SUD Étudiant

fédération de syndicats étudiants français
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SUD Étudiant est une organisation étudiante française, fondée en 1996, membre de l'Union syndicale Solidaires. Elle revendique l'appellation de syndicat étudiant. SUD Étudiant se réclame des syndicalisme de lutte et de transformation sociale, en accord avec le principe de « double besogne » de la Charte d'Amiens. Elle se réclame des principes d'autogestion, d’anticapitalisme, d'antifascisme, et s'oppose à toutes les formes de discriminations et d'inégalités[1].

SUD Étudiant
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants
Zone d’influence Drapeau de la France France
Fondation
Fondation 1996 (1999 pour la fédération)
Origine Grèves de 1995
Identité
Siège 25-27 rue des Envierges
75020 Paris
Structure Fédération
Affiliation Union syndicale Solidaires
Méthode Syndicalisme de lutte
Financement Cotisations des syndicats membres
Slogan Pour une université publique, gratuite, démocratique.
Dissolution
Dissolution Janvier 2013

Elle se revendique apartitaire et est proche de l'extrême gauche ou de la gauche radicale (libertaires et révolutionnaires).

SUD Étudiant est organisé en structures locales[2] et se présente généralement aux élections universitaires. SUD Étudiant n'est pas une organisation étudiante représentative au terme de la loi[3], puisqu'elle ne dispose pas de sièges dans les instances étudiantes nationales.

SUD Étudiant devient « Solidaires étudiant-e-s » en 2013, après l'aboutissement du processus de fusion avec la Fédération syndicale étudiante puis de fondation d'une nouvelle organisation syndicale étudiante de lutte.

Historique

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Les premiers « SUD Étudiant » furent créées en 1996 (à la suite du mouvement social de novembre-décembre 1995), dans l'esprit du syndicalisme de lutte.

Ils furent créés principalement par des membres des coordinations étudiantes de 1995 mais aussi de militants dissidents de l'UNEF-SE[4], de militants d'Alternative libertaire et de militants de la LCR[5].

Le premier SUD Étudiant est celui de Toulouse-2 (Mirail) et Toulouse-3 (Rangueil), suivi ensuite par l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Marseille, Sciences Po et Rennes.

Les samedi 6 et dimanche à Paris, ils s'organisent en fédération nationale et rejoignent l'Union syndicale Solidaires.

En 2006 et 2008, SUD Étudiant est très actif dans les mouvements contre la loi pour l'égalité des chances et contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, auxquelles il s'oppose fermement.

La loi LRU

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Manifestation contre la loi LRU à Lille, en 2009.

Lors du vote de la loi LRU en 2007, SUD Étudiant a été actif dans le mouvement de contestation[6]. Avec d'autres organisations politiques et syndicales[7] et beaucoup de personnes non membres d'une organisation a ainsi organisé la mobilisation et souvent le blocage de nombreuses universités en participant aux coordinations étudiantes au début du mouvement[8]. Les organisations se sont réunies au sein du collectif national « Collectif contre l’autonomie des universités ». Certains observateurs, notamment du GERME, estiment que SUD Étudiant[9] est à l'origine du mouvement anti-LRU[10].

SUD Étudiant s'est, en accord avec les coordinations nationales[11], opposé aux votes à bulletins secrets qu'ont tenté d'organiser quelques directions d'universités[12]. SUD Étudiant a invoqué la nécessité absolue de non-ingérence des directions d'université dans les AG. Marc Gontard, président de l'université Rennes II, a accusé SUD Étudiant et d'autres organisations de manipulations lors des assemblées générales[13]. Il accuse également des militants de SUD Étudiant d'avoir incité des étudiants à user de violences à l'endroit des non-grévistes[14]. Malgré l'échec du mouvement, SUD Étudiant fut parmi les derniers à maintenir les actions contre la loi LRU[15], conformément aux décisions et dans le cadre des assemblées générales[6] dont la légitimité fut parfois controversée par des opposants au mouvement. SUD Étudiant reconnaissait la souveraineté des assemblées générales, ce qui ne fut pas le cas de toutes les organisations étudiantes[16].

Organisation

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Structure administrative

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Drapeau dans une manifestation universitaire.

Comme les autres organisations étudiantes française se réclamant syndicat étudiant, SUD Étudiant n'est pas un syndicat au sens juridique du terme mais une association loi de 1901. Il ne leur est pas juridiquement possible de se structurer en syndicat puisque le statut d'étudiant ne le permet pas[17], mais ils adoptent néanmoins cette dénomination car c'est la démarche suivie et non le statut juridique qui importe le plus a leurs yeux.

La fédération fédère des associations loi de 1901 locales réparties sur l'ensemble du territoire français.

Ses statuts ont pour but de privilégier un fonctionnement au caractère autogestionnaire et antibureaucratique.

Les associations locales, comme la fédération, n'ont ainsi ni dirigeants ni hiérarchie interne.

Afin de réaliser les tâches administratives il existe des fonctions de secrétaires fédéraux qui n'exercent que les missions qui leur sont remis par mandat pour remplir des tâches spécifiques (trésorerie, porte-parolat...), appliquer les orientations adoptées en congrès[18] ou les décisions courantes prises en conseils fédéraux[18]. Ceux-ci ne peuvent pas exercer de responsabilité dans un parti politique conformément à l'esprit de la Charte d'Amiens à laquelle souscrit SUD Étudiant.

Le congrès a lieu tous les deux ans et les conseils fédéraux quatre fois par an.

Selon les sites universitaires, une association locale peut regrouper les étudiants de plusieurs universités ou bien d'une seule, en fonction de la proximité des universités et de leur taille.

Toutes les décisions sont prises par l'ensemble des membres, en accord avec les statuts de l'organisation. La recherche du consensus[19] étant privilégiée par rapport au vote afin d'éviter l'opposition entre une majorité et une minorité.

Afin d'éviter la sur-représentation des étudiants issus des universités parisiennes, situation courante dans les organisations nationales, il est décidé que les étudiants parisiens ne constitueraient que la moitié au plus des secrétaires fédéraux.

Activité

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SUD Étudiant apporte au quotidien son aide aux étudiants en difficulté par exemple quand ils sont confrontés à des problèmes d'inscription, de titre de séjour, de bourses[20], de logement[21], de pédagogie[22], de harcèlement sexuel[23]...

À côté de cette activité, SUD Étudiant a pour objectif de résoudre les problèmes sur la durée afin de dépasser les solutions individuelles. Cela passe par le volet revendicatif via les conseils centraux des universités ou les conseils d'administration des CROUS mais pas seulement. SUD Étudiant croit en la mobilisation de la population étudiante comme moyen de faire changer les choses.

SUD Étudiant exerçant souvent un rôle de représentation des étudiants dans les conseils centraux des universités, de certaines composantes ou au niveau du CROUS, il a développé une démarche d'information et de consultation des étudiants[24],[25] afin de permettre la prise de décision au niveau le plus large possible (même si cette prise de décision collective est complexe a organiser).

SUD Étudiant réalise aussi des activités festives et culturelles[26] sur les campus universitaires, le plus souvent autour de questions militantes[27],[28].

L'organisation mène aussi des actions juridiques, même si ce n'est pas son mode d'action principal[29].

Textes et principes fondateurs

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SUD Étudiant se donne pour textes fondateurs les chartes d'Amiens (référence théorique du syndicalisme en France) et de Grenoble (texte qui fonde le syndicalisme étudiant).

En plus des principes énoncés dans son nom (Solidaires, Unitaires, Démocratiques[30]), l'organisation défend les principes d'autogestion, d’anticapitalisme, d'antifascisme, de laïcité et se bat contre toutes les formes de discriminations (racisme, sexisme[31], homophobie[32]...) et d'inégalités. Elle défend le principe d'un enseignement supérieur émancipateur.

