Saint-Cyr-la-Rosière
Saint-Cyr-la-Rosière est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 233 habitants[Note 1].
Saint-Cyr-la-Rosière | |
L'église Sainte-Gauburge, l'une des deux églises catholiques de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Perche |
Maire Mandat |
David Coutant 2020-2026 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61379 |
Démographie | |
Population municipale |
233 hab. (2021 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 50″ nord, 0° 38′ 25″ est |
Altitude | Min. 112 m Max. 212 m |
Superficie | 18,75 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bretoncelles |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintcyrlarosiere.fr |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune appartient à la région naturelle du Perche. Elle se trouve dans le canton de Bretoncelles à proximité de Bellême.Les communes limitrophes sont La Chapelle-Souëf, Dame-Marie, Perche en Nocé et Val-au-Perche.
Transports et voies de communications
modifierDesserte ferroviaire
modifierLes gares ferroviaires les plus proches de la commune sont celles de Nogent-le-Rotrou à 16 km et Theil - La Rouge à 9,7 km.
Réseau routier
modifierLa circulation routière est assurée par la voirie communale. La route départementale 955 ainsi que la départementale D 938 sont a proximité du village.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d'Ouche et au Perche et bénéficiant d’un caractère continental affirmé avec des précipitations atténuées et des amplitudes thermiques fortes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Perche en Nocé à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Cyr-la-Rosière est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,1 %), prairies (28,5 %), forêts (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLa dénomination du bourg apparaît en 1145 sous la forme de Sanctus-Ciricus dans une charte du prieuré Sainte-Gauburge, puis sous celle de Saint-Cir en 1396.
La commune doit son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, tué sous les yeux de sa mère, Julitte.
la Rosière, le nom de la rivière qui arrose le territoire communal, a été ajouté en 1831.
Histoire
modifierLe prieuré Sainte-Gauburge fut donné vers 1050 par les seigneurs de Bellême aux moines de l'abbaye de Saint-Père de Chartres ; il passa ensuite sous la dépendance de l'abbaye royale de Saint-Denis qui le conserva jusqu'en 1790[13].
Peuplée de 1 035 habitants en 1804, aujourd'hui dispersés entre le bourg et les hameaux, dont ceux de Clémencé et de Sainte-Gauburge. La commune de Sainte-Gauburge de la Coudre fut réunie à Saint-Cyr-la-Rosière en 1812.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 233 habitants[Note 2], en évolution de −2,92 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Prieuré Sainte-Gauburge, des XIe, XIIe, XVe et XVIe siècles, ancien prieuré bénédictin fondé en 1006 par Guillaume Ier de Bellême. Le prieuré (ancien) regroupe l'église, du XIIIe siècle, le logis du prieur et les bâtiments conventuels, tous classés au titre des monuments historiques[22]. Il abrite l'écomusée du Perche.
- L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, des XIIe, XVe et XVIe siècles, dédiée aux martyrs du IVe siècle, saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, partiellement inscrite et classée au titre des monuments historiques[23].
- La chapelle Notre-Dame de Clémencé, du XIVe siècle, inscrite au titre des monuments historiques[24].
- Le presbytère du XVIIIe siècle, restauré en 1784[25].
- La Pierre Procureuse, dolmen classé au titre des monuments historiques[26].
- Le manoir de Langenardière, du XVIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques[27].
- Le manoir de la Chaponnière, du XVIe siècle.
-
La Pierre Procureuse.
-
L'escalier hors d'œuvre du prieuré.
-
L'écomusée du Perche.
-
La chapelle Notre-Dame de Clémencé.
-
Le manoir de Langenardière.
-
Le manoir de la Chaponnière.
Activité et manifestations
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Pierre de Fontenay sire de la Reynière (1541-1610), capitaine de la ville et du château de Bellême, gouverneur du Perche de 1589 à 1610, il fut propriétaire du domaine de l'Angenardière à Saint-Cyr.
- Alexis Bachelot (1796 à Saint-Cyr-la-Rosière - 1837) créa la première mission catholique à Hawaï.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Cyr-la-Rosière et Perche en Nocé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Préaux-du-Perche » (commune de Perche en Nocé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Préaux-du-Perche » (commune de Perche en Nocé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Cyr-la-Rosière ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les Cahiers Percherons »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), "Les manoirs du canton de Nocé" (1re partie), par Ph. Siguret.
- « Le maire repart en campagne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Un nouveau maire à Saint-Cyr-la-Rosière », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « David Coutant a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Saint-Cyr-la-Rosière. David Coutant élu pour un second mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Prieuré de Sainte-Gauburge », notice no PA00110918, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte », notice no PA00110916, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de Clémencé », notice no PA00110914, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 129-130. [ (ISBN 978-2-900122-983)]
- « Dolmen dit la pierre procureuse », notice no PA00110915, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Langenardière », notice no PA00110917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.