey enregistra que les commandants en chef, Chief of staff « donnant tous des conseils différents, ont créé « un tel état de chaos que je n’ai jamais connue de toute de existence ». George Lloyd, ayant pour principal but de contrecarrer Robertson, bloqua une suggestion de Foch, celui-ci proposant que les réserves alliées soient contrôlés par les American Chief of Staff, probablement précisée par les notes que Wilson lui a donné. Il fut finalement convenu que Foch commande les réserves alliés, avec comme député Wilson[4].

La réserve alliée fut finalement retirée de l’agenda des Commandants en Chef, Haig et Pétain refusant d’y ajouter des troupes supplémentaires.

En début 1918, Wilson remplaça Robertson au poste de Chef d’état-major général de l’Empire Britannique, Foch devient Généralissime des alliés en Mars 1918. Après Avril 1918, toutes les troupes alliés du front Ouest sont placée sous le commandement du Grand Quartier Général des Armées, un conseil général multinationale mis en place par le Conseil Suprême de Guerre. Le Grand Quartier Général des Armées fut placé sous Foch[5], qui, en même temps, commande toutes les troupes alliées.

Meetings

Du 14 au 16 Janvier 1920 à Paris

Cette rencontre a eu lieu quatre jours après la ratification du Traité de Versailles. George Lloyd proposa de finir le blocus de la République socialiste fédérative soviétique de Russie.

Du 6 au 16 Juillet 1920 à Spa, en Belgique

Des représentants Allemands y étaient présents pour discuter à propos des Indemnités de guerre. Documents liés :

« Les accords entre les Alliés pour certaines questions en rapport au Traité de Paix et des accords supplémentaires avec l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la Bulgarie[6] »

« Protocoles d’accord de la conférence à Spa le 16 juillet 1920[7] »

« Accord inter-Alliés au sujet de l’avancée du Gouvernement Allemand en lien avec le protocole du 16 Juillet par rapport aux livraisons de charbon[8] »

Sources

  1. Woodward, 1998, pp191-2
  2. Woodward, 1998, pp191-2
  3. Woodward, 1998, pp194-5
  4. Woodward, 1998, pp197
  5. « Sous-Serie GR 15 NN – Répertoire Numérique Detaillé »
  6. LG/F/148/4/1 des papiers de George Lloyd. voir www.portcullis.parliament.uk
  7. LG/F/148/4/2 des papiers de George Lloyd. Voir www.portcullis.parliament.uk
  8. LG/F/148/4/3 des papiers de George Lloyd. Voir www.portcullis.parliament.uk