Selon les principes de fonctionnement de SUD Étudiant, définis notamment dans les textes de congrès, l'organisation estime que les assemblées générales (AG) sont le processus de prise de décision le plus démocratique possible en période de mobilisation. De même, sur le plan national, les militants de SUD se battent pour la mise en place d'une coordination réunissant des représentants de chaque ville portant les mandats de leurs AG locales, et dotée de porte paroles nationaux élus, afin que le mouvement étudiant puisse s'exprimer en totale indépendance des organisations et ne souffre d'aucune récupération politique. L'accent est mis sur la nécessité de s'investir dans les luttes et de défendre l'auto-organisation des luttes. Toutefois, par souci d'efficacité et d'honnêteté, SUD Étudiant ne se dissout pas dans la lutte : il continue à exister avec ses positions et revendications propres, il est force de proposition dans les AG où il se fixe comme objectif premier de défendre la démocratie (5e congrès), ses membres continuent de se réunir régulièrement.

L'organisation est généralement considérée comme proche de l'extrême-gauche[33],[34],[35] ou qualifiée de radicale[36],[37]. Dans un article de l'AEF[38] consacré aux organisations étudiantes[39], le président du GERME et le président de la Cité des mémoires étudiantes catégorisent SUD Étudiant (et la FSE) comme une structure étant dans l'« espace critique du syndicalisme dit « institutionnel » ». Pour sa part, SUD Étudiant se définit lui comme un syndicat de lutte.

Membre de l'Union syndicale Solidaires

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SUD Étudiant est membre, avec notamment les syndicats SUD (Solidaires, Unitaires, Démocratiques), de l'Union syndicale Solidaires, ce qui en fait le seul « syndicat étudiant » membre d'une union syndicale[40].

Selon SUD Étudiant, le but de cet engagement interprofessionnel est de rechercher une convergence des luttes en inscrivant les questions estudiantines dans des problématiques plus globales. Par ailleurs, cela permet aussi une mutualisation des moyens (locaux, tirage de tracts et d'affiches).

Ainsi, SUD étudiant participe aux actions de l'union syndicale Solidaires (Collectif national pour les droits des femmes, ATTAC, RESF...) et s'implique aussi dans des conflits ne concernant pas exclusivement les étudiants (réforme Fillon des retraites, AGCS, TCE, CPE/LEC...).

Cette appartenance à l'Union syndicale Solidaires facilite le travail en commun avec d'autres membres de l'union comme le travail réalisé en 2010 avec l'Union SNUI - SUD Trésor Solidaires sur le projet gouvernemental d'obliger les étudiants à choisir entre APL et demi-part fiscale pour leurs parents[41].

Positionnement

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Dépendance économique des étudiants

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Banderole pour le salaire social et drapeaux de Solidaires et SUD Étudiant.
  • Amélioration du système d'attribution des bourses en augmentant les montants, en élargissant la grille, en remplaçant les paliers par un système progressif, et en réduisant les délais de versement[42].
  • Meilleure protection des étudiants salariés, que ce soit hors de leur cursus (horaires adaptés) ou dans le cadre de stages (conditions de travail garanties).
  • Projet de «salaire social étudiant»[43], inspiré des travaux de Bernard Friot pour tous ceux qui suivent une formation en vue d'un premier emploi, financée par des cotisations salariales (modèle des retraites) plutôt que par des impôts (modèle des bourses, que le salaire social devrait remplacer à terme) dans le but de favoriser l'autonomie financière des étudiants et de lutter contre la précarité[44] qui conduit parfois à la prostitution[45]. Cette approche diffère d'autres projets d'autonomie financière des étudiants d'autres organisations étudiantes qui en général reposent sur l'impôt, toutefois le syndicat étudiant québécois ASSÉ avance aussi cette revendication.
  • Construction massive de logement étudiant public (CROUS)[46],[47].
  • Gratuité des transports collectifs pour les étudiants[48].
  • Extension de la CMU complémentaire à tous les étudiants[49].
  • Retour à un financement paritaire du ticket RU par l’État[49].

