Tyrannosaurus dans la culture
Le tyrannosaure (nom en latin : Tyrannosaurus Rex) est un des dinosaures les plus connus et les plus représentés dans la culture populaire[1].
Impact général
modifierEn 1905, Henry Fairfield Osborn, paléontologue et directeur du Muséum américain d'histoire naturelle, attribue son nom au tyrannosaure en expliquant :
« Je suggère de faire de cet animal le premier d’un nouveau genre. Tyrannosaurus, en référence à sa taille, qui surpasse de loin tout animal terrestre carnivore décrit à ce jour... Cet animal est l’évolution ultime des grands dinosaures carnivores, c’est pourquoi il mérite ce nom aux sonorités royales et féroces que je lui attribue. »
— Henry Fairfield Osborn, The Complete T. rex [2],[n 1]
En décembre de la même année, le New York Times qualifie le dinosaure de « plus formidable animal combattant jamais décrit », « roi de tous les rois du règne animal », « seigneur de guerre absolu sur Terre » et « mangeur d’homme suprême de la jungle »[3],[n 2]. L’année suivante, il est cité comme « le dernier des grands reptiles et le roi parmi eux »[4],[n 3].
En 1927, Charles R. Knight peint l’affrontement d’un tyrannosaure et d’un tricératops pour le musée Field à Chicago[5], qui ancre dans l’imaginaire populaire l’opposition des deux dinosaures[6]. Cette peinture sera par la suite à l’origine de la vocation de Philip John Currie[2].
Le paléontologue Robert Bakker écrit en 2000 que « [le tyrannosaure est] le dinosaure le plus populaire parmi les individus de tous âges, de toutes origines et de toutes nationalités »[1],[n 4].
Cinéma
modifierLe tyrannosaure fait une de ses premières apparitions au cinéma en 1918, dans The Ghost of Slumber Mountain, réalisé et écrit par Willis O'Brien, pionnier des effets spéciaux[7]. Ce film est probablement le premier à dépeindre un affrontement entre un tyrannosaure et un tricératops. Les dinosaures sont alors réalisés en argile, et animés en stop-motion[8].
En 1925, l’adaptation par Harry O. Hoyt du roman Le Monde perdu d’Arthur Conan Doyle comporte aussi des dinosaures animés par O'Brien, notamment un tyrannosaure, qui n’apparaît pourtant pas dans le récit original.
Notes et références
modifierNotes
modifier- (en) « I propose to make this animal the type of the new genus, Tyrannosaurus, in reference to its size, which far exceeds that of any carnivorous land animal hitherto described...This animal is in fact the ne plus ultra of the evolution of the large carnivorous dinosaurs: in brief it is entitled to the royal and high sounding group name which I have applied to it. »
- (en) "the most formidable fighting animal of which there is any record whatever," the "king of all kings in the domain of animal life," "the absolute warlord of the earth," and a "royal man-eater of the jungle."
- (en) « Last of the Great Reptiles and the King of Them All »
- (en) « the most popular dinosaur among people of all ages, all cultures, and all nationalities ».
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tyrannosaurus in popular culture » (voir la liste des auteurs).
- Bakker Robert et Steve Fiffer, Tyrannosaurus Sue : the extraordinary saga of the largest, most fought over T. rex ever found, W.H. Freeman, (ISBN 0-7167-4017-6, OCLC 43555249, lire en ligne), Prologue
- John "Jack" Horner et Don "Dino" Lessem, The Complete T. Rex, New York, Simon & Schuster, , p. 58–62
- (en) « Mining for Mammoths in the Badlands: How Tyrannosaurus Rex Was Dug Out of His 8,000,000 Year old Tomb », The New York Times, , SM1
- (en) « The Prize Fighter of Antiquity Discovered and Restored », The New York Times, , p. 21
- Dean Hannotte, « Charles R. Knight: 'Beloved Muralist' by Alexander Sherman », sur www.charlesrknight.com (consulté le )
- (en) Robert Bakker, The Dinosaur Heresies, New York, Kensington Publishing, , p. 240
- (en) « T. REX - A Dinosaur in Hollywood (2005) » [vidéo], (consulté le )
- (en) Brian Switek, « The Ghost of Slumber Mountain », Smithsonian, (lire en ligne, consulté le )