« Féminisation en français » : différence entre les versions

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== Historique ==
La langue française dans son usage traditionnel nefaisait masquait pasfigurer le féminin de façon plus systématique. Le début de l'utilisation et de la prééminence du masculin est datée historiquement et n'a pas été imposée sans résistance<ref> {{LienRéférence brisé|auteur=Sylvia Duverger|titre=Non le masculin ne l'emporte pas sur le féminin ! entretien avec Éliane Viennot|site=Féministes en tous genres|date=2014-09-27|url=http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/09/27/non-le-masculin-ne-l-emporte-pas-sur-le-feminin-entretien-av-543044.htmlnécessaire}}.</ref>.
 
Au Moyen Âge le langage utilisé est [[épicène]] avec mention systématique de la forme masculine et féminine censée rendre compte de l'ordre créé par Dieu. Ainsi on trouvera dans le ''[[Ménagier de Paris|Mesnagier de Paris]]''<ref name="Mesnagier">{{Ouvrage |titre=Le ménagier de Paris, traité de morale et d'économie domestique composé vers 1393 : contenant des préceptes moraux, quelques faits historiques, des instructions sur l'art de diriger une maison, des renseignemens sur la consommation du Roi, des princes et de la ville de Paris à la fin du quatorzième siècle, des conseils sur le jardinage et sur le choix des chevaux, un traité de cuisine fort étendu, et un autre non moins complet sur la chasse à l'épervier |tome=1 |éditeur=imprimerie de Crapelet |lieu=Paris |année=1846 |pages totales= |lire en ligne={{Gallica|id=bpt6k83110x|url seulement=oui}}}}.</ref> (un ouvrage d'économie domestique) en 1393 les termes suivants : {{Citation|Premièrement d'orgueil j'ai esté orgueilleux ou orgueilleuse et ay eu vaine gloire de ma beauté, de ma force de ma louenge, de mon excellent aournement, et de l'abilité de mes membres et en ay donné matière et exemple de péchier à moult de hommes et de femmes qui me regardoient si orgueilleusement<ref name="Mesnagier" />}} ({{p.|32}}), {{Citation|Certes, belle seur, je ne voy mie que, se la benoite vierge Marie sa mère ne nous sequeurt comme advocate<ref name="Mesnagier" />}} ({{p.|23}}). Les textes attestent aussi que {{Souverain2|François Ier (roi de France)}} questionnant son poète [[Clément Marot]] sur le bon usage de la langue française concernant les questions d'accord se vit donner la règle de l'accord au plus proche<ref>{{Ouvrage |auteur1=Clément Marot |titre=Épigramme à ses disciples tiré de Œuvres de Clement Marot Valet-de-chambre de François I. Roy de France, revûes sur plusieurs manuscrits, & sur plus de quarante editions; et augmentées tant de diverses poësies veritables, que de celles qu'on lui a faussement attribuées : avec les ouvrages de Jean Marot son pere, ceux de Michel Marot son fils, & les piéces du different de Clement avec François Sagon ; Accompagnées d'une preface Historique & d'Observations Critiques. Tome second |éditeur=Chez P. Gosse & J. Neaulme |année=1731 |pages totales= |lire en ligne={{Google Livres|JgnmAAAAMAAJ|page=253}}}}.</ref> suivante :