Rapports entre universités et entreprises

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  • Interdiction de la publicité pour des entreprises privées faite sur les campus par les universités elles-mêmes (association avec des banques, assurances, etc.).
  • Rejet du financement privé des thèses qui placerait les doctorants en situation de dépendance par rapport à leurs sponsors, mettant en danger l'objectivité de leurs travaux ou sacrifiant la recherche fondamentale aux applications immédiatement profitables.
  • Priorité au service public pour réaliser des activités comme l'entretien et le nettoyage des locaux et espaces verts, la sécurité des campus, les télécommunications, etc.

Structure des universités

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  • Attachement au caractère public et autogestionnaire de l'université[49].
  • Intégration de la totalité de l'enseignement supérieur dans l'université[50].
  • Suppression des écoles et instituts pour obtenir une organisation universitaire selon eux plus logique et disparition des dispositions dérogatoires de ces structures.
  • Refus de l'autonomie des universités, qui serait génératrice d'une compétition qui ne profiterait qu'à un petit nombre de privilégiés au détriment des campus et des filières déconsidérées.
  • Changement de la composition du conseil d'administration : 1/3 étudiant, 1/3 enseignant, 1/3 personnel technique et administratif (donc uniquement composé de membres de la communauté universitaire).
  • Retour à un conseil d'administration à au moins 60 membres (avant la loi LRU ils critiquaient le nombre, pour eux trop faible, de représentants).
  • Création d'une fédération universitaire en remplacement du CNESER avec changement du processus électif et compétences très élargies[51].
  • Suppression des frais d'inscription[49],[52] et refus de la sélection dans le but de garantir la liberté à chacun de suivre les études qu'il souhaite.
  • Rattachement direct du régime étudiant à la sécurité sociale pour mettre fin à la privatisation de la protection sociale via la concurrence des mutuelles. Création de crèches accessibles aux étudiants sur tous les campus[53], développement de la médecine préventive universitaire.
  • Un financement d'état à la hauteur des besoins.
  • Mise en place de plans d'économie de flux (eau, énergie, papier...), développement des transports doux, recyclage et construction suivant les principes HQE[49].

Enseignements

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Banderole SUD Étudiant à la manifestation du 1er mai 2008 à Nantes.
  • Promotion de l'esprit critique dans les enseignements et d'enseignements où l'étudiant est actif[49].
  • Couplage enseignement/recherche fort[49].
  • Dénonciation des contenus établis par des intervenants privés pour répondre à leurs besoins précis immédiats, au détriment de formations plus complètes.
  • Refus de la logique de stage systématique dans les formations (sans que ce soit un refus systématique).
  • Création de modules de droit du travail dans toutes les formations[54].
  • Promotion des logiciels libres et de l'interopérabilité pour que les étudiants ayant besoin d'outils informatiques soient moins dépendants de licences payantes et restrictives[49].
  • Critique de la semestrialisation jugée peu pédagogique, et en particulier de la semestrialisation partielle (2 semestres par année universitaire mais les semestres restent pairs ou impairs, il est donc impossible a un étudiant ratant un semestre de le suivre immédiatement).

Relations avec les autres organisations étudiantes

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Pour SUD Étudiant, comme pour l'ensemble de l'Union syndicale Solidaires, l'indépendance syndicats/partis est un principe essentiel. SUD Étudiant s'inscrit dans une démarche syndicale non partisane. L'article 13 de ses statuts stipule qu'un adhérent à SUD Étudiant ne peut pas se présenter sur une liste électorale politique au titre de son appartenance syndicale (voir la partie Structure administrative pour ce qui concerne les secrétaires fédéraux).

SUD Étudiant a de nombreux points de convergence avec la Fédération syndicale étudiante (FSE), avec qui il a fait liste commune aux élections CNESER de 2002, 2006, 2008, 2010 et 2012. Un processus de fusion a été entamé entre les deux fédérations, qui devrait aboutir à un congrès de création d'une nouvelle structure en 2012[55],[56].

