Syndrome de Parinaud
Le syndrome de Parinaud est un syndrome neurologique affectant la motricité oculaire. Il fut décrit en 1883 par l'ophtalmologiste français Henri Parinaud[1].
Description clinique
modifierIl se manifeste par une paralysie de la verticalité du regard, principalement vers le haut. Il s'agit d'une paralysie supra-nucléaire[2]. Les autres signes cliniques parfois rencontrés dans le syndrome de Parinaud sont :
- pseudo-signe d'Argyll Robertson ;
- nystagmus ;
- rétraction des paupières (signe de Collier) ;
- paralysie du nerf oculomoteur ;
- paralysie de la convergence oculaire ;
- œdème papillaire bilatéral.
Ces signes oculaires peuvent être associés aux manifestations en relation avec la cause du syndrome : hydrocéphalie par sténose de l'aqueduc, hémorragie intracrânienne sur malformation artéro-veineuse cérébrale par exemple.
Causes
modifierLa lésion responsable du syndrome est localisée à la calotte pédonculaire, aux tubercules quadrijumeaux ou à la région sous-thalamique. Les principales causes du syndrome de Parinaud sont :
- les tumeurs cérébrales, notamment celles concernant la glande pinéale (germinomes, pinéalomes) ;
- la sclérose en plaques ;
- certains accidents vasculaires cérébraux ;
- certains traumatismes ;
- des infections parasitaires comme la neurocysticercose ou la toxoplasmose.
Traitement
modifierLe traitement du syndrome de Parinaud est celui de sa cause.
Notes et références
modifier- H. Parinaud, « Paralysie des mouvements associés des yeux » Archives de neurologie, Paris, 1883;5:145-172.
- L. Manuila, Dictionnaire médical Manuila, Éditions Elsevier Masson, Paris : 2004