Stéphanite (minéral)

minéral

Stéphanite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Stéphanite (minéral)
Stéphanite et pyrargirite - Grube Gnade Gottes, St Andreasberg, Allemagne (xx 2 mm)
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ag5S4Sb Ag5SbS4
Identification
Masse formulaire[2] 789,361 ± 0,022 uma
Ag 68,33 %, S 16,25 %, Sb 15,43 %,
Couleur Gris de plomb à noir
Système cristallin Orthorhombique
Réseau de Bravais Centré C
Classe cristalline et groupe d'espace Pyramidal -
C mc21
Macle sur {110} moins commun sur {130}{100}{010}
Clivage Imparfaite sur [010] pauvre sur [021]
Cassure sub-conchoïdale
Habitus Massif, cristaux tabulaires {001}
Échelle de Mohs 2 à 2,5
Trait noir brillant
Éclat métallique mat
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,25
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La stéphanite est une espèce minérale composée de sulfosel d’argent de formule Ag5SbS4 avec des traces d'arsenic, cuivre et fer.

Historique de la description et appellations modifier

Inventeur et étymologie modifier

Décrite par Wilhelm Karl Ritter von Haidinger en 1845. Dédiée à l'archiduc Stéphane d'Autriche (Étienne de Habsbourg-Lorraine, 1817-1867), ancien directeur des mines. Les cristaux peuvent atteindre 6 cm en taille[3].

Topotype modifier

Freiberg, Erzgebirge, en Saxe, Allemagne

Synonymie modifier

Caractéristiques physico-chimiques modifier

Cristallographie modifier

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 7,793 Å, b = 12,295 Å, c = 8,506 Å, Z = 4; V = 815,00 Å3
  • Densité calculée = 6,43 g/cm3

Gîtes et gisements modifier

Gîtologie et minéraux associés modifier

Gîtologie
Dans les veines hydrothermales des dépôts d’argent.
Minéraux associés
proustite, acanthite, argent natif, tétraédrite, galène, sphalérite, pyrite.

Gisements producteurs de spécimens remarquables modifier

  • Allemagne
  • Canada
    • Mine d'Husky, Elsa, Galena Hill, Mayo Mining District, Yukon[6]
  • France
  • Mexique
    • Mina las Chipas, Arizpe, Mun. de Arizpe, Sonora[10]

Exploitation des gisements modifier

Utilisations
Minerais d'argent.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh et Monte C. Nichols, The Handbook of Mineralogy : Elements, Sulfides, Sulfosalts, vol. I, Mineral Data Publishing, .
  4. (de) F. Hofmann, « Die Freiberger Mineralien », Lapis, vol. 11,‎ , p. 28-55.
  5. (de) Stefan Weiß, Rupert Hochleitner, Christian Rewitzer, Hartmut Schmeltzer et Dipl. Ing. Günther Schnorrer-Köhler, Atlas der Mineralfundstellen in Deutschland-West, Christian Weise (Munich), , 320 p. (ISBN 978-3921656167).
  6. (en) Rocks & Minerals, vol. 64, no 6, 1989, p. 489.
  7. Roger De Ascenção Guedes, « Les Minéraux et les minéralogistes de Chessy-les-Mines », Le Règne Minéral, Hors Série(9), 2003, p. 46-85
  8. G. Mari, « La mine de Fontsante », Le Règne Minéral, vol. 43,‎ , p. 38-60.
  9. Christian Vialaron, Un gisement célèbre en France : La mine d'antimoine de Daü, Haute-Loire, , 127 p. (ISBN 9782951417403).
  10. (en) Terry C. Wallace, « Famous Mineral Localities: The Las Chispas Mine, Arizpe, Sonora, Mexico », Mineralogical Record, vol. 39, no 6,‎ , p. 41-50.

Voir aussi modifier

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