Tahiti-Pacifique est un magazine polynésien d'information, d'économie et de culture, fondé en 1991, s’appuyant sur une équipe réduite et privilégiant un journalisme d’enquête et d’investigation.

Tahiti-Pacifique
Image illustrative de l’article Tahiti-Pacifique

Pays Drapeau de la Polynésie française Polynésie française
Zone de diffusion Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, France
Langue Français
Périodicité bimensuel
Genre Magazine
Diffusion 5000 ex.
Date de fondation 1991
Ville d’édition Papeete

ISSN 1158-226X
Site web tahiti-pacifique.com

Histoire

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Ce mensuel a été fondé en 1991, par Alex W. du Prel, depuis l'île de Moorea en Polynésie française[1], et pratique un journalisme d’investigation[1],[2]. Le magazine se veut « intéressant, éducatif, distrayant et, pourquoi pas, amusant »[3].

Cette revue s’est employée notamment à mettre en exergue le mode de gestion du territoire et de l'opposition par Gaston Flosse quand celui-ci a présidé la Polynésie française de 1991 à 2004, mais aussi l'affaire « JPK » ou Jean-Pascal Couraud[1]. Elle s’est également montrée critique vis-à-vis des successeurs de Gaston Flosse[4] ou de l’administration française[5].

La Présidence de la République et les services du Premier ministre français, à Paris, sont abonnés au mensuel, selon un article du magazine L'Express en 2000, « pour savoir ce qui se passe à Tahiti »[6].

En 2012, Tahiti-Pacifique est vendu à Albert Moux, contributeur du magazine, et à son groupe de presse Fenua Communication (qui comprend déjà Tahiti Infos et Fenua TV)[7],[8].

En , Bertrand Parent devient rédacteur en chef, poste qui sera par la suite occupé par Luc Ollivier puis Dominique Schmitt[3]. Une équipe renforcée est annoncée, avec passage à une formule hebdomadaire[7],[8].

En , la rédaction opte pour une nouvelle périodicité : le magazine devient bimensuel et sort tous les quinze jours, avec comme slogan « L'information décortiquée ». En , la revue fait peau neuve et change son logo, ainsi que sa charte graphique, plus aérée, et offre à ses lecteurs un format papier plus grand.

En septembre 2021, le magazine annonce son dernier numéro, après 30 ans d'existence, en raison de difficultés économiques accentuées par la crise sanitaire du Covid-19[9]. Le 1er mars 2022, son dernier rédacteur en chef, Dominique Schmitt, lance le site d'information Pacific Pirates Media, présenté comme le successeur de Tahiti-Pacifique[10].

Références

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  1. a b et c Gérard Davet, « A l'ombre des cocotiers », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Fabrice Lhomme, « Alex du Prel, un journaliste d'investigation sous les cocotiers », Mediapart,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Antoine Samoyeau, « 30 ans de Tahiti Pacifique », sur Tahiti Infos, les informations de Tahiti (consulté le )
  4. José-Alain Fralon, « Temaru le pacifique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. « Tahiti Pacifique », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
  6. Eric Conan, « Au royaume de Gaston Ier », L'Express,‎ (lire en ligne)
  7. a et b « Le mensuel Tahiti Pacifique devient hebdomadaire », Polynésie 1re,‎ (lire en ligne)
  8. a et b Cédric Valax, « La deuxième vie de Tahiti Pacifique », Radio 1,‎ (lire en ligne)
  9. « Dernier numéro pour Tahiti Pacifique - Radio1 Tahiti », (consulté le )
  10. Antoine Samoyeau, « Pacific Pirates reprend le flambeau de Tahiti Pacifique », sur Tahiti Infos, les informations de Tahiti (consulté le )

Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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