Par ailleurs, il arrive que SUD Étudiant mène des actions communes avec l'UNEF, la FSE[57], la CNT[58], des syndicats d'enseignants ou de personnels ou encore d'autres organisations, lorsque les revendications sont communes. Il lui arrive de produire des tracts unitaires et de mener des actions communes. Par exemple en 2009, la fédération SUD Étudiant a créé avec d'autres organisations de jeunesse le collectif « Jeunes pour le Climat et la Justice sociale »[59].

En raison de ses positions, il entretient des relations houleuses avec les organisations étudiantes antisyndicales[60] de droite comme le MET[61] ou le RED[62]. Elles sont souvent un peu meilleures avec l'UNEF bien que les méthodes et les valeurs soient assez différentes.

Audience et représentativité

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Du fait de ces résultats électoraux insuffisants pour obtenir un élu au sein du CNESER et du CNOUS, l'organisation n'est pas considérée représentative par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[63].

Il ne s'agit pas d'une préoccupation majeure pour SUD Étudiant, dans la mesure où l'organisation considère d'une part que les très faibles taux de participations des étudiants aux élections des conseils centraux des universités ne confèrent aucune légitimité aux élus pour parler au nom de l'ensemble de la communauté étudiante et d'autre part que le faible poids des élus étudiants au sein des instances universitaires les condamne à y faire de la « figuration ». L'assemblée générale constitue pour SUD Étudiant une institution plus démocratique, car elle regroupe une part significative des étudiants, et plus efficace pour satisfaire les revendications étudiantes.

Résultat de SUD étudiants aux élections CNESER entre 2002 et 2012
Année Voix % Sièges Rang Commentaire
2002 119 7
0  /  11
5e Liste commune avec Fédération syndicale étudiante
2004 88 4,66
0  /  11
6e
2006 68 3,5
0  /  11
6e Liste commune avec Fédération syndicale étudiante
2008 131 6,5
0  /  11
6e Liste commune avec Fédération syndicale étudiante
2010 104 5,06
0  /  11
6e Liste commune avec Fédération syndicale étudiante
2012 54 3,31
0  /  11
6e Liste commune avec Fédération syndicale étudiante

En 2002, SUD Étudiant avait présenté une liste commune au CNESER avec la Fédération syndicale étudiante afin d'élargir sa représentation, totalisant 7,05 % (119 voix).

En 2004, SUD Étudiant rassemble sur son seul nom 4,66 % (88 voix) des suffrages et la FSE 2,65 % (50 voix).

En 2006, la liste commune SUD Étudiant/FSE a obtenu 68 voix soit moins de voix que la seule liste SUD Étudiant lors des précédentes élections.

En 2008, la liste commune SUD Étudiant/FSE a obtenu 131 voix. SUD Étudiant a toutefois accusé le scrutin d'être entaché d'irrégularités aux dépens de sa liste commune avec la FSE[64]. Les deux organisations ont saisi à ce propos le tribunal administratif[65]. La liste PDE conteste elle aussi la sincérité de ce scrutin[66]. Leur plainte n'a pas abouti et les résultats 2008 sont confirmés par la justice[réf. nécessaire].

En 2010, la liste commune SUD Étudiant/FSE enregistre une forte baisse par rapport à 2008, que ce soit en nombre de voix (104 contre 131 en 2008) ou en pourcentage (5,06 % contre 6,05 %); elle n'obtient pas de siège (il lui manquait plus de 50 voix).

En 2012, le score en pourcentage de la liste commune Sud Étudiant / FSE est le plus mauvais depuis ces 10 dernières années.

