Symphonie d'hymnes

œuvre de Charles Koechlin

Symphonie d'hymnes
Genre Symphonie
Nb. de mouvements 5
Musique Charles Koechlin
Dates de composition compilation en 1936 de différents opus du compositeur
Création
Paris, salle Pleyel
Interprètes Chorale Yvonne Gouverné et orchestre sous la direction de Roger Désormière

La Symphonie d'hymnes est une œuvre composite de Charles Koechlin constituée de cinq mouvements compilés en 1936.

Présentation modifier

La Symphonie d'hymnes, compilée par Koechlin en 1936, est constituée de cinq mouvements consistant en différents opus du compositeur[1],[2] :

  1. Hymne au soleil, op. 127, composé entre 1930 et 1935, en avant-dernier, dans lequel « une fanfare précède le développement d'un thème énergique par les cuivres, — avant que n'interviennent les cordes, enfin le tutti le plus éclatant[2] » ;
  2. Hymne à la nuit, op. 48 no 1, le premier composé, dès 1911[3], au « lyrisme tendre et ténébreux[4] » ;
  3. Hymne au jour, op. 110, « plein de luminosité[4] », qui fait appel aux ondes Martenot[4] ;
  4. Hymne à la jeunesse, op. 148, le dernier composé[3], inspiré par un poème d'André Gide, qui fait à l'« allégresse du jeune élan vital soutenue par l'exploitation de la bitonalité » se succéder le « recueillement d'un chant tout empreint de grave solennité[4] » ;
  5. Hymne à la vie, op. 69, datant de 1919 et faisant office de finale qui se « présente comme un grand choral — les chœurs y entrent comme au finale de la Neuvième symphonie de Beethoven —, sur un texte évoquant la « douleur du monde » dont triomphe « la force de la Vie »[4] ».

L'œuvre, distinguée par le prix Cressent en 1936[1],[5], est créée le à Paris, salle Pleyel, lors d'un concert du Chant du Monde, avec la Chorale Yvonne Gouverné et l'orchestre sous la direction de Roger Désormière[1] (interprétée avec comme ordre des mouvements : 1, 3, 2, 4 et 5[1]).

À l'issue de cette première audition publique, Michel-Léon Hirsch relève dans Le Ménestrel une « noblesse formelle bien convaincante [... à l']ampleur sonore au service d'une ample aspiration[6] ».

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. a b c et d Orledge 1989, p. 405.
  2. a et b Tranchefort 1996, p. 398-399.
  3. a et b Caillet 2001, p. 208.
  4. a b c d et e Tranchefort 1996, p. 399.
  5. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  6. Michel-Léon Hirsch, « Concerts divers : Le Chant du Monde (14 juin) », Le Ménestrel, no 5330,‎ , p. 171 (lire en ligne)

Liens externes modifier