Tango ballet
Tango ballet est une composition de tango nuevo d'Astor Piazzolla écrite en 1956 comme musique d'accompagnement joué par l'Octeto Buenos Aires pour un court métrage sur la danse, désormais perdu[1]. Le film est oublié, la musique est un énorme succès. La pièce est dédiée à Richard Galliano.
Tango ballet Ballet tango | |
Genre | Tango nuevo |
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Nb. de mouvements | 6 |
Musique | Astor Piazzolla |
Effectif | Deux bandonéons, deux violons, un violoncelle, une contrebasse, une guitare électrique et un piano |
Durée approximative | 0 h 13 min 20 s |
Dates de composition | 1956 |
Dédicataire | Richard Galliano |
Création | 1956 Buenos Aires Argentine |
Interprètes | Octeto Buenos Aires |
Versions successives | |
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Enregistrements
modifierPiazzolla était un maître du bandonéon. Il a élargi le sextuor traditionnel de tango (deux bandonéons, deux violons, une basse et un piano) pour y inclure le violoncelle et la guitare électrique et a formé l'Octeto Buenos Aires en 1955. C'est pour cette formation que Piazzolla a composé, en 1956, son Tango ballet, une suite programmatique qui a ensuite été transcrite pour orchestre et pour quatuor à cordes. L'enregistrement est paru sur l'album Astor Piazzolla. 1944 -1964. 20 años de vanguardia con sus conjuntos sur le label Philips en 1964[2]. Il existe depuis de nombreux enregistrements notamment de la transcription pour quatuor à cordes, quatuor d'accordéon ou quintette à vent. On notera entre autres l'enregistrement par le chef d'orchestre letton et violoniste Gidon Kremer et l'ensemble Kremer-ata-Baltica. En plus d'une excellente interprétation du Tango ballet, ils jouent également le Concierto del Angel et Tres piezas para orquesta de camara.
La musique évoque l'essence poignante de l'ethos du tango dans un récit en six scènes : introduction, la rue, rencontre / oubli, cabaret, solitude, la rue à nouveau. Elle est aussi arrangée pour sextuor en 1989.
Structure
modifierLa pièce comprend 6 mouvements enchaînés en continu :
- Introducción - Titulos
- La Calle
- Encuentro Olvido
- Cabaret
- Soledad
- La Calle final - Allegro
L'œuvre, dont la forme et le programme ressemblent vaguement à An American in Paris (1928) de Gershwin pour orchestre, se déroule selon un schéma rapide-lent-rapide-lent-rapide, Encuentro et Soledad constituant les sections lentes[1].
Notes et références
modifier- (en) Dr. Howard Pollack, University of Houston, « Tango ballet », dans Apollo Chamber Players, Piazzolla Centennial Program notes, (lire en ligne [PDF]).
- Astor Piazzolla. 1944 -1964. 20 años de vanguardia con sus conjuntos sur MusicBrainz.
Liens externes
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