Tīwaz est la 17e rune du Futhark et la première de la dernière famille de huit runes qui porte aussi son nom. Elle est précédée par Sōwilō et suivi de Berkō. Cette famille de rune est composée de Tīwaz, Berkō, Ehwaz, Mannaz, Laguz, Inguz, Dagaz et Oþila. La famille de Tīwaz est la dernière des trois familles du Futhark, les deux premières étant les familles de Fehu (ou Fraujaz / Freyr) et de Hagalaz.

Tīwaz
Nom
Proto-germaniqueVieil anglaisVieux norrois
*Tē₂waz Tir Týr
Tracé
Vieux futharkFuthorcFuthark récent
Unicode (HTML)

U+16CF
(#5839;)

U+16CF
(#5839;)
ᛏ ᛐ
U+16CF U+16D0
(#5839; #5840;)
Translittération
t
Transcription
t t t, d
API
[t] [t] [t], [d]
Position dans l'alphabet
17 17 12

Le nom de cette rune était Týr en vieux norrois - nom d’un dieu - et Tir en vieil anglais - nom associé à l’Étoile polaire dans un poème runique. Le Codex Vindobonensis 795 donne un nom de lettre correspondant dans l’alphabet gotique sous la forme tyz, restitué en gotique comme teiws (𐍄). *Tīwaz est la forme reconstruite pour le proto-germanique à partir de cette correspondance et du vieux saxon tiu(w).

Cette rune notait à l'origine le son [t].

Poèmes runiques

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Les trois poèmes runiques décrivent cette rune :

Poème runique[1] Traduction en français

Vieux norvégien
ᛏ Tyr es einhendr Asa;
opt verðr smiðr at blasa.


Tyr est l’Ase manchot ;
souvent le forgeron doit souffler.

Vieil islandais
ᛏ Týr er einhendr áss
ok ulfs leifar
ok hofa hilmir.
Mars tiggi.


Tyr est un dieu manchot,
et reste du loup
et prince des temples.

Anglo-saxon
ᛏ Tir biþ tacna sum, healdeð trywa wel
wiþ æþelingas; a biþ on færylde
ofer nihta genipu, næfre swiceþ.


Tir est un signe, il garde bien la confiance
des princes ; il suit toujours son cours
sur l’obscurité de la nuit, sans jamais faillir.

Références

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  1. Poèmes et traduction en anglais sur cette page.