Sue Rainsford

critique d'art et écrivaine irlandaise

Sue Rainsford, née en 1988[Quand ?] à Dublin (Irlande), est une critique d’art et une écrivaine irlandaise. Ses deux romans fantastiques, Jusque dans la terre (Follow me to ground, 2018) et Jours de sang (Redder days, 2021) reçoivent un accueil critique favorable et font d’elle « une plume importante du body-horror»[1].

Sue Rainsford
Naissance
Dublin, Irlande
Nationalité Irlandaise
Pays de résidence Irlande
Auteur
Genres
Fantastique

Œuvres principales

Follow me to ground

Biographie

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Sue Rainsford naît et grandit à Dublin[1]. Elle obtient un master en arts visuels au Bennington college de Vermont aux États-Unis[2].

Elle écrit sur diverses formes d’art contemporain (peinture et sculpture, installations, installations sonores, films et vidéos), notamment quand elles sont l’œuvre d'artistes irlandais[1]. Son travail dans ce domaine reçoit le VAI/DCC Critical Writing Award[2], décerné par le Dublin City Council Arts Office et Visual Artists Ireland, qui encourage et soutient le dialogue critique autour de la pratique des arts visuels contemporains.

Son premier roman, Follow me to ground (2018) met en scène, selon les mots de l’autrice, « une créature féminine intransigeante qui agit selon ses désirs. »[1] Il obtient en 2019 le Kate O’Brien Award qui récompense un roman irlandais novateur écrit par une femme[3]. Sa traduction en français en 2022, Jusque sous la terre, reçoit quant à elle le prix Imaginales 2023 du meilleur roman traduit[4].

Le second, Redder day (2021), est aussi traduit en français par Francis Guévremont et publié par les éditions Les Forges de Vulcain. C’est un roman dystopique sur l’impossibilité de l’innocence, la corruption et l’autoritarisme[5].

Caractéristiques

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Pour Alexis Brocas de La Tribune, les romans de Sue Rainsford sont de ceux qui « demandent une attention soutenue, une acceptation du mystère [et] un patient travail de reconstitution mentale »[6]. Pour Frédérique Roussel de Libération, l’autrice « détourne le sens de certaines réalités et immerge dans un univers surréaliste et horrifique[7]. Pour Molly Dektar dans The New York Times elle distille une « poésie de l’horreur sachant éviter le gore »[8].

Le corps, « sa malléabilité et ses émanations »[7], et particulièrement le corps féminin, occupe une place centrale dans l’œuvre de Sue Rainsford[1].

Selon Catherine Taylor de The Guardian, le point fort de l’écriture de Sue Rainsford est son style rapide, stimulant, et très imagé[5]. Ann Dunne de l'Irish independent mentionne une belle prose, lyrique et tellurique, incantatoire[2].

Œuvres

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Références

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  1. a b c d et e Hocine Bouhadjera, « Sue Rainsford : “J'ai une grande tolérance pour les scènes gores” », sur actualitte.com, (consulté le )
  2. a b et c (en) Ann Dunne, « Follow Me to the Ground : a strange but compelling debut novel that will linger », sur independent.ie (Irish independent), (consulté le )
  3. « Kate O'Brien Award », sur limerickliteraryfestival.com (consulté le )
  4. « Prix Imaginales », sur imaginales.fr (consulté le )
  5. a et b Catherine Taylor, « Redder Days by Sue Rainsford review : Waiting for the end of the world », sur theguardian.com, (consulté le )
  6. Alexis Brocas, « La Vie en rouge », La Tribune dimanche,‎ , p. 37 (lire en ligne Accès payant)
  7. a et b Frédérique Roussel, « Ada ou le désir émancipé », Libération,‎ 8-9 octobre 2022, p. 37 (lire en ligne Accès payant)
  8. Hughes, « La formidable poésie tellurique d’une sorcellerie du soin, résolument autre – et de la perturbation radicale qu’y introduit le désir. Un grand roman surprenant. », sur Charybde 27 : le Blog, (consulté le )

Liens externes

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