La tecarthérapie, terme formé du grec therapeía (« cure ») et "TECAR" acronyme de Transfert Energy Capacitif And Résistif, désigne une technique qui utilise les ondes radio pour traiter les tissus endommagés. Cette technique est utilisée par certains kinésithérapeutes et chiropracteurs, notamment dans le domaine sportif[1]. On retrouve également cette pratique dans le milieu du soin esthétique[2]. Elle ne fait l'objet à ce jour d'aucune validation scientifique[3].

Historique

modifier

Le terme « Técar » apparait en Italie en 1995 lors de la réalisation de protocoles de rééducation employant des radio-fréquences[3].

Le terme Técar signifie « transfert électrique capacitif et résistif ». C’est une technologie qui agit par diathermie : une chaleur d'origine électrique est introduite dans l'organisme[réf. nécessaire].

Le premier appareil de radiofréquence à visée thérapeutique est créé par la société INDIBA sous le nom de Recuperador Celular (récupérateur cellulaire) et Regenerador electrónico (régénérateur électronique). Par la suite, de nombreux noms ont été utilisés pour désigner de manière générique la technologie de INDIBA ; l'un d'eux, TECAR,  est devenu le nom générique.

Caractéristiques

modifier

Les équipements de tecarthérapie consistent à générer un courant de radiofréquence à ondes longues dans le spectre des hautes fréquences, transmis au corps humain par le biais d’accessoires de contact mobiles ou fixes. Le praticien pose sur le patient une électrode fixe, de retour, et, dans sa main, il tient une autre électrode, mobile[3].

Efficacité

modifier

L'efficacité de cette méthode n'est pas prouvée[3].

Notes et références

modifier
  1. « Mais qui es-tu, la tecarthérapie ? », sur SOFOOT.com (consulté le )
  2. Narjasse Kerboua et Narjasse Kerboua, « La Técarthérapie, un nouveau courant technologique aux petits soins à Marseille », sur Made in Marseille, (consulté le )
  3. a b c et d Raphaël Vincent, « La Técar thérapie à l’heure de la pratique factuelle : une revue exploratoire », Kinésithérapie, la Revue, vol. 20, no 221,‎ , p. 10–19 (ISSN 1779-0123, DOI 10.1016/j.kine.2020.03.004, lire en ligne, consulté le ).