Stade de l'Argenté

équipement sportif dans les Landes

Le stade de l'Argenté est le stade de football de la ville de Mont-de-Marsan, où évolue le Stade montois football[1].

Stade de l'Argenté
Généralités
Surnom
L'Argenté
Nom complet
Stade municipal de l'Argenté
Adresse
591 avenue Nonères
40000 Mont-de-Marsan
France
Construction et ouverture
Ouverture
au moins en 1908
Inauguration
Rénovation
1941
1977
1981
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Ville de Mont-de-Marsan
Administration
Ville de Mont-de-Marsan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Surface
Pelouse naturelle
Capacité
Affluence record
Dimensions
105m × 68m
Localisation
Coordonnées
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Localisation sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
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Localisation sur la carte des Landes
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Présentation

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Le stade de l'Argenté est situé 591 avenue de Nonères, à Mont-de-Marsan, dans le quartier de Nonères, où le toponyme Largenté figure sur le cadastre napoléonien de 1811[n 1]. Il est aménagé sur une partie de terrain qui appartenait à M. Albert Cutler[2]. Une rue adjacente porte désormais le nom de Albert Cutler[3].

Histoire

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Le stade est inauguré le 30 octobre 1910 à l'occasion d'un match entre l’Étoile montoise et la Société nautique de Bayonne[4]. Une centaine de spectateurs assistent à la victoire des Montois sur le score de 5 à 4.

Néanmoins, de premières rencontres sportives ont déjà été disputées auparavant, notamment le premier match à domicile de l'histoire du club de football-rugby du Stade montois, affrontant les Zéphyrs le sur le terrain de l'Argenté[5].

Avant la construction du stade, le terrain était un champ situé entre une usine à gaz et la route de l’hippodrome des Grands Pins, appartenant à l’entraîneur de l’Étoile montoise, Mr Albert Cutler. En 1912 est inauguré l'hôpital Sainte-Anne, face au stade.

Dès 1920, le stade est équipé de tribunes couvertes[6]. Le 26 février 1925, l'avion de Roger Ronserail s'écrase sur le terrain du stade[7], entraînant le décès du pilote et constituant le premier accident mortel de l'aviation montoise[8].


Au début de l'Occupation de la ville le 27 juin 1940, le stade est réquisitionné par les Allemands. Il fait l'objet d'une rénovation en 1941. La libération de Mont-de-Marsan se produit le 21 août 1944 avec la bataille du pont de Bats[9].

Après-guerre, une nouvelle tribune côté salle de sport est inaugurée en 1977, alors que l'éclairage est en fonction depuis la saison 1981.

Structures et équipements

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Le stade comporte deux tribunes latérales, entourant une pelouse naturelle.

Terrain René-Batby

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Un terrain synthétique portant le nom de l'emblématique ancien président du club est inauguré en 2011[10].

Autres usages

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Le terrain a accueilli des compétitions de gymnastique dans les années 1930[11].

Notes et références

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  1. Voir le plan du cadastre napoléonien de la commune de Nonères de 1811 : « Plan cadastral de la commune de Nonères », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )

Références

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  1. « Stade Montois football : l’Argenté rallume la lumière face à Nantes », sur SudOuest.fr (consulté le )
  2. « UGSPL des Landes & l'Union Pyrénéenne », sur Archives & Patrimoine du sport Basco-Landais (consulté le )
  3. « Histoire – Palmarès | Football » (consulté le )
  4. « Un mot d'histoire », sur Etoile Sportive Montoise (consulté le )
  5. Le Républicain Landais, « Mont-de-Marsan - les sports », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  6. « Le Ballon rond : journal spécialiste du football-association », sur Gallica, (consulté le )
  7. Le Républicain Landais, « La mort de l'aviateur Roger Ronserail », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  8. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Alan Sutton, , 144 p. (ISBN 9782813802057), p. 8
  9. Itinéraires de mémoire des deux guerres mondiales à Mont-de-Marsan, Saint-Pierre-du-Mont et alentours, réalisé par l'ONACVG, AAL-ALDRES, Conseil départemental des Landes, Ville de Mont-de-Marsan, 2017, consulté le 8 février 2024
  10. « Un terrain de foot synthétique au nom de René Batby », sur SudOuest.fr (consulté le )
  11. « Le concours de gymnastique de Mont-de-Marsan », sur Gallica, La Croix, (consulté le )

Voir aussi

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