Syndrome du canal carpien

syndrome

Le syndrome du canal carpien (en anglais, carpal tunnel syndrome ou CTS) est un ensemble de signes fonctionnels et physiques lié à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet par sa compression (par élévation de la pression au sein du canal carpien).

Syndrome du canal carpien
Description de cette image, également commentée ci-après
Coupe transverse du poignet. Le nerf médian est coloré en jaune.
Symptômes Douleur au poignet (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
Spécialité Neurologie et orthopédieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CISP-2 N93Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-10 G56.0
CIM-9 354.0
OMIM 115430
DiseasesDB 2156
MedlinePlus 000433
eMedicine 1243192
pmr/21 emerg/83 radio/135
MeSH D002349

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Ce syndrome peut résulter de nombreuses maladies, affections, accidents et sollicitation permanente du poignet comme les secteurs professionnels du nettoyage, de la restauration, de la manutention.

Le sujet atteint ressent un engourdissement (hypoesthésie), une dysesthésie, une paresthésie (fourmillements) des doigts « médians », une douleur de la main irradiant au bras et un déficit moteur, avant tout, des antépulseurs de la colonne du pouce.

Coupe du canal carpien (vue distale du poignet gauche, paume vers le haut).

Anatomie du canal carpien : rapports du nerf médian

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Le canal carpien est la zone de transition entre l'avant-bras et la main. Il est situé dans le talon de la main. Il forme un défilé ostéofibreux inextensible, plus étroit à ce niveau qu'à l'avant-bras ou la main.

Cette zone représente une arche, délimitée par la deuxième rangée des os du carpe (entre l’hamulus de l’hamatum et le trapèze) et fermée à la face ventrale par le ligament annulaire antérieur du carpe (également appelé retinaculum des fléchisseurs).

À l'intérieur de cette structure circulent les tendons fléchisseurs des doigts (les extrinsèques de la main : long fléchisseur du pouce et huit tendons fléchisseurs superficiels et profond des quatre doigts longs) et le nerf médian. L'artère et le nerf ulnaire (cubital) cheminent dans une loge indépendante située sur le bord interne : la loge de Guyon. Le fléchisseur radial du carpe (FRC) a sa propre loge, à l'intérieur de la concavité du trapèze.

Lorsqu'il existe un œdème ou une atteinte inflammatoire de la gaine des muscles fléchisseurs (synovites), il en résulte une augmentation de la pression intracanalaire entraînant une compression du nerf médian, responsable du syndrome. Cette compression peut entraîner jusqu'à la lésion irréversible du nerf.

Épidémiologie

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L'incidence annuelle aux États-Unis est d'un peu plus de 400 cas pour 100 000 habitants, dont un tiers se fait opérer[1]. Il atteint deux fois plus la femme et survient à un âge plus avancé chez l'homme[2]. Plus de la moitié des cas sont bilatéraux[3]. La prévalence du syndrome tend à augmenter[4]. Il représente près de 90 % des causes de compression basse du nerf médian[5].

Il s'agit de l'atteinte la plus répandue en France en médecine du travail parmi les troubles musculosquelettiques. La compression du nerf médian passerait à la chronicité (arrêts de travail en série...) avec handicap avéré dans 5 à 10 % des cas.

Causes et facteurs favorisants

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Le syndrome du canal carpien a pour origine une compression du nerf médian dans un canal inextensible, constitué par les os du carpe en arrière et par le ligament annulaire antérieur du carpe en avant.

Il existe 2 mécanismes différents de compression :

  • Par augmentation du volume des tendons (à la suite d'une sollicitation importante, gestes répétitifs, combinés à de la force, tractions et frottements des tendons trop importants). Quand ces structures s'enflamment, elles enflent (tendinites ou ténosynovites), elles compriment le nerf médian. Et plus elles frottent les unes contre les autres, plus le réflexe inflammatoire est entretenu.
  • Par diminution du diamètre du canal carpien, quand la face antérieure du poignet est en appui sur une surface (sur le bord d'un bureau par exemple, ou lorsque des frappes régulières sont appliquées avec la paume de la main), ou quand le poignet est en hyper-extension : certains os du carpe vont glisser vers l'avant comme l'hamatum couplé au fait que le ligament annulaire se tend faisant comme la corde d'un arc, diminuant ainsi le diamètre du canal, et comprimant le nerf médian et les tendons sur les os du carpe.

