Sue Nabi
Sue Y Nabi, née le à Alger, est une entrepreneure et cheffe d'entreprise.
Biographie
modifierAprès avoir passé son bac, Sue Nabi arrive à Grenoble pour entrer en classes préparatoires, avant d'intégrer l'École nationale d'agronomie de Grignon. Là, elle y étudie la biologie, avant de compléter sa formation avec un master en marketing à l'ESSEC[1],[2].
Sue Nabi entre chez L'Oréal en 1994 où elle rejoint d'abord Gemey Paris puis Mennen. Elle gravit peu à peu les échelons et accède à la direction de Maybelline, de L'Oréal Paris en 2006, et finalement de Lancôme, en 2009. Au cours de ses années dans le groupe, elle est notamment à l'origine du slogan « Parce que nous le valons bien », utilisé par L'Oréal Paris[3], et c'est à elle que l'on doit d'avoir « imposé » Jane Fonda comme la première senior dans les publicités L'Oréal, et recruté Julia Roberts pour incarner en tant qu'ambassadrice l'image de la marque Lancôme[2].
Au début des années 2010, elle fait son coming out trans, tout en demandant initialement aux médias de continuer à la genrer au masculin, « pour [s]es parents »[4],[2].
Elle quitte la direction de Lancôme en 2013 après 20 années au sein du groupe, à 45 ans[4],[2].
En 2017, Sue Y Nabi crée la ligne de soin végan Orveda[5],[6].
En , elle est nommée directrice générale du Groupe Coty, succédant à partir du mois de septembre à Peter Harf, fondateur et associé de JAB Investors, le holding familial des Reimann, propriétaire de Coty[3]. Elle devient ainsi la première femme directrice générale d'un groupe mondial de la beauté.
Références
modifier- Le bon génie de Lancôme, Le Point, 22 décembre 2011
- « "Sue", l'atypique président de Lancôme, explique son départ », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Coty a choisi l'ex-présidente de Lancôme pour prendre sa direction, Challenges, 2 juillet 2020
- « Les confessions d’une ex-diva de L’Oréal », sur Capital.fr, (consulté le )
- Madame Figaro, « Sue Nabi, l'éminence green de la régénération naturelle de la peau », sur Madame Figaro, (consulté le )
- « La beauté mise sur les transgenres », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )