Sténodactylographie

technique de prise de note

La sténodactylographie ou « l'art d'écrire aussi vite que la parole », relie sténographie et dactylographie.

La sténo est un moyen de prendre des notes aussi rapidement que lorsqu'une personne parle. Même si l'écriture abrégée semble contemporaine à l'invention de l'alphabet, c'est au cours du XVIIIe siècle que de nombreux auteurs sténographes entrent en rivalité.

Début modifier

  • En Grèce, Xénophon (400 av. J.-C.) recueillit à l'aide de signes abréviatifs les propos de Socrate.
  • En Italie, Cicéron demanda à son secrétaire Tiron le soin d'adapter les notes grecques en latin (notes tironiennes)
  • Au siècle d'Auguste, on compte plus de 300 écoles où les « notes » étaient enseignées[réf. nécessaire].

Appareils modifier

En 1824, Conti crée son tachygraphe, amélioré en 1843 par Thurber.

En 1850, Hughes crée le typographe, l'appareil de P. Foucault eut un grand succès en Europe.

En 1873, la typewriter de Scholes va se différencier par sa taille.

Concept modifier

La sténo n'est pas seulement des abréviations : l'orthographe est oubliée en faveur de la phonétique, les lettres sont remplacées par des signes.

Un mot ainsi transcrit s'appelle un sténogramme.

Développement modifier

Avec la vulgarisation des techniques, les méthodes ont pu être diffusées vers un large public. C’est en 1890 que les premières écoles de sténodactylographie sont ouvertes.

Le taylorisme vient alors toucher le monde du bureau avec la création de pools dactylographiques.

La sténo est utilisée notamment chez les sténodactylos juridiques, notaires et secrétariat. En France, il existait notamment un CAP employé de bureau et sténodactylographie.

Référence modifier