« Ordre de Saint-Jean de Jérusalem » : différence entre les versions
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« Bientôt on vit sortir des différents ports de l'île plusieurs petits bâtiments de différentes grandeurs, qui revenaient souvent avec des prises considérables, faites sur les corsaires infidèles » écrit l'historien de l'Ordre, [[Giacomo Bosio]] (1594-1602)<ref group="A">{{p.|71-72}}.</ref>. Établis sur une île, ils n'ont pas d'autre moyen pour continuer le combat que d'aller sur mer et le combat naval permettait de se payer sur l'ennemi. Si des pirates infidèles sillonnaient les mers pour enlever des pèlerins, le prétexte était parfait pour justifier une [[guerre de course]]. Cette nouvelle activité de l'Ordre, le ''[[Corso (piraterie)|corso]]'', va donner les moyens d'une nouvelle puissance aux [[Hospitaliers]]<ref group="A">{{p.|72}}.</ref>. La guerre de course, véritable colonne vertébrale du système économico-militaire des Hospitaliers, entretient le phénomène, d'une part à cause de la nécessité d'utiliser des [[Esclavage|esclaves]] pour la flotte militaire nécessitant de plus en plus de [[Aviron (rame)|rameurs]] aux chiourmes, et d'autre part avec l'afflux de captifs musulmans quand les combats sont victorieux. Malte deviendra ainsi une véritable plaque tournante du marché des esclaves de l'Europe chrétienne<ref name="eem" />{{,}}<ref name="bono2" />.
L'esclavage sera aboli à Malte par [[Napoléon Ier|
=== Puissance coloniale ===
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