Il existe en théorie de multiples facteurs favorisants connus et décrits mais relativement rares : anomalies osseuses saillant dans le canal, modifications hormonales chez la femme, dialyse rénale, obésité (surtout chez le patient jeune[6]), etc. Il semble exister également une prédisposition génétique[7].

Ce syndrome se rencontre plus souvent chez les femmes, ou tout du moins chez les sujets à poignet mince au regard de la longueur de la main.

Le syndrome est plus fréquent en cas de diabète, d'hypothyroïdie, de myélome ou de sarcoïdose. La grossesse peut être un facteur favorisant[8].

Des éléments faisant partie de l'environnement de travail peuvent aussi expliquer l'apparition de ce syndrome. Cependant, aucun lien n'a pu être mis en évidence entre ce syndrome et l'usage intensif du clavier et de la souris[9],[10].

Une artère médiane persistante (vestige embryonnaire - AMP) est parfois reliée à un syndrome du canal carpien[11],[12].

Diagnostic

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Symptômes

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Les symptômes siègent sur la totalité ou sur une partie seulement du territoire anatomique du nerf médian. Ils prédominent sur la face palmaire des trois premiers doigts et sont parfois décrits par les malades comme atteignant toute la main. Le syndrome du canal carpien se présente de manière bilatérale dans plus de la moitié des cas[13].

Le syndrome s'exprime par des picotements, des engourdissements, des fourmillements ou des décharges électriques dans les doigts. Il oblige le malade à mobiliser sa main. Le malade dit souvent que sa main lui paraît gonflée, engourdie, endormie, morte, que sa circulation semble arrêtée, qu'il se sent maladroit. Il existe une faiblesse de la pince pouce-index, une diminution de la masse musculaire (amyotrophie) de l'éminence thénar (sous le pouce), une sensation de doigts boudinés. L'apparition est habituellement progressive et la forme aiguë reste assez rare.

Typiquement, les douleurs sont nocturnes, réveillant le malade, l'obligeant à se lever (acroparesthésies nocturnes). Elles peuvent apparaître seulement au petit matin ou se répéter plusieurs fois dans la nuit. Dans la journée, les douleurs peuvent être déclenchées par certains mouvements ou par le maintien de position lors d'activités telles que téléphoner, lire le journal, conduire, tricoter… Des activités manuelles professionnelles ou de loisirs, exceptionnelles ou habituelles (tels que des jeux vidéo sur ordinateur), mais intenses, sont parfois à l'origine de l'apparition du syndrome.

Examen clinique

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L'examen clinique retrouve parfois des troubles vasomoteurs (acrocyanose ou doigts bleus, parfois accompagnés de douleurs dans le cadre d'un syndrome de Raynaud).

L'altération de la sensibilité de la main peut être détectée par un test de Weber.

L'examen de l'atteinte musculaire montre qu'il peut exister une perte du « O » parfait lors de l’opposition du pouce. La perte de la force musculaire peut être attestée au dynamomètre de Jamar. C'est surtout le déficit des antépulseurs de la colonne du pouce (antépulsion contrariée, mesurable) qui est très constant.

La percussion de la face antérieure du carpe peut provoquer des fourmillements (signe de Tinel), de même que l'hyperflexion du poignet (signe de Phalen). La compression du poignet avec un garrot peut provoquer l'apparition d'une douleur au bout de trente secondes.

Examens complémentaires

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L'électromyogramme (EMG), utilisé pour la première fois par Simpson en 1956[14] sert à confirmer l'atteinte du nerf médian et permettrait pour certains d'apprécier l'importance des lésions nerveuses. Il montre une augmentation de la latence motrice et diminution de la conduction nerveuse. Un EMG normal permettrait, selon certains, quant à lui d'exclure de façon presque certaine une forme sévère de syndrome du canal carpien : ont été décrites en fait des formes sévères à examen électrique « normal ».

