Antoine Béchamp

chimiste français
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Antoine Béchamp, né le 15 octobre 1816 à Bassing (Meurthe-et-Moselle ) et mort le 31 mars 1908 à Paris, était docteur ès-Sciences, docteur en médecine, en chimie et en pharmacie. À la suite de travaux expérimentaux et d'observations minutieuses, il croit découvrir que toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continuent à vivre après la mort de la cellule dont elles proviennent. Béchamp appela ces petits éléments autonomes, des "microzymas". Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse d'avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d'avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d'impasse. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie. »

Antoine Béchamp

Jules Tissot , professeur de physiologie générale au Muséum d'Histoire Naturelle, pensa confirmer ces thèses par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Il crut montrer que les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produisent eux-mêmes bactéries pathogènes et virus, théorie dont un siécle de microbiologie, la découverte du génôme, la génétique bactérienne et virale, la microscopie électronique ont largement démontré l'inanité.

Biographie

Antoine Béchamp est né en Lorraine d'un père meunier. Il fait ses premières études à Bucarest où son oncle est consul. De retour en France en 1834, il s’inscrit à l’École supérieure de Pharmacie de Strasbourg, ville où il ouvre une officine en 1843.

Reçu en 1851 au concours d’agrégation, il obtient un poste de chimie, physique et toxicologie à Strasbourg. En 1856, il est professeur de chimie médicale et de pharmacie à la Faculté de Médecine de Montpellier. En 1876, il devient le premier doyen de la Faculté libre de Médecine de Lille. À la suite des démêlés qui l'opposent à Pasteur à partir de 1881, il doit quitter son poste en 1888 et achète une officine au Havre. La "Fondation Antoine Bechamp" assure le suivi de son œuvre pour les générations futures.

La théorie du microzyma

Selon Béchamp, l’unité de base de toute vie organique serait le microzyma.

Selon Pasteur, la cellule est aseptique. Il n’y a pas de germes dans l’intimité des organismes vivants complexes à l’état normal, thèse confirmée par la médecine moderne.

Pour Béchamp, l'erreur des « biologistes » de son époque aurait été d'étudier la vie en observant la « mort » car les tissus sont préalablement :

  • fixés (donc tués) par un bain de formol + acide,
  • déshydratés totalement (alcool),
  • dégraissés (toluène ou trichloréthèlène),
  • inclus dans de la paraffine, du plastique, ou congelés,
  • coupés en tranches ultrafines = dilacérés, fripés +++,
  • chauffés,
  • baignés à nouveau dans le toluène ou trichloréthylène,
  • réhydratés artificiellement,
  • mordancés (bains dans de l’acide),
  • colorés, etc.

Selon Béchamp, le microzyma est capable de se reproduire.

  • Il a son métabolisme propre.
  • Il est capable de fermenter et transformer certaines substances.
  • Il est capable de bâtir des tissus fibreux, membraneux...
  • Il est capable de construire des germes ou mycèles (comme le bacille de Koch) pour effectuer certains travaux particuliers.

Pour la médecine rationnelle, les microzymas n'existent pas mais cette médecine reste contestée par d'autres chercheurs passés et présents et par des praticiens de médecines naturelles.

Citation: "La thérapeutique se doit d'être énergétique, informationnelle, fonctionnelle et régulatrice. Elle ne doit jamais refouler le symptôme, mais permettre à l'organisme de le dépasser. Elle doit aider la vie, et non s'y opposer, elle ne doit pas être "anti-biotique", anti-vie..."

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