Sport collectif
Un sport collectif est un sport qui oppose des équipes entre elles, par opposition à un sport individuel.
Sport collectif et sport d'équipe
modifierIl ne faut pas confondre sport collectif et sport d'équipe. Certains sports individuels (cyclisme, notamment) sont souvent des sports d'équipes, mais pas des sports collectifs. Par définition, un sport collectif n'attribue pas de titre individuel, mais seulement des titres collectifs. Rares exceptions à cette règle, avec l'aviron, qui est un sport individuel en skiff et qui est un sport collectif (et pas seulement un « sport d'équipe ») pour les autres séries, ou les Bowls.
Les sports collectifs sont un type d’activités physiques et sociales qui sont composés de deux équipes qui s’affrontent pour parvenir à la victoire. (Éloi et Ulrich, pages 109 à 125, 2001)[1]. Ces sports ont des règles strictes. (Éloi et Ulrich, pages 109 à 125, 2001).
Pour l’instant, l’instrument le plus précis pour différencier les bons joueurs des mauvais joueurs est l’œil des experts (Gréhaigne, Caty et Wallian, 2004)[2]. Le rugby est l'un des sports collectifs intéressant parce que les joueurs ont une grande liberté sur la balle. Mais, le volleyball, qui se compare au rugby, est beaucoup plus strict et limité dans les actions avec le ballon (Éloi et Ulrich, pages 109 à 125, 2001). Les sports collectifs sont tous différents les uns des autres, ont des objectifs différents, des équipements différents et ils permettent de faire travailler des parties différentes du corps.
Les sports de ballon sont des jeux sportifs collectifs. Il faut excepter la gymnastique rythmique dont l'un des engins utilisés est un ballon, et les nombreux jeux traditionnels s'organisant entre deux cibles.
Des recherches montrent que les sports collectifs procurent des bienfaits à la fois physiques et psychologiques. En particulier, une étude du doctorant en psychologie Charles-Étienne White-Gosselin démontre que le fait de pratiquer un sport collectif jeune diminue les chances de dépression, l'anxiété et le retrait social, et permet de développer un lien d'appartenance[3].
Histoire
modifierLes traces de la course de sprint en tant que sport d'équipe remontent à plusieurs milliers d'années, comme en témoignent les images dans la grotte de Lascaux en France, qui représentent des personnes courant après des animaux ou vice versa ; il s'agissait d'une question de survie du plus apte[4].
L'athlétisme organisé remonte à 776 av. J.-C., avec une activité continue enregistrée jusqu'en 393 av. J.-C. Ces Jeux olympiques antiques ont mis à l'épreuve les compétences guerrières et comprenaient la course, le saut en longueur, la boxe, la lutte, le pancrace (sport de combat), le lancer du disque et le lancer du javelot.[5] Dans la province de Bayankhongor, en Mongolie, des peintures rupestres du néolithique datant de 7000 av. J.-C. représentent un match de lutte entouré de foules[6]. Des peintures rupestres préhistoriques au Japon montrent un sport similaire à la lutte sumo[7]. À Wadi Sura, près de Gilf Kebir en Libye, une peinture rupestre du néolithique dans la grotte des nageurs montre des preuves de pratique de la natation et du tir à l'arc vers 6000 av. J.-C.[8]
Le terme « athlète », selon la mythologie, dérive du nom d'Aethlius[réf. nécessaire][9], le premier roi mythologique d'Élis (le lieu d'Olympie) en Grèce. La pratique des jeunes athlètes portant des torches enflammées est également attribuée[Qui ?] au roi d'Élis, sous la supervision duquel les jeux avaient lieu ; certains historiensModèle:Which considèrent cela comme le premier enregistrement des courses de sprint olympiques. Le vainqueur de la course était couronné d'une couronne d'olivier ou de laurier. Les années suivantes, des incitations monétaires ont été introduites sous forme de prix en argent[10].
Le schéma des Jeux olympiques actuels ressemble à la pratique suivie dans l'Antiquité. La course de sprint était l'événement convoité. La course de 200 mètres est connue en grec sous le nom de « courte course à pied ». La course de 400 mètres équivaut à deux stades et s'appelle diaulos en grec[5].