Sauf cas très particuliers, polyarthrite rhumatoïde, hémodialyse, ou luxation antérieure du semi-lunaire, la dépense pour une radio de routine est excessive. La radiographie du poignet, selon l'incidence du canal carpien (main collée à la plaque, et avant-bras perpendiculaire), permettrait exceptionnellement d'en apprécier le mécanisme. Par contre, la comparaison de deux clichés de face montrerait volontiers du côté le plus atteint une déminéralisation (par défaut d'utilisation) dans des cas avérés..

Une très bonne échographie du tronc nerveux pourrait être intéressante dans la grande majorité des formes communes.

Les autres examens d'imagerie (scanner, imagerie par résonance magnétique) ne sont pas faits systématiquement, et cela, même en cas, notamment, d'échec d'une intervention chirurgicale (la libération a été en règle générale insuffisante : incision « trop » haute ou « trop » basse et « pas assez » longue), ou de formes atypiques (formes à l'effort ou compression extrinsèque).

Le bilan biologique ne montre rien de particulier. Il faut rechercher systématiquement un diabète, association non exceptionnelle et qui favorise une extension de la compression à la partie « haute » du ligament annulaire, source de « mauvais résultat » si méconnue.

Diagnostic différentiel

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Les plus courants sont les atteintes des racines nerveuses C6-C7, le syndrome de la traversée thoracobrachiale et les neuropathies périphériques, syndrome du rond pronateur, atteinte du nerf interosseux antérieur.

Traitement

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Il ne faut pas attendre les complications pour traiter. Quand il y a perte de la sensibilité digitale ou fonte musculaire, le nerf est en général sévèrement atteint. Dans les formes légères ou modérées un traitement médical, conservateur, peut être proposé. Dans les formes plus sévères la chirurgie est préférable[15]. Les formes sévères surviennent le plus souvent chez les personnes âgées. Il peut y avoir toutefois des améliorations spontanées[16].

Les récidives ne sont pas rares après traitement médical, mais sont exceptionnelles après chirurgie.

La prise en charge du syndrome a fait l'objet de la publication de plusieurs recommandations. Celle de l'« American Academy of Orthopaedic Surgeons » datent de 2016[17], celles de « European HANDGUIDE Study » de 2014[18].

Traitement médical

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Les injections de dérivés cortisonés dans le canal (infiltrations) peuvent être efficaces pendant quelques semaines[19].

Dans les formes légères ou modérées, une orthèse de repos du poignet permet souvent de calmer les engourdissements[20]. Elle peut être portée seulement la nuit. Cette amélioration des symptômes est moindre que celle procurée par les infiltrations[21].

Les médicaments associant diurétiques et anti-inflammatoires n'ont pas démontré de manière franche leur efficacité. Il est de même pour des techniques alternatives : laser, ultrasons ou yoga[20].

Dans tous les cas, il est licite d'essayer cette triade : arrêt du mouvement causal, repos (orthèse) et pharmacologie (anti-inflammatoire et diurétiques).

Les atteintes purement mécaniques sont souvent professionnelles et peuvent entraîner un changement d'affectation ou de poste de travail. Quand cela est possible, il est conseillé de réduire les micro-traumatismes répétés, en particulier l'exposition aux vibrations.

Traitement chirurgical

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Il est basé sur la section du rétinaculum et en dernier recours sur la neurolyse, permettant ainsi la libération du nerf médian des structures qui le compriment. La chirurgie, quelle que soit la technique, à ciel ouvert ou par endoscopie[22], donne de très bons résultats.

Certains canaux très serrés ne sont pas accessibles à l'endoscopie sans risque majeur : ce sont les indications opératoires indiscutables. Il consiste en la section du ligament annulaire antérieur du carpe. La technique endoscopique améliore le résultat dans les trois premières semaines mais il n'existe pas de différence significative dans les résultats à moyen et long terme. Il existe cependant un risque de lésion du nerf médian par voie endoscopique qu'il ne faut pas négliger.

