Théodora de Grèce (1906-1969)

femme politique grecque

Théodora de Grèce (en grec : Θεοδώρα της Ελλάδας / Theodóra tis Elládas et en allemand : Theodora von Griechenland), princesse de Grèce et de Danemark puis, par son mariage, margravine de Bade, est née le à Tatoï, en Grèce, et morte le à Constance en Allemagne de l'Ouest. Épouse du margrave Berthold, prétendant au trône de Bade, c'est une princesse gréco-allemande.

Théodora de Grèce
(el) Θεοδώρα της Ελλάδας
(de) Theodora von Griechenland
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de la princesse Théodora par László (1928).

Titre

Épouse du prétendant au trône de Bade


(32 ans, 2 mois et 10 jours)

Prédécesseur Marie-Louise de Hanovre
Successeur Valérie de Habsbourg-Toscane
Biographie
Titulature Margravine de Bade
Princesse de Grèce et de Danemark
Dynastie Maison de Glücksbourg
Naissance
Tatoï (Grèce)
Décès (à 63 ans)
Constance (Allemagne de l'Ouest)
Sépulture Salem
Père André de Grèce
Mère Alice de Battenberg
Conjoint Berthold de Bade
Enfants Marguerite de Bade
Maximilien de Bade
Louis de Bade

Deuxième des cinq enfants d'André de Grèce et d'Alice de Battenberg, la princesse Théodora passe une enfance heureuse entre Athènes et Corfou. Ses premières années sont cependant marquées par les guerres balkaniques (1912-1913), la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la guerre gréco-turque (1919-1922). Pour la jeune fille et ses proches, ces conflits ont des conséquences dramatiques puisqu'ils aboutissent à leur bannissement en Suisse (entre 1917 et 1920), puis en France et au Royaume-Uni (de 1922 à 1936). Durant leur exil, Théodora et les siens dépendent de la générosité de leur parentèle étrangère, et notamment de Marie Bonaparte (qui leur offre un logement à Saint-Cloud) et d'Edwina Ashley (qui les soutient financièrement).

À la fin des années 1920, la mère de Théodora est frappée d'une crise mystique qui conduit à son internement dans un hôpital psychiatrique suisse. Peu de temps après, en 1931, Théodora épouse le margrave Berthold de Bade, fils du chancelier impérial Max de Bade. Le couple s'installe alors au château de Salem, où Berthold dirige une école avec le pédagogue Kurt Hahn. La princesse y donne naissance à trois enfants : Marguerite (1932), Maximilien (1933) et Louis (1937). Opposés à l'idéologie nazie, Théodora et son époux gardent leurs distances avec le Troisième Reich, ce qui n'empêche pas Berthold de s'engager dans la Wehrmacht au début de la Seconde Guerre mondiale. Ébranlée par le conflit, qui divise sa famille en deux camps ennemis, Théodora s'investit dans la Croix-Rouge allemande et d'autres organisations charitables.

La défaite de l'Allemagne et son occupation par les Alliés amènent de nouveaux bouleversements dans la vie de Théodora et de Berthold. Préservé des exactions soviétiques, qui causent la mort de plusieurs de ses cousins, le couple subit l'ostracisme de la famille royale britannique au moment du mariage du prince Philippe, petit frère de Théodora, avec Élisabeth du Royaume-Uni (1947). Au fil des années, le couple est néanmoins réintégré dans la vie du gotha européen, comme l'illustre, par exemple, sa participation au couronnement d'Élisabeth II (1953) ou au mariage de Juan Carlos et Sophie (1962). Victime de problèmes cardiaques, Théodora meurt six ans après son mari, en 1969.

Famille

modifier
Portrait d'un homme en uniforme militaire de couleur kaki. Portrait assis d'une jeune femme portant une robe claire avec un large décolleté.
Portraits d'André de Grèce (1913) et d'Alice de Battenberg (1907) par Philip de László.

