Tentative d'assassinat d'Abdel Fattah al-Burhan

La tentative d'assassinat d'Abdel Fattah al-Burhan, dirigeant de facto du Soudan, président de son Conseil de souveraineté de transition et chef des Forces armées soudanaises (FAS), survient le à Jubayt (en), dans l'État de la Mer-Rouge, dans l'est du Soudan. L'attaque est commise à l'aide de drones, lors d'une cérémonie de remise de diplômes militaires[1].

Tentative d'assassinat d'Abdel Fattah al-Burhan
Image illustrative de l’article Tentative d'assassinat d'Abdel Fattah al-Burhan
Abdel Fattah al-Burhan en 2019.

Localisation Jubayt (en), État de la Mer-Rouge (Drapeau du Soudan Soudan)
Cible Abdel Fattah al-Burhan
Date
Type Attaque de drone
Morts 5
Blessés Plusieurs
Auteurs présumés FSR (selon les forces armées soudanaises)
Islamistes (selon les FSR)

Contexte

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Le , les Forces de soutien rapide (FSR) paramilitaires soudanaises lancent des attaques contre le gouvernement d'al-Burhan, déclenchant une guerre civile[2]. Al-Burhan est bloqué au quartier général des FAS dans la capitale, Khartoum, jusqu'en août 2023, lorsqu'une opération des FAS lui permet d'évacuer vers Port-Soudan, où il est basé depuis lors[3],[4].

Tentative d'assassinat

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Abdel Fattah Al-Burhan assiste à une cérémonie dans une base militaire de Jubayt (en), dans l'État de la Mer-Rouge, lorsque deux drones frappent l'installation après la fin de la cérémonie, tuant cinq personnes et en blessant plusieurs autres[5],[6]. Les morts comprennent deux des gardes du corps d'Al-Burhan et trois cadets militaires[7]. Al-Burhan, qui est considéré comme la cible principale, survit et est évacué[8]. Selon le porte-parole des FAS, Nabil Abdallah, il n'est pas blessé[9].

La tentative d'assassinat a lieu un jour après que le ministère soudanais des Affaires étrangères (en) annonce qu'il participera à des négociations avec les FSR en Suisse en août. Les FSR affirment être ouvertes à des négociations avec la junte mais pas avec des islamistes faisant partie de la fonction publique[10].

Après la tentative d'assassinat, Al-Burhan s'adresse au public lors de la cérémonie, déclarant qu'il exclut toute négociation avec les FSR et que « nous ne reculerons pas, nous ne nous rendrons pas et nous ne négocierons pas »[11].

Responsabilité

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Les Forces armées soudanaises (FAS) accusent les Forces de soutien rapide (FSR) d'être responsables de l'attaque, mais ces derniers nient toute responsabilité et accusent les islamistes (en)[12],[13], en particulier la brigade El Baraa Ibn Malik, dans le cadre de luttes intestines entre les FAS et leurs alliés.

Notes et références

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  1. (en) « Sudan's military leader survives drone strikes - army », sur BBC News,
  2. (en) « Fighting between Sudan military rivals enters a second day, with dozens dead », sur CNN,
  3. (en) « Sudan's Al-Burhan heads first cabinet meeting since conflict erupted », sur Africanews,
  4. (en) « Al-Burhan inspects Sudanese troops in Omdurman following repelled RSF attack », sur Sudan Tribune,
  5. (en) « Sudan: General Al Burhan survives drone assassination attempt in Gebit », sur Agenzia Nova,
  6. (en) « Sudan’s military leader survives a drone strike that killed 5, says the army », sur Associated Press,
  7. (en) « Sudan’s El Burhan defiant after surviving drone strike », sur Radio Dabanga,
  8. (en) « Sudan Army Chief Survives Deadly Drone Strike On Base », sur Barron's,
  9. (en) « Sudan army reports failed assassination bid on junta head », sur African Press Agency,
  10. (en) « Sudan: Army chief Burhan survives assassination attempt », sur Middle East Monitor,
  11. « Le chef de l’armée échappe à une attaque de drone meurtrière sur une base », sur La Presse,
  12. (en) « Sudan's army chief Burhan defiant after drone strikes army base », sur Reuters,
  13. (en) « Drones Target Sudan Army Base During Top General’s Visit », sur The New York Times,