Notes et références

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  1. Qui sommes nous sur le site de la Fédération SUD Étudiant
  2. La Fédération des syndicats SUD Étudiant recense sur son site en 2011, 31 structures SUD Étudiant
  3. Loi no 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation
  4. proche du PCF
  5. la majorité des JCR choisissant alors l'existence au sein de l'UNEF dans une minorité lutte de classe
  6. a et b Au cœur de notre syndicalisme : l'avenir de l'université et la démocratie
  7. JCR, JC, la tendance TUUD de l'UNEF, la FSE, une partie du SNESUP et de la CGT, la CNT et des petits groupes anarchistes
  8. Libération - Mouvement étudiant: comment l'Unef a raflé la mise - 19/11/2007 sur liberation.fr
  9. avec la FSE par le biais du CECAU (Collectif étudiant contre l'autonomie des universités)
  10. «Le climat social pourrait renforcer la contestation étudiante»
  11. Appel de Lille de la Coordination nationale étudiante
  12. nouvelobs.com - Les cours reprennent progressivement à Rennes II - 23/11/2007 et nouvelobs.com - Rennes 2 : 73,6 % des étudiants contre le blocage - 25/11/2007
  13. Ouest-France - A Rennes 2, une manipulation organisée - 26/11/2007
  14. nouvelobs.com - Interview de Marc Gontard (Président de l'université Rennes II) - 14/11/2007
  15. Société Loi Pécresse : «Sud-étudiant fera tout pour que le mouvement reparte après les partiels»
  16. l'UNI luttait contre les AG, la Cé, la Fage et Pde étaient en dehors du mouvement, l'UNEF était divisée en fonction des tendances. La CNT et la FSE les soutenaient pleinement[réf. nécessaire]
  17. Ils peuvent se syndiquer dans un syndicat au sens juridique du terme s'ils exercent une activité salariée en même temps que leurs études mais pas en tant qu'étudiants.
  18. a et b . Le congrès comme les conseils fédéraux sont ouverts à tous les militants, mais sont, entre autres pour des raisons de coût de transport, constitués de délégués mandatés par leurs associations respectives.
  19. SUD Étudiant comment ça fonctionne ?
  20. Ces étudiants qui doivent rendre leurs bourses
  21. Une nouvelle rentrée difficile attend les étudiants
  22. La lutte des étudiants de l’Ecole d’art d’Avignon se poursuit devant les tribunaux
  23. L’école d’art d’Avignon en plein tourment
  24. Élection universitaires de Lille1
  25. http://sudetudiant-86.blogspot.com/2009/05/prochaine-reunion.html
  26. Fête du réveillon le 31 décembre à la maison des étudiants
  27. Projection-débat : le 26 janvier 2009 à 18h00 sur les émeutes en banlieue
  28. Processus de Bologne, transformations de l’université, luttes dans l’espace national
  29. Paris-Diderot: un campus en péril
  30. La structure Solidaire Unitaire Démocratique, SUD Étudiant
  31. Le directeur de l’école d’art accusé de harcèlement sexuel
  32. SUD Étudiant dénonce une homophobie ordinaire dans l’enseignement supérieur
  33. « les militants et sympathisants de différents mouvements d'extrême gauche – SUD-étudiants » dans l'article « Agitation persistante dans une dizaine d'universités contre la loi sur l'autonomie » par Luc Cédelle, édition du 31 octobre 2007, « De petits syndicats d'extrême gauche, Sud » dans l'article « Tolbiac bloqué par des étudiants d'extrême gauche » par MARIE-ESTELLE PECH, Le Figaro, 10 mai 2007
  34. « Alors que SUD-étudiant et FSE, organisateurs des AG d'hier et proches de l'extrême gauche » dans l'article "Les manifestations anti-Sarkozy se poursuivent" 10 mai 2007 + « Les leaders étudiants restent dans la sphère d'influence du PS », Isabelle Mandraud et Caroline Monnot, Le Monde, 8 février 2006 : « il faut également ajouter SUD étudiant dans laquelle se retrouvent des jeunes de la LCR ainsi que des libertaires ».
  35. Dossier : Les syndicats étudiants, leur rôle et leur poids, L'Étudiant, 30 mars 2010
  36. Mouvement étudiant: comment l'Unef a raflé la mise, Libération, 19 novembre 2007
  37. Mouvements politiques Jeunes et Etudiants
  38. une agence de presse française spécialisée dans l'éducation