La princesse Théodora est la deuxième fille du prince André de Grèce (1882-1944) et de son épouse la princesse Alice de Battenberg (1885-1969). Par son père, elle est la petite-fille du roi Georges Ier de Grèce (1845-1913) et de la grande-duchesse Olga Constantinovna de Russie (1851-1926) tandis que, par sa mère, elle descend du prince Louis de Battenberg (1854-1921), marquis de Milford Haven, et de la princesse Victoria de Hesse-Darmstadt (1863-1950). Théodora a donc la particularité généalogique d'être à la fois l'arrière petite-fille du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé le « beau-père de l'Europe », et l'arrière arrière petite-fille de la reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901), connue comme la « grand-mère de l'Europe ».

Théodora a trois sœurs, les princesses Marguerite (1905-1981), Sophie (1914-2001) et Cécile de Grèce (1911-1937), ainsi qu'un frère cadet, le prince Philippe (1921-2021), duc d'Édimbourg et époux de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni (1926-2022).

Les 15 et , la princesse épouse, civilement puis religieusement, à Baden-Baden, en Allemagne, le margrave Berthold de Bade (1906-1963), fils du chancelier impérial Max de Bade (1867-1929) et de son épouse la princesse Marie-Louise de Hanovre (1879-1948). De ce mariage naissent trois enfants :

Biographie

modifier

Une enfance marquée par les guerres et l'exil

modifier

Entre la Grèce et l'étranger

modifier
Photographie en couleur d'une grande villa située dans un environnement boisé.
Le palais de Tatoï (2008), lieu de naissance de Théodora.

Deuxième fille du prince André de Grèce et de la princesse Alice de Battenberg, la princesse Théodora voit le jour au palais de Tatoï, près d'Athènes[N 1], le [1],[2]. Au moment de sa naissance, son père est en voyage en Espagne, où il représente la famille royale de Grèce à l'occasion du mariage du roi Alphonse XIII d'Espagne avec la princesse Victoire-Eugénie de Battenberg, cousine d'Alice[1],[3]. Baptisée Théodora en l'honneur de la fameuse impératrice byzantine[4] mais surnommée « Dolla » par sa famille[1],[2], l'enfant grandit au sein d'un foyer uni[5], déjà composé d'une petite fille, Marguerite (née en 1905)[6], et qui s'élargit encore avec l'arrivée des princesses Cécile (née en 1911)[7],[8] et Sophie (née en 1914)[9]. Avec leur mère, Théodora et ses sœurs communiquent en anglais, mais elles utilisent aussi le français, l'allemand et, bien sûr, le grec avec leurs proches et leurs gouvernantes[10]. C'est d'ailleurs en grec et en anglais que les princesses sont scolarisées en premier lieu[11].

La petite enfance de Théodora est marquée par l'instabilité que connaît la Grèce au début du XXe siècle[12],[13]. Las des attaques de la presse et de l'opposition, André et Alice trouvent refuge dans les voyages et passent l'essentiel de la période 1907-1908 en dehors des frontières de leur pays[13]. Avec leurs filles, ils séjournent ainsi au Royaume-Uni, en Allemagne, à Malte et en Russie[13], où ils retrouvent leur nombreuse parentèle : le roi Édouard VII de Grande-Bretagne (oncle d'André)[13], le grand-duc Ernest-Louis de Hesse-Darmstadt (oncle d'Alice)[14], la tsarine Alexandra Féodorovna de Russie (tante d'Alice et cousine d'André)[15], le prince et la princesse de Battenberg (parents d'Alice)[16], etc. C'est à cette époque que Théodora et Marguerite font la connaissance de leurs jeunes oncle et tante maternels, Louis (âgé de 7 ans) et Louise de Battenberg (âgée de 17 ans), dont ils ne tardent pas à devenir très proches[17].

En 1909, survient le « coup de Goudi », un putsch militaire organisé contre le gouvernement du roi Georges Ier, grand-père de Théodora[18]. Peu après cet événement, le prince André et ses frères sont contraints à démissionner de l'armée[19]. Préoccupés par l'évolution politique de leur pays, André et Alice trouvent une nouvelle fois refuge à l'étranger et séjournent en Grande-Bretagne, en France et en Hesse[20]. Après avoir un temps envisagé l'exil, le couple revient vivre en Grèce, où naît sa troisième fille[8]. À cette époque, Théodora est décrite par sa grand-mère maternelle comme une petite fille drôle et pleine d'imagination, mais aussi très étourdie[21].

