Sumiyoshi-zukuri (住吉造?) est un ancien style architectural de sanctuaire shinto qui tient son nom du honden de Sumiyoshi-taisha à Ōsaka. Comme c'est le cas avec les styles taisha-zukuri et shinmei-zukuri, il est antérieur à l'arrivée du bouddhisme au Japon.

Funatama-jinja de Sumiyoshi-taisha.

Histoire

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Les anciens sanctuaires sont construits selon le style de logement (Izumo Taisha)[1],[2], ou d'entrepôts (Ise-jingū)[1],[3]. Les bâtiments possèdent des pignons, des planchers surélevés, des murs de planches et sont couverts de chaume de roseaux ou d'écorce de cyprès du Japon[3]. Ces premiers sanctuaires ne comportent pas d'espace pour le culte[1].

Il existe trois importants styles architecturaux pour les anciens sanctuaires : le taisha-zukuri, le shinmei-zukuri et le sumiyoshi-zukuri[4]. Ces trois styles sont respectivement représentés par Izumo Taisha, Nishina Shinmei-gū et Sumiyoshi-taisha[5] et datent d'avant 552[6]. En accord avec la tradition shikinen sengū-sai (式年遷宮祭?), les bâtiments ou les sanctuaires ont été fidèlement reconstruits à intervalles réguliers en restant fidèles à la conception originale. Ainsi les styles anciens ont-ils été reproduits à travers les siècles jusqu'à nos jours[2].

Structure

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Le honden sur le site du Sumiyoshi-taisha est classé trésor national japonais car c'est le plus ancien exemple de ce style d'architecture.

Les quatre édifices identiques qui le composent font 4 ken de large sur 2 ken de profondeur et disposent d'une entrée sous l'un des pignons, (caractéristique appelée tsumairi-zukuri (妻入造?). Le toit est simple, ne se recourbe pas vers le haut au niveau de l'avant-toit et est décoré de poteaux purement ornementaux appelés chigi (vertical) et katsuogi (horizontal)[7]. Le bâtiment est entouré par une clôture appelée mizugaki (瑞垣?), qui elle-même est entourée d'une autre appelée tamagaki (玉垣?) (voir image dans la galerie)[8]. Il n'y a pas de véranda, et un petit escalier mène à la porte.

L'intérieur est divisé en deux parties, l'une à l'avant (gejin (外陣?)), l'autre à l'arrière (naijin (内陣?)) avec une entrée unique sur la façade (voir plan au sol dans la galerie)[8]. La structure est simple mais de couleurs vives : les piliers de soutien sont peints en vermillon et les murs en blanc.

Ce style trouverait son origine dans l'architecture des anciens palais[8]. Un autre exemple de ce style se trouve au Sumiyoshi-jinja, où sont vénérés les trois Sumiyoshi sanjin (de) dans la préfecture de Fukuoka[8].

Galerie d'images

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Notes et références

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  1. a b et c Young et Young, 2007, p. 50.
  2. a et b Kishida, 2008, p. 33.
  3. a et b Fletcher et Cruickshank, 1996, p. 724.
  4. Kishida, 2008, p. 34.
  5. Kishida, 2008, p. 35.
  6. Kishida, 2008, p. 126.
  7. « Jinja kenchiku », sur www.persee.fr (consulté le ).
  8. a b c et d « Sumiyoshi-zukuri », www.aisf.or.jp (consulté le 6 juin 2019).

Bibliographie

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