Tatami (film, 2023)

Film réalisé par Guy Nattiv and Zar Amir Ebrahimi

Tatami est un film dramatique américain et géorgien réalisé par Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv (en) et sorti en 2023[1],[2].

Tatami

Réalisation Zar Amir Ebrahimi
Guy Nattiv
Scénario Guy Nattiv
Elham Erfani
Musique Dascha Dauenhauer
Acteurs principaux

Arienne Mandi
Zar Amir Ebrahimi
Ash Goldeh

Pays de production Drapeau de la Géorgie Géorgie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 103 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le film suit la judoka iranienne Leila Hosseini qui participe aux championnats du monde à Tbilissi, en Géorgie. Elle et son entraineuse Maryam Ghanbari visent la médaille d'or. Mais en finale, elle risque d'être opposée à une athlète israélienne, ce que les autorités iraniennes veulent à tout prix éviter. Les deux femmes vont subir de fortes pressions pour que Leila feigne une blessure et déclare forfait.

Synopsis

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Leila Hosseini veut devenir championne du monde de judo à l'occasion des championnats qui se déroulent à Tbilissi. Elle remporte plusieurs combats. Chez elle, son mari, son jeune fils et sa famille la soutiennent avec enthousiasme. Mais elle risque d'affronter en finale Shani Lavi, une judoka israélienne. L'entraineuse de Leila, Maryam Ghanbari, reçoit alors un appel téléphonique de la fédération iranienne de judo : Leila doit feindre de s'être blessée et déclarer forfait.

D'abord surprise, Maryam finit par transmettre cet ordre à Leila, qui refuse catégoriquement. Les pressions se font de plus en plus fortes sur les deux femmes, et leurs familles restées en Iran sont directement menacées. Les relations entre les deux femmes se tendent, Maryam cesse de conseiller et de soutenir Leila pendant ses combats, et une violente dispute entre les deux femmes attire l'attention des officielles de la Fédération internationale de judo, Stacey Travis et Jean Claire Abriel. Exaspérée, Leila se cogne violemment la tête à plusieurs reprises contre le miroir des toilettes, s'entaillant profondément le front. Perturbée par les pressions exercées sur elle, Leila est moins concentrée pendant ses combats, ce qui n'échappe pas aux deux journalistes qui les commentent. Elle continue néanmoins à gagner.

À Téhéran, la police se rend au domicile de Leila pour arrêter son mari, mais celui-ci parvient à s'échapper avec leur jeune fils et prend la route vers la frontière. Les parents de Leila sont arrêtés et son père est contraint à enregistrer une vidéo dans laquelle il supplie sa fille d'obéir. Les officielles de la fédération internationale interrogent Leila, qui confirme être victime de menaces. Elles la placent sous la protection d'un garde du corps. Leila finit par perdre face à une judoka géorgienne. La judoka israélienne perd aussi en demi-finale. Les diplomates iraniens tentent de forcer Maryam à monter dans le car les ramenant vers l'Iran, mais celle-ci se sauve et demande l'aide de Stacey Travis et Jean Claire Abriel. Le mari de Leila a réussi à passer la frontière. Ils obtiennent l'asile politique en France.

Un an plus tard, Leila, toujours coachée par Maryam, participe à une nouvelle compétition internationale, mais cette fois dans l'équipe des réfugiés de la Fédération internationale.

Fiche technique

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Distribution

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Accueil

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Accueil critique

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Sur le site Allociné, le film obtient une note moyenne de 3.8/5, basée sur 27 critiques[3].

Notes et références

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  1. Nicolas Rieux, « Tatami de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv : la critique du film », sur Mondociné, (consulté le ).
  2. Adrien Corbeel, « Au BRIFF, le thriller Tatami met l’autoritarisme au tapis », sur RTBF, (consulté le ).
  3. « Critiques presse pour le film Tatami », sur Allociné (consulté le )

Liens externes

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