  39. Dépêche AEF n°165642, Avec la LRU, la réduction de la représentativité étudiante « reconfigure l'espace des organisations étudiantes » (J.-Ph. Legois, R. Morder), 27 avril 2012
  40. la CNT regroupe étudiants et salariés de l'éducation dans une même structure et la est liée à la CFDT (« Site de la Cé - Le contrat d’association Cé / CFDT - 10/03/2004 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)), mais sans en être formellement membre
  41. Demi part et APL ou comment précariser encore un peu plus les étudiants
  42. Un article de SUD étudiant Lille sur le rapport Wauquiez, un article sur le même thème sur le site fédéral
  43. Un article sur le salaire social sur le site de SUD étudiant Lille
  44. Situation sociale des étudiants, sur le site de SUD étudiant
  45. SUD Étudiant est la première organisation étudiante à avoir soulevé le problème de la prostitution étudiante en France. Il a cité une fois sur un tract local sur la précarité étudiante le chiffre de 40 000 étudiants se prostituant, et cette donnée approximative a été fortement reprise par la presse écrite. En fait, aucune étude statistique n'a pour le moment évalué précisément l'ampleur du phénomène. L'Office central pour la répression de la traite des êtres humains estime ce chiffre de 40000 « largement surévalué » (Métro, numéro du 18 janvier 2010)
  46. Logement étudiant : le gouvernement joue un jeu de dupes, sur le site fédéral de SUD Étudiant ; Toujours pas assez de logements étudiants, sur le site de Ouest-France
  47. Logement étudiant : non à la suppression du cumul de la demi-part fiscale et de l’APL - Sur le site HNS-info
  48. Création du Syndicat mixte intermodal de transport (Smirt), quel intérêt pour les étudiants ?
  49. a b c d e f g et h Programme de la liste : « SUD Étudiant & Associations » pour les élections aux conseils centraux de Lille1
  50. Encore de l’argent public employé contre l’intérêt collectif !
  51. Démocratie et autogestion dans l’enseignement supérieur
  52. Face à la précarité étudiante : revendiquons la gratuité de l'enseignement supérieur et un réinvestissement public massif !
  53. Plaquette de présentation de SUD étudiant en 2007
  54. Profession de foi - Lille1 - Mai 2008
  55. Où va le syndicalisme étudiant ?
  56. Processus de fusion SUD – FSE: De nouvelles échéances dans le syndicalisme de lutte étudiant
  57. Benoit Gouel, Comment je suis passé de l'amphi à la garde à vue, sur le site de Rue89, nouvelobs.com, 8 avril 2010.
  58. Six militants syndicalistes et associatifs de l’université Paris 1 en garde à vue
  59. Qui sommes nous?, sur le site du collectif « Jeunes pour le Climat et la Justice Sociale »]
  60. l'UNI dans ses brochures distribuées sur les universités critique régulièrement ce qu'il considère comme la toute-puissance des syndicats et appelle à lutter contre. De la même façon, le RED dénonce une mainmise syndicale sur l'université (« http://www.liberation.fr/actualite/societe/256276.FR.php »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?))
  61. La fédération des syndicats SUD Étudiant se demande : « Manipulations et électoralisme: jusqu’où ira le MET? »
  62. SUD Étudiant s’opposera à la réaction, quel que soit son cache sexe
  63. Au terme de l'article 13 de la loi no 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation
  64. Vent de fraude aux élections du CNESER, Plusieurs élus sur les listes Sud Étudiant ou FSE ont vu leur boite aux lettres fracturées, et beaucoup d'autres n'ont tout simplement pas reçu leur matériel de vote selon une dépêche de l'AEF du 18 juillet 2008
  65. Élection au CNESER : SUD étudiant et la FSE refusent de passer l'éponge
  66. Elections CNESER 2008 : PDE confirme sa progression

Voir aussi

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Bibliographie et sources

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Articles connexes

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Liens externes

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