Des guerres balkaniques à la Première Guerre mondiale

modifier
Photographie en noir et blanc d'une petite fille aux cheveux clairs appuyant son visage sur ses mains.
Théodora, en 1910.

En 1912-1913, la Grèce est engagée dans les guerres balkaniques, qui opposent successivement le pays à l'Empire ottoman et à la Bulgarie. Rappelé dans l'armée, le prince André sert dans l'état-major du diadoque Constantin tandis que la princesse Alice œuvre comme infirmière auprès des soldats blessés[22],[23]. Trop jeunes pour suivre leurs parents, Théodora et ses sœurs passent, quant à elles, la durée du conflit à Athènes[24], à l'exception d'un bref séjour à Thessalonique en [25]. La Grèce sort des guerres balkaniques considérablement agrandie[26], mais le conflit aboutit aussi à la disparition de Georges Ier, assassiné en [27],[28],[29]. La mort du roi des Hellènes provoque des changements importants dans la vie de Théodora et de ses proches ; dans son testament, le souverain lègue en effet le palais corfiote de Mon Repos à André[30],[31]. Après des années à vivre dans l'orbite du monarque, dans les palais d'Athènes et de Tatoï[32],[33], André et les siens accèdent donc finalement à leur propre résidence[30],[31].

La paix revenue, André, Alice et leurs filles repartent à l'étranger en . Après un passage en Allemagne, ils séjournent au Royaume-Uni, chez les grands-parents maternels de Théodora. Pour les petites princesses, ce voyage est notamment l'occasion de visiter la cathédrale Saint-Paul et le zoo de Londres avec leurs parents[34]. Rentrée en Grèce le [34], la famille est ensuite retenue dans le pays par la quatrième grossesse d'Alice puis, surtout, par le déclenchement de la Première Guerre mondiale[9]. La Grèce ayant proclamé sa neutralité[35],[36], ce nouveau conflit ne touche d'abord guère Théodora et ses proches: elle et ses sœurs passent ainsi l'été 1914 à Corfou, où elles profitent du soleil et de la mer durant quatre mois[37].

Les choses changent à mesure que la guerre s'immisce dans la vie du pays[38]. Stationné à Thessalonique avec sa garnison, André est ainsi confronté à l'occupation de la ville par les Alliés en [39],[40]. Peu de temps après, en décembre, l'armée serbe en déroute trouve refuge à Corfou[41], conduisant Alice et ses filles à abandonner Mon Repos pour la capitale[42]. Au fil des mois, les menaces contre les membres de la dynastie se multiplient[43]. En , un incendie criminel frappe le domaine de Tatoï, alors que le roi s'y trouve avec son épouse et plusieurs de leurs enfants[43],[44],[45]. Surtout, le suivant, la marine française bombarde le palais royal d'Athènes, obligeant Théodora et ses sœurs à se refugier dans les caves avec leur mère[46],[47],[48].

L'exil suisse

modifier
Photographie en noir et blanc d'une femme portant un diadème, entourée de trois petites filles et tenant sur ses genoux un bébé.
La princesse Alice de Battenberg entourée de ses quatre filles (1914).

En , le roi Constantin Ier est finalement déposé et chassé de Grèce par les Alliés, qui le remplacent sur le trône par son deuxième fils, le jeune Alexandre Ier[49],[50]. Quinze jours plus tard, la famille de Théodora est à son tour poussée à l'exil afin de soustraire le nouveau monarque de toute influence de ses proches[51],[52]. Contraint à résider en Suisse alémanique, le petit groupe séjourne d'abord dans un hôtel de Saint-Moritz[53],[54], avant de s'établir à Lucerne[55], où il vit dans l'incertitude de l'avenir[56].