Un repos prolongé est nécessaire avant la reprise d'un travail manuel exigeant. Une rééducation est utile (manipulation d'une balle en mousse). Les sujets opérés se plaignent parfois de quelques douleurs résiduelles, d'une légère perte de force de préhension.

Les suites post-opératoires sont généralement bonnes : une personne sur six a, cependant, des douleurs persistantes mais à des degrés divers[23]. Il existe cependant des complications possibles : algodystrophie, infection (dans environ 1 % des cas), récidive. Plus rarement, une section d’un des rameaux nerveux destinés au pouce peut survenir.

Les formes de syndrome du canal carpien d'origine professionnelle sont reconnues en France par le tableau de maladie professionnelle no 57 du régime général de la sécurité sociale dans le cadre des troubles musculosquelettiques.

À titre d'exemple, les maladies du membre supérieur de ce tableau 57 (regroupant épaule, coude et poignet) représentait 75 % des maladies professionnelles indemnisées en France en 2008 (source CNAMTS)[source insuffisante], c'est-à-dire 36 000 personnes indemnisées. Ce chiffre a doublé depuis l'an 2000.

Notes et références

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  1. (en) Gelfman R, Melton LJ 3rd, Yawn BP, Wollan PC, Amadio PC, Stevens JC., « Long-term trends in carpal tunnel syndrome », Neurology., vol. 72, no 1,‎ , p. 33-41. (PMID 19122028, PMCID PMC2633642, DOI 10.1212/01.wnl.0000338533.88960.b9) modifier
  2. Latinovic R, Gulliford MC, Hughes RA, Incidence of common compressive neuropathies in primary care, J Neurol Neurosurg Psychiatry, 2006;77:263-5
  3. Bland JDP, Rudolfer SM, Clinical surveillance of carpal tunnel syndrome in two areas of the United Kingdom, 1991-2001, J Neurol Neurosurg Psychiatry, 2003;74:1674-9
  4. Burton C, Chesterton L, Chen CF, Van der Windt D, Trends in the prevalence, incidence and surgical management of carpal tunnel syndrome bytween 1993 and 2013: an observational analysis in UK primary care records, BMJ Open, 2018;8:e020166
  5. Gessini L, Jandolo B, Pietrangeli A, Entrapment neuropathies of the median nerve at and above the elbow, Surg Neurol, 1983;19:112-6
  6. (en) Bland JD, « The relationship of obesity, age, and carpal tunnel syndrome: more complex than was thought? », Muscle Nerve, vol. 32, no 4,‎ , p. 527-32. (PMID 16025527) modifier
  7. (en) Hakim AJ, Cherkas L, El Zayat S, MacGregor AJ, Spector TD, « The genetic contribution to carpal tunnel syndrome in women: a twin study », Arthritis Rheum, vol. 47, no 3,‎ , p. 275-9. (PMID 12115157, DOI 10.1002/art.10395, lire en ligne [html]) modifier
  8. P. Seror « Syndrome du canal carpien de la grossesse » Journal de gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction 1997;26(2):148.
  9. (en) Andersen JH, Thomsen JF, Overgaard E, Lassen CF, Brandt LP, Vilstrup I, Kryger AI, Mikkelsen S, « Computer use and carpal tunnel syndrome: a 1-year follow-up study », JAMA, vol. 289, no 22,‎ , p. 2963-9. (PMID 12799404, DOI 10.1001/jama.289.22.2963, lire en ligne [html]) modifier
  10. (en) Mediouni Z, de Roquemaurel A, Dumontier C, Becour B, Garrabe H, Roquelaure Y, Descatha A, « Is carpal tunnel syndrome related to computer exposure at work? A review and meta-analysis », J Occup Environ Med, vol. 56, no 2,‎ , p. 204-8. (PMID 24451617, DOI 10.1097/JOM.0000000000000080) modifier
