Tchetverikov ARK-3
hydravion
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Tchetverikov ARK-3
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| Constructeur | .svg){kind=small} Tchetverikov (en)
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|---|---|
| Rôle | Hydravion de reconnaissance |
| Statut | Retiré du service |
| Premier vol | |
| Nombre construits | 2 |
| Équipage | |
| 5 | |
| Motorisation | |
| Moteur | M-25A |
| Nombre | 2 |
| Type | Moteur en étoile à 9 cylindres |
| Puissance unitaire | 730 ch (545 kW) |
| Dimensions | |
| Envergure | 20,00 m |
| Longueur | 14,60 m |
| Surface alaire | 59,50 m2 |
| Masses | |
| À vide | 3 640 kg |
| Maximale | 5 600 kg |
| Performances | |
| Vitesse de croisière | 260 km/h |
| Vitesse maximale | 320 km/h |
| Plafond | 9 000 m |
| Rayon d'action | 750 km |
| Armement | |
| Interne | 2 mitrailleuses |
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Le Tchetverikov ARK-3 est un hydravion à coque conçu dans les années 1930 pour la reconnaissance et le transport en condition polaire. C'est un monoplan de conception mixte (fuselage métallique et ailes en bois) à aile haute et doté de deux moteurs à piston montés en tandem sur un pylône central au-dessus de la cabine de pilotage[1]. Deux prototypes sont construits mais tous deux détruits lors d'essais en vol[2].
Origine modifier
Igor Tchetverikov conçoit entre 1928 et 1930 auprès du Glavsevmorpout le projet d'un hydravion de reconnaissance adapté aux conditions arctiques. Après validation par les autorités soviétiques, un premier prototype est construit et présenté pour essais en à Sébastopol.
Prototypes modifier
- ARK-3-1 : prototype équipé de deux moteurs M-25 de 710 ch (530 kW). L'avion, malgré une vocation civile, est équipé de poste de tir à l'avant et en position dorsale. Il établit le un record d'altitude international à 9 190 m avec 1 000 kg de charge utile. À la suite de ce record, la marine soviétique commande une pré-série de 5 appareils. Lors d'un amerrissage violent, le pylône de support des moteurs se rompt, entraînant la mort du pilote[3].
- ARK-3-2 : second prototype équipé de moteurs M-25A de 730 ch (545 kW), d'une coque allongée et de postes de tir fermés. Son premier vol a lieu en . Un accident similaire à celui du ARK-3-1 entraîne l'abandon du programme[3].
Notes et références modifier
- Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les Avions, t. 4 : La Seconde Guerre mondiale, U.S.A., Japon, U.R.S.S., etc, Paris - Bruxelles, Elsevier, , 324 p. (ISBN 2-8003-0395-6), p. 217
- (en) Justin D. Murphy et Matthew A. McNiece, Military Aircraft, 1919-1945 : An Illustrated History of Their Impact, ABC-CLIO, , 348 p. (ISBN 978-1-85109-498-1 et 1-85109-498-9, lire en ligne), p. 231
- « Chetverikov ARK-3 », L'encyclopédie illustrée de l'aviation, no 57, , p. 1139
Bibliographie modifier
- Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les avions, t. 4 : La Seconde Guerre mondiale - U.S.A., Japon, U.R.S.S., etc..., Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », (ISBN 2-8003-0277-1), p. 217.