L'exil n'est cependant pas la seule source d'inquiétude pour la famille[56]. Avec la chute de l'Empire tsariste en 1917, plusieurs parents de Théodora sont assassinés en Russie. C'est notamment le cas de deux de ses oncles paternels (les grands-ducs Paul Alexandrovitch et Georges Mikhaïlovitch), d'un de ses grands-oncles paternels (le grand-duc Dimitri Constantinovitch) et de deux de ses grands-tantes maternelles (la tsarine Alexandra et la grande-duchesse Élisabeth)[57],[58]. Peu de temps après ces événements, la famille grand-ducale de Hesse, à laquelle Théodora est étroitement apparentée par sa mère, est renversée en même temps que toutes les autres dynasties allemandes au cours de l'hiver 1918-1919[59]. La famille exilée connaît des problèmes de santé, plusieurs de ses membres contractant la grippe en 1920[60].

Début 1919, Théodora retrouve sa grand-mère paternelle, la reine douairière Olga, épargnée par les Bolcheviks grâce à l'intervention de la diplomatie danoise[60],[61],[62]. Dans les mois qui suivent, la petite fille renoue, par ailleurs, avec ses grands-parents maternels[63], que la guerre a obligés à abandonner le nom de Battenberg pour celui de Mountbatten[64]. Pour l'adolescente, qui forme désormais un tandem avec sa sœur aînée Marguerite[65], l'exil n'est donc pas uniquement synonyme de tristesse : c'est aussi l'occasion de longues réunions familiales et de promenades en montagne[66].

Une longue période d'errance

modifier

Un bref retour en Grèce

modifier

Le , le roi Alexandre Ier, cousin de Théodora, est mordu par un singe domestique lors d'une promenade à Tatoï. Mal soigné, il contracte une septicémie, qui l'emporte le , sans qu'aucun membre de sa famille ne soit autorisé à se rendre à son chevet[67],[68]. La mort du souverain provoque alors une violente crise institutionnelle en Grèce. Déjà englué, depuis 1919, dans une nouvelle guerre contre la Turquie, le Premier ministre Elefthérios Venizélos perd les élections législatives de . Humilié, l'homme politique crétois se retire à l'étranger tandis qu'un référendum rappelle Constantin Ier sur le trône[69].

Vue d'une demeure de style néo-classique.
Le palais de Mon Repos, à Corfou (2012).

Le prince André ayant été reçu triomphalement à Athènes le , son épouse et ses quatre filles le rejoignent quelques jours plus tard[70]. Théodora revient alors vivre à Corfou avec les siens. Dans le même temps, la princesse Alice découvre qu'elle est à nouveau enceinte[71]. Le , la famille s'agrandit donc encore avec la venue au monde du prince Philippe, futur duc d'Édimbourg[72]. La joie qui entoure cette naissance est cependant obscurcie par l'absence du prince André, qui a rejoint les forces grecques en Asie mineure[73]. Malgré l'inquiétude liée à la guerre, Théodora et ses sœurs profitent de la vie à Mon Repos, où elles reçoivent la visite de leur grand-mère maternelle et de leur tante Louise au printemps 1922[74]. Dans le parc du palais, construit sur un cimetière antique, les princesses s'adonnent à l'archéologie et découvrent quelques poteries, des pièces en bronze et des ossements[75].

Durant cette période, Théodora et ses sœurs participent aussi, pour la première fois, aux grands événements mondains qui ponctuent la vie des familles royales. En , les princesses assistent ainsi, à Athènes, au mariage de leur cousine Hélène de Grèce avec le prince héritier Carol de Roumanie[71]. Surtout, en , elles se rendent au Royaume-Uni pour être demoiselles d'honneur lors des noces de leur oncle Louis Mountbatten avec la richissime Edwina Ashley[76],[77].

La défaite militaire de la Grèce face à la Turquie et les troubles politiques qu'elle occasionne bouleversent cependant la vie de Théodora et de sa famille. En , Constantin Ier abandonne définitivement le trône au profit de son fils aîné, Georges II[78],[79]. Un mois plus tard, le prince André est arrêté avant d'être jugé par un tribunal militaire, qui le déclare responsable de la défaite de la Sakarya. Sauvé de l'exécution par l'intervention des chancelleries étrangères, le prince est condamné au bannissement et à la dégradation. Après une brève halte à Corfou, où est organisée la destruction des papiers de la famille[80], le prince et ses proches quittent précipitamment la Grèce à bord du HMS Calypso début [81],[82],[83].

Entre le Royaume-Uni et la France

modifier
Photographie en noir et blanc montrant un homme assis derrière un canapé sur lequel sont assises trois femmes portant chapeaux.
Théodora entourée de sa mère (à gauche) et de sa sœur Marguerite avec leur père (à droite), en 1922.

Après un périple de plusieurs semaines, qui les mène successivement en Italie, en France et au Royaume-Uni[84], Théodora, ses parents et ses frère et sœurs s'installent à Saint-Cloud, en 1923[85]. Logés dans une maison attenante à celle de la princesse Marie Bonaparte (épouse de Georges de Grèce), au no 5 de la rue du Mont-Valérien[85], les princes hellènes dépendent, durant sept ans, de la générosité de celle-ci[86],[87],[88] et de deux autres tantes de Théodora : d'abord Nancy Stewart (épouse de Christophe de Grèce)[89],[90] puis surtout Edwina Ashley (épouse de Louis Mountbatten)[91],[92]. Marie Bonaparte finance ainsi les études de ses neveux[93] tandis qu'Edwina Ashley prend l'habitude d'offrir à ses nièces ses vêtements « usagés »[94],[95]. De fait, les parents des adolescentes n'ont plus guère de revenus et les enfants sont les témoins réguliers de leurs problèmes d'argent et de leur difficulté à maintenir une maison dont les domestiques aux origines diverses passent leur temps à se quereller[96].

Déchues de leur nationalité grecque après la proclamation de la République hellénique (en ), Théodora et sa famille reçoivent des passeports danois de leur cousin le roi Christian X[97],[98]. Désormais en âge de se marier, la princesse et sa sœur Marguerite quittent régulièrement la France pour la Grande-Bretagne, où elles résident chez leur grand-mère maternelle, la marquise de Milford Haven[99]. Avec leur tante Louise, qui remplace de plus en plus leur mère dans son rôle de chaperonne et de confidente[100], les deux jeunes filles assistent à la plupart des divertissements qui marquent la vie de la bonne société britannique durant les années 1920 : bals et thés dansants, anniversaires princiers et garden parties à Buckingham, matchs de criquets et courses de chevaux, etc[101]. Les deux princesses profitent également de leurs séjours londoniens pour rendre visite à leur nombreuse parentèle, comme leur grand-mère paternelle, la reine Olga Constantinovna de Russie, qui est l'hôte régulière de la reine Alexandra à Sandringham[102]. Cependant, l'absence de fortune des jeunes filles et leur situation d'exilées n'attirent guère les prétendants[103]. Ainsi, en 1930, aucune d'entre elles n'a encore trouvé de fiancé[104]. Cela ne les empêche pas de se réjouir du sort de leur tante Louise lorsque celle-ci est demandée en mariage par le futur Gustave VI Adolphe de Suède, en [105].

L'internement de la princesse Alice et le mariage des sœurs de Théodora

modifier
Esquisse représentant une femme aux cheveux courts.
La princesse Alice par Philip de László (1922).

Théodora, Marguerite et Philippe passent l'été 1928 en Roumanie. Invités par la princesse Hélène de Grèce, dont le fils Michel Ier a le même âge que Philippe, les deux jeunes filles et leur petit frère séjournent plusieurs semaines à Sinaïa[106],[107]. À l'époque, le régent Nicolas de Roumanie est encore célibataire et Hélène aimerait le voir épouser l'une de ses proches, mais ses projets pour son beau-frère n'aboutissent à rien[108].

