Stephen Marshall
Stephen Marshall ( - ) était un justicier-meurtrier canado-américain qui assassina deux délinquants sexuels dans le Maine après avoir cherché leurs noms et leurs adresses dans les registres américains des délinquants sexuels.
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Jeunesse
modifierNé à Fort Worth, au Texas, Stephen Marshall a déménagé avec sa famille au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse au Canada, quand il était enfant. Ses parents ont divorcé en 1996. En 1999, il a déménagé à Culdesac, dans l'Idaho, avec son père, Ralph, qui y a été maire pendant trois ans. Il a été accusé de voies de fait graves à l'âge de 15 ans, en , après avoir apporté un fusil d'assaut AR-15 sur la pelouse de sa demeure où deux jeunes se battaient. En 2003, lorsque son père a déménagé en Arizona, puis dans le Maine, Stephen Marshall est retourné chez sa mère au Cap-Breton.
Meurtres
modifierStephen Marshall a consigné des informations sur 29 des 34 délinquants sexuels inscrits au registre du Maine. Il a commencé son voyage dans le Maine par une visite à son père qui vivait alors à Houlton, dans le Maine.
Comme sa voiture était tombée en panne pendant le trajet, il a emprunté le camion de son père et lui a pris une arme de poing .45 ACP. Avec cette arme, il a tué Joseph Gray, 57 ans, à Milo et William Elliott, 24 ans, à Corinth[1].
Lorsque la police a arrêté l'autobus dans lequel il se trouvait, il s'est suicidé en se tirant une balle dans la tête. Une fouille ultérieure de son ordinateur portable a révélé qu'il s'était rendu au domicile de quatre autres délinquants sexuels.
Représentation culturelle
modifierEn 2018, le cinéaste québécois Marc Bisaillon a sorti le film L'Amour, un thriller inspiré de l'histoire de Stephen Marshall[2].
Références
modifier- « A vigilantes' charter? The bitter legacy of Megan's Law », The Independent, (lire en ligne [archive du ])
- "Marc Bisaillon, au-delà du fait divers". Le Devoir, 29 octobre 2018.
Liens externes
modifier- « Suspected killer accessed online sex offender registry, Maine police say », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
- Clarke Canfield, « Suspect in Maine slayings had strong feelings about sex offenders », The Boston Globe, (lire en ligne, consulté le )
- Catherine Philp, « A sad lesson in 'know thy neighbour' », The Times, (lire en ligne)
- Catherine Philp, « Is Megan's Law a vigilantes' charter? », The Times, (lire en ligne)
- Article de CBC