Au Moyen Âge, ils[Qui ?] pratiquaient déjà quelques sports, par exemple la lutte, la natation, le tire à l’arc, la chasse, des tournois et même de l’athlétisme. L'athlétisme a débuté au XIIe siècle en Angleterre, il faisait surtout de la course à chevaux dans ce siècle-ci[C'est-à-dire ?], mais ils ont aussi commencé à faire de la course à pied, des sauts et des lancers en 1850. La piste a été délimitée en couloir par des haies très basses, puis par des cordes et pour finir par des lignes des lignes de 5 cm tracées sur la piste, puis la ligne d’arriver a été matérialisée par deux fils. Le premier départ qui s’est fait accroupi a été effectué en 1870 en mettant un genou et une main au sol[11],[12].
Liste des principaux sports collectifs
modifierSports olympiques
modifier- Handball
- Hockey sur gazon
- Hockey sur glace
- Rugby à VII
- Volley-ball
- Water-polo
- Baseball (2020)
- Softball (2020)
- Football
- Natation synchronisée
- Basketball
- Natation
Sports non olympiques
modifier- Balle à la main
- Balle aux prisonniers
- Balle au tamis
- Balle pelote
- Ballon au poing
- Bandy
- Baseball
- Beach handball
- Beach soccer
- Cricket
- E-sport
- Fistball
- Floorball
- Football américain
- Football australien
- Football en salle
- Football gaélique
- Hockey cosom
- Hockey subaquatique
- Horse-ball
- Kayak-polo
- Kin-ball
- Korfball
- Netball
- Pesäpallo
- Polo
- Poull-Ball
- Rafroball
- Ringuette
- Rink hockey
- Roller in line hockey (RILH)
- Roller Derby
- Patinage synchronisé (Roller artistique en groupe)
- Rugby à XIII
- Rugby à XV
- Sepak takraw
- Smolball
- Snow Volleyball
- Speed Corner
- Softball
- Tchoukball
- Ultimate Frisbee
- Water Volleyball
Championnats du monde des principaux sports collectifs
modifierNotes et références
modifier- Serge Éloi, Gilles Ulrich, « Contribution à la caractérisation des sports collectifs : les exemples du volley-ball et du rugby », revue scientifique, vol. 56, , p. 109 à 125 (lire en ligne )
- Jean-Francis Gréhaigne, Didier Caty et Nathalie Wallian, « Évaluation et rapport de forces en sport collectif », Mesure et évaluation en éducation, vol. 27, no 3, , p. 25–39 (ISSN 0823-3993 et 2368-2000, DOI 10.7202/1087786ar, lire en ligne, consulté le )
- « Les sports d'équipe bénéfiques pour la santé mentale | UQAM », (consulté le ).
- Barber 2006, p. 25.
- Barber 2006, p. 26.
- (en) Jeff Hartsell, « Wrestling 'in our blood' », Bulldogs' Luvsandor (consulté le )
- (en) Robert Crego, Sports and Games of the 18th and 19th Centuries, Greenwood Publishing Group, , 34– (ISBN 978-0-313-31610-4, lire en ligne )
- (en) Győző Vörös, Egyptian Temple Architecture: 100 Years of Hungarian Excavations in Egypt, 1907– 2007, American Univ in Cairo Press, , 39- (ISBN 978-963-662-084-4, lire en ligne)
- Comparez : Modèle:OEtymD "athlete (n.) early 15c., from Latin athleta 'a wrestler, athlete, combatant in public games,' from Greek athletes 'prizefighter, contestant in the games,' agent noun from athlein 'to contest for a prize,' related to athlos 'a contest' and athlon 'a prize,' which is of unknown origin."
- Barber 2006, p. 26
- « L'Athlétisme : Historique et aspect socio culturel », sur fechain-athletisme.fr (consulté le )
- « Connectez-vous à votre compte », sur login.microsoftonline.com (consulté le )
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la santé :