Stade Albert-Domec

stade de rugby en France
(Redirigé depuis Stade Albert Domec)

Le stade Albert-Domec est un stade de rugby à XIII et à XV de la ville de Carcassonne. C'est l'enceinte du Association Sportive Carcassonne XIII (ASC) et de l'Union sportive Carcassonne XV (USC), il est également utilisé par le club de football, le FA Carcassonne Villalbe, pour les grands matchs. Sa capacité est de 10 200 places[1]. Construit en 1899, il est une des stades les plus anciens de France, il est rénové en 2002.

Stade Albert-Domec
Entrée du stade
Généralités
Noms précédents
stade de la Pépinière (1899-1948)
Adresse
Avenue du Général Sarrail 11000 Carcassonne, Aude
Construction et ouverture
Ouverture
1899
Rénovation
2002
Utilisation
Clubs résidents
Administration
Ville de Carcassonne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Capacité
10 200
Affluence record
Localisation
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
(Voir situation sur carte : Languedoc-Roussillon)
Géolocalisation sur la carte : Aude
(Voir situation sur carte : Aude)
Géolocalisation sur la carte : Carcassonne
(Voir situation sur carte : Carcassonne)

Il porte le nom d'un ancien international de rugby, Albert Domec mort le [2]. Ce stade est également équipé pour l'athlétisme avec notamment une piste de 400 mètres de huit couloirs.

Histoire

modifier

Le stade de la Pépinière est créée en 1899 par l'amicale des sports de Carcassonne puis racheté par la mairie de Carcassonne en qui l'aménage en terrain permettant la pratique du rugby, de l'athlétisme et du football[2]. Le stade prend le nom d'Albert Domec en 1948 et fête son centenaire en 1999. En 2002, des travaux d'aménagements sont faits par la mairie et la piste en ciment permettant l'accueil du Tour de France cycliste et de compétitions automobiles est détruite[2].

La montée de l'Union sportive carcassonnaise XV en Pro D2 en 2010 rend nécessaire la mise aux normes du stade. La mairie choisit les architectes Michel Petit et Alain Cathala pour réaliser les travaux d'un coût de 2,5 millions d'euros[3]. Une nouvelle tribune de 1 800 places va être édifiée permettant au stade d'avoir une capacité de 5000 places assises en . Cette tribune accueillera en rez-de-chaussée les vestiaires, l'infirmerie et les salles vidéo et antidopage. La tribune comprend également neuf loges et une salle de réception[3].

Évènements

modifier

Le stade a accueilli 17 finales de la coupe de France de rugby à XIII, la dernière fois en 2011[4]. En 1949 il a accueilli la finale du championnat de France opposant le club local l'ASC à Marseille XIII devant une foule record de 23 500 spectateurs.

Depuis les années 60, une douzaine de matchs internationaux de rugby à XIII se sont déroulés à Domec entre l'équipe de France et les britanniques, australiens, néo zélandais et autres nations du Pacifique.

En 2001 à l'occasion du huitième de finale de la Coupe de France de football 2000-2001 opposant le FA Carcassonne Villalbe au FC Nantes. 11 000 spectateurs assistent à cette rencontre[5].

En 2018, il accueille le Magic Week end qui réunit les 10 équipes de l’Elite1 qui se rencontreront en 5 matchs comptant pour le Championnat de France 2018.

Le stade Albert-Domec accueille la finale du Championnat de France féminin de rugby à XV le . Le Montpellier rugby club s'impose 15 à 12 face au Stade toulousain.

La même année, il est touché par les inondations du mois d', qui touchent durement l'Aude[6] et qui le recouvrent de plusieurs mètres d'eau. Cela 12 jours à peine avant deux matchs importants de rugby à XIII ; France-Angleterre en rugby à XIII féminin, et France-Pays de Galles dans le cadre du Championnat d'Europe des nations[7]. Les deux rencontrent se déroulement normalement, la recette de la billetterie étant versée à une association d'aide aux victimes des inondations dans l'Aude[8].

En 2020, le , il accueille le match de pré-saison entre les Dragons catalans et le Toulouse Olympique, un match qui aura lieu devant 4 500 spectateurs[9] et qui verra la victoire des Catalans 22 à 10[10].

Notes et références

modifier
  1. « Le stade Albert-Domec », sur uscarcassonne.com.
  2. a b et c Jean-Louis H. Bonnet, « De la pépinière au stade Albert Domec. », sur supporters-carcassonne15.com, (consulté le )
  3. a et b Guillaume Richard, « Domec : l'architecte désigné », sur www.lindependant.fr, L'Indépendant, (consulté le )
  4. Michel Sawas, « La 17e finale de coupe de France à Domec », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  5. « Records de spectateurs Stade Albert Domec », sur www.stades-spectateurs.com (consulté le )
  6. « Inondations meurtrières dans l’Aude : retrouvez notre live », sur Le Monde.fr (consulté le )
  7. (en) Peter Bird, « False start : Tragedy strikes », Rugby League World,‎ , p. 77 (ISSN 1466-0105) :

    « The sporting scene didn't go untouched as the stade Albert Domec, home to both Rugby League and Union Club sides in Carcassonne found itself under several feet of water [...]. »

  8. « Sinistrés de l’Aude: La Fédération Internationale et la FFRXIII unissent leurs forces. », sur ffr13.fr, (consulté le ) : « Dès mardi, le président de la FFRXIII Marc PALANQUES avait en effet réagit par le communiqué suivant : « Face au caractère exceptionnel et la gravité des événements qui endeuillent aujourd’hui le département de l’Aude, j’annonce que l’intégralité de la recette billetterie de la rencontre France vs Angleterre (féminines) et France vs Pays de Galles du samedi 27 octobre (comptant pour le Championnat d’Europe 2018) sera reversée aux sinistrés du département. »
  9. Didier Navarre, « Toulouse. Des Toulousains à la hauteur des redoutables Dragons », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  10. Nicolas, « Les Dragons Catalans dominent une belle équipe du Toulouse Olympique », sur Treize Mondial, (consulté le )

Annexes

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :