Symphonie no 4 de Prokofiev

composition de Serge Prokofiev
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La Symphonie en do majeur, opus 47 est la quatrième des sept symphonies écrite par Sergueï Prokofiev.

Symphonie no 4 en ut majeur
1re version opus 47
2e version opus 112
Image illustrative de l’article Symphonie no 4 de Prokofiev
Serge Prokofiev

Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Sergueï Prokofiev
Durée approximative 30 minutes pour la 1re version
40 minutes pour la 2e version
Dates de composition 1929-1930
Commanditaire Serge Koussevitsky
Création
Boston (Drapeau des États-Unis États-Unis)
Interprètes Orchestre symphonique de Boston, sous la direction de Serge Koussevitsky
Versions successives
1947, op. 112
Représentations notables
2e version : 1950 par l'orchestre symphonique de la BBC sous la direction d'Adrian Boult

Elle a été considérablement remaniée en 1947 pour donner son op. 112.

Version de 1930

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L'œuvre est composée de quatre mouvements :

  1. AndanteAllegro eroico
  2. Andante tranquillo
  3. Moderato, quasi allegretto
  4. Allegro risoluto — Andantino — Allegro come prima

Fiche technique

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Orchestration

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Instrumentation de la Symphonie no 4
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos,

violoncelles, contrebasses

Bois
piccolo, cor anglais, petite clarinette (dans la version révisée), clarinette basse, contrebasson,
2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons
Cuivres
4 cors,
2 trompettes, 3 dans la version révisée,
3 trombones,
tuba
Percussions
caisse claire, cymbales, grosse caisse,
Dans la version révisée : tambourin, triangle, wood blocks
Autres instruments
Dans la version révisée : piano, harpe

Composition

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Il s'agit d'une commande de Serge Koussevitsky pour le cinquantième anniversaire de l'orchestre symphonique de Boston. Son écriture date d'un an après l'achèvement de sa troisième symphonie.

Tout comme la troisième symphonie, elle tire une grande quantité de son matériau thématique d’une œuvre scénique préexistante. Pour la quatrième symphonie, il s'agit du ballet Le Fils prodigue, créée en 1929 à Paris. De cette dernière partition, Prokofiev en tira également une suite symphonique, son op. 46 et créée à Paris en 1931.

Création et réception

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La première version de la quatrième symphonie est créée par Serge Koussevitzky, le au Symphony Hall à Boston, aux États-Unis.

L'accueil est alors mitigé[1].

Analyse

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La quatrième symphonie constitue une synthèse entre la première manière de Prokofiev dans ce qu’elle a de plus élémentaire (rythmique acérée, ruptures de ton, alliages agressifs de cuivres) et un néo-classicisme plus nostalgique que celui de la Symphonie no 1.

Andante — Allegro eroico

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Environ 8 minutes.

Andante tranquillo

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Environ 8 minutes.

Moderato, quasi allegretto

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Environ 5 minutes.

Allegro risoluto — Andantino — Allegro come prima

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Environ 8 minutes.

Version révisée de 1947

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L'œuvre est de plus grande ampleur et gagne près d'un quart d'heure, avec une orchestration plus riche (notamment piano, harpe).

Elle a été écrite à une période délicate de l'histoire culturelle soviétique, le parti communiste de ce pays lançant une série de critiques vis-à-vis de ses musiciens, dont Prokofiev fit les frais, tout comme Dmitri Chostakovitch et Aram Khatchatourian, pour ne citer que les plus célèbres. C'est sans doute pour cela que la création n'eut lieu qu'en 1950, et uniquement de manière radiophonique, par l'orchestre symphonique de la BBC sous la direction d'Adrian Boult. L'œuvre ne fut jouée en URSS qu'en 1957 (après la mort du compositeur), par l'orchestre symphonique de l'URSS sous la direction de Guennadi Rojdestvenski.

L'œuvre comporte quatre mouvements et sa durée d'exécution est d'environ quarante minutes.

  • Andante -Allegro eroico - Allegretto
  • Andante tranquillo
  • Moderato, quasi allegretto
  • Allegro risoluto

Analyse

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Andante — Allegro eroico

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Durée : environ 15 minutes. Dans la version de 1947, c’est l'un des sommets de la musique symphonique de Prokofiev. On y admirera la science de la construction, la souplesse de l'orchestration, ainsi que la capacité à entretenir une tension soutenue malgré le caractère aimable des thèmes et les rythmes enjoués. Le «rallentando», qui marque la fin du développement et la transition vers la réexposition du thème principal, est notamment l'un des passages les plus fascinants de la musique symphonique du XXe siècle.

Notes et références

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  1. Ivry B, notice de l'enregistrement de l'œuvre par Dmitrij Kitajenko, éditions Phoebus

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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