  11. Moritz Scholtes, Natasa Stamenkovic, Samuel Christen et Andrea Baumer, « Le syndrome aigu du canal carpien dû à la thrombose d’une artère médiane persistante », Forum Médical Suisse ‒ Swiss Medical Forum,‎ (ISSN 1661-6146, DOI 10.4414/fms.2020.08330, lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Francis O. Walker, Michael S. Cartwright, Jill N. Blocker et Thomas A. Arcury, « Prevalence of bifid median nerves and persistent median arteries and their association with carpal tunnel syndrome in a sample of latino poultry processors and other manual workers: Bifid Median Nerves », Muscle & Nerve, vol. 48, no 4,‎ , p. 539–544 (PMID 24037717, PMCID PMC3836559, DOI 10.1002/mus.23797, lire en ligne, consulté le ).
  13. Bland JDP, Rudolfer SM, Clinical surveillance of carpal tunnel syndrome in two areas of the United Kingdom, 1991-2001, J Neurol Neurosurg Psychiatry 2003;74:1674-9
  14. (en) John A. Simpson, « Electrical signs in the diagnosis of carpal tunnel and related syndromes », J Neurol Neurosurg Psychiatr, vol. 19,‎ , p. 275-280 (lire en ligne, consulté le )
  15. Jarvik JG, Comstock BA, Kliot M et al. Surgery versus non-surgical therapy for carpal tunnel syndrome: a randomised parallel-group trial, Lancet, 2009;374:1074-1081
  16. Padua L, Padua R, Aprile I, Pasqualetti P, Tonali P, Italian CTS Study Group. Carpal tunnel syndrome. Multiperspective follow-up of untreated carpal tunnel syndrome: a multicenter study, Neurology, 2001;56:1459-66
  17. Graham B, Peljovich AE, Afra R et al. The American Academy of Orthopaedic Surgeons evidence-based clinical practice guideline on: management of carpal tunnel syndrome, J Bone Joint Surg Am, 2016;98:1750-1754
  18. Huisstede BM, Friden J, Coert JH, Hoogvliet P, European HG, Carpal tunnel syndrome: hand surgeons, hand therapists, and physical medicine and rehabilitation physicians agree on a multidisciplinary treatment guideline–results from the European HANDGUIDE Study, Arch Phys Med Rehabil, 2014;95:2253-2263
  19. Marshall S, Tardif G, Ashworth N, Local corticosteroid injection for carpal tunnel syndrome, Cochrane Database Syst Rev, 2007;2.CD001554
  20. a et b Piazzini DB, Aprile I, Ferrara PE et al. A systematic review of conservative treatment of carpal tunnel syndrome, Clin Rehabil, 2007;21:299-314
  21. Chesterton LS, Blagojevic-Bucknall M, Burton C et al. The clinical and cost-effectiveness of corticosteroid injection versus night splints for carpal tunnel syndrome (INSTINCTS trial): an open-label, parallel group, randomised controlled trial, Lancet, 2018;392:1423-1433
  22. (en) Prime MS, Palmer J, Khan WS, Goddard NJ., « Is there Light at the End of the Tunnel? Controversies in the Diagnosis and Management of Carpal Tunnel Syndrome », Hand (N Y)., vol. 5, no 4,‎ , p. 354-60. (PMID 22131913, PMCID PMC2988120, DOI 10.1007/s11552-010-9263-y) modifier
  23. (en) Atroshi I, Hofer M, Larsson GU, Ornstein E, Johnsson R, Ranstam J, Open compared with 2-portal endoscopic carpal tunnel release: a 5-year follow-up of a randomized controlled trial, J Hand Surg (Am), 2009;34:266-272

Bibliographie

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  • Jean-Luc Roux et Amirouche Dahman (préf. Yves Allieu et Guy Foucher), Syndrome du canal carpien : des consultations au bloc opératoire, visite chez un expert, Montpellier, Sauramps médical, , 168 p. (ISBN 979-10-303-0318-6).

Liens externes

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