Quelques mois après ce voyage, Alice de Battenberg commence à souffrir de problèmes psychologiques. Frappée par une crise mystique, la princesse se persuade qu'elle possède des pouvoirs de guérison. Elle se prend ensuite pour une sainte et se déclare bientôt la fiancée de Jésus[109]. Désemparé par la situation, le père de Théodora prend finalement la décision de faire interner son épouse[110]. Il profite alors du séjour de sa famille à Darmstadt, en Allemagne, en , pour envoyer Alice dans un hôpital psychiatrique situé à Kreuzlingen, en Suisse[111].

Dans les mois qui suivent ce malheureux événement, les trois sœurs de Théodora se marient successivement à des princes allemands[10],[112],[113] : Sophie avec Christophe de Hesse-Cassel en [114] ; Cécile avec Georges-Donatus de Hesse-Darmstadt en [115] et Marguerite avec Gottfried de Hohenlohe-Langenbourg en [116]. Théodora est ainsi la dernière des quatre à rester célibataire[117].

Installation en Allemagne

modifier

Mariage et installation à Salem

modifier
Portrait d'un homme moustachu en costume sombre et d'une femme portant un voile de mariée blanc.
Berthold et Théodora lors de leur mariage (1931).

En , Théodora se fiance au margrave Berthold de Bade[118]. Fils du dernier chancelier de l'Empire allemand et héritier du grand-duché de Bade depuis , le jeune homme est à la tête d'une fortune conséquente. Homme de culture, il vit à Salem, où son père a fondé une école avec l'aide de son secrétaire, Kurt Hahn, en 1920[119],[120],[121]. Le , Théodora et Berthold s'unissent, au cours de deux cérémonies luthérienne et orthodoxe, au Neues Schloss de Baden-Baden, ce qui donne lieu à une grande réunion familiale, à laquelle Alice de Battenberg ne peut assister[120],[122],[123]. Après la cérémonie, les jeunes mariés se rendent en lune de miel à Capri, en Italie, où ils sont les hôtes du poète suédois Axel Munthe[120].

De retour en Allemagne, le couple s'installe au château de Salem, une ancienne abbaye cistercienne transformée en résidence princière après sa sécularisation en 1803[124],[125],[126],[127]. Le margrave et la margravine ne tardent pas y donner naissance à trois enfants : Marguerite (née en 1932)[128], Maximilien (né en 1933) et Louis (né en 1937)[117],[129]. Préoccupée par le sort de sa mère, Théodora lui rend plusieurs fois visite à Kreuzlingen, mais la princesse ne reçoit pas toujours sa fille chaleureusement[130]. Consciente que son petit frère vit une existence chaotique depuis l'internement de leur mère, Théodora obtient par ailleurs que Philippe soit scolarisé à Salem et qu'il vienne vivre auprès d'elle et de son époux, en 1933[131],[132],[133]. La montée du nazisme en Allemagne la conduit cependant à revenir sur sa décision et à renvoyer l'adolescent au Royaume-Uni, où il intègre finalement Gordonstoun en 1934[134],[135].

Au fil des années, Théodora accueille plusieurs membres de sa famille à Salem. La marquise de Milford Haven séjourne ainsi à plusieurs reprises chez sa petite-fille[136], tout comme le prince André[137]. La princesse reçoit aussi sa mère, une fois celle-ci remise de ses problèmes de santé[129], et ses sœurs. Cécile de Grèce effectue ainsi une dernière visite à Salem en [138], avant de trouver la mort dans un accident d'avion avec ses proches le [139].

Bouleversements politiques

modifier
Vue d'un grand bâtiment à la façade blanche et jaune, devant lequel se trouve le buste d'un homme et un jardin
Le château-école de Salem (2005).

Alors que plusieurs de leurs proches, comme les princesses Cécile[140],[141] et Marguerite de Grèce[142] (sœurs de Théodora) et Marie-Alexandra de Bade (sœur de Berthold)[142], rejoignent progressivement le parti nazi, le margrave et la margravine de Bade gardent leurs distances avec le Troisième Reich[143],[144]. Peu après l'instauration de sa dictature, Adolf Hitler fait en effet arrêter Kurt Hahn, dont il méprise les origines juives. Libéré grâce à l'intervention du gouvernement britannique, le pédagogue est cependant écarté de la direction de Salem et doit trouver refuge au Royaume-Uni[145],[146]. En dépit de ces événements, Berthold obtient des autorités allemandes l'autorisation de maintenir son école ouverte[N 2]. Jouissant d'une relative autonomie jusqu'en 1941, l'institution subit néanmoins un processus de nazification qui l'éloigne de ses valeurs initiales[147],[148],[149].

Tandis que l'Allemagne sombre dans la dictature, la République hellénique est renversée par le général Kondylis et le roi Georges II (cousin de Théodora) est rappelé sur le trône en [150],[151],[152]. Quelques mois plus tard, la sentence de bannissement émise contre le prince André en 1922 est levée, ce qui lui permet de séjourner à nouveau dans son pays[153],[154]. Cible régulière de la presse hellène, le prince fait cependant le choix de rester vivre à l'étranger durant l'essentiel de l'année[155]. Éloignée de son époux depuis son internement, la princesse Alice fait quant à elle le choix de rentrer vivre à Athènes, où elle s'installe en [156]. Entre-temps, Théodora est, elle aussi, revenue séjourner en Grèce avec Berthold à l'occasion du mariage du diadoque Paul avec Frederika de Hanovre, en [157],[158].

La Seconde Guerre mondiale et ses conséquences

modifier
Photographie en noir et blanc d'un homme blond en costume civil.
Beau-frère de Théodora, Christophe de Hesse-Cassel meurt en 1943.

Engagé dans la Wehrmacht peu après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, l'époux de Théodora est grièvement blessé à la jambe pendant la bataille de France, en 1940[159],[160]. Soigné à Giessen, il revient ensuite à Salem, où il passe la durée du conflit avec sa femme et leurs enfants[159], sans connaître trop de privations[160],[161]. Tandis que Théodora s'engage auprès de la Croix-Rouge et d'autres organisations de bienfaisance, Berthold de Bade participe à des actions plus risquées, en venant à cacher des juifs dans son château[N 3],[160].

Affectée par l'occupation de la Grèce par les nazis, Théodora est coupée d'une grande partie de sa famille à cause du conflit[159]. Son père, le prince André, se retrouve en effet isolé sur la côte d'Azur et les contacts avec lui sont difficiles[162]. Quant à sa mère, elle passe la guerre à Athènes, mais parvient à rendre quelques visites à ses filles en 1940[159], en 1942[163] et en 1944[164],[165],[166]. À cela s'ajoute l'angoisse de savoir ses beaux-frères Christophe de Hesse-Cassel et Gottfried de Hohenlohe-Langenbourg et son frère Philippe de Grèce combattre dans des camps opposés[167].

De fait, la guerre amène son lot de drames parmi les proches de Théodora. En , l'époux de Sophie de Grèce trouve la mort dans un accident d'avion alors qu'il survole les Apennins[168],[169],[170]. Quelques mois plus tard, en , Marie-Alexandra de Bade, sœur unique de Berthold, périt écrasée sous les décombres d'un immeuble lors d'un bombardement américain sur Francfort[171],[172]. Enfin, en , le prince André meurt à Monaco sans avoir pu revoir ses enfants[173],[174],[175]. Ces événements affectent grandement Théodora, qui traverse alors une période de dépression[176].

L'Après-guerre

modifier

L'occupation de l'Allemagne et la mise à l'écart des sœurs de Philippe

modifier

La défaite de l'Allemagne et son occupation par les Alliés amènent de nouveaux bouleversements dans la vie des anciennes familles princières allemandes, dont plusieurs représentants (comme Hermine Reuss zu Greiz, Joachim-Ernest d'Anhalt ou Georges de Saxe-Meiningen) périssent aux mains des Soviétiques[177]. Le Pays de Bade étant placé sous administration de la France et des États-Unis[178],[179], Berthold et Théodora ne sont cependant pas menacés[N 4] et le margrave ne tarde pas à retrouver un rôle social de premier plan[180]. Berthold peut ainsi rouvrir l'école de Salem[149], dont il confie la direction à son cousin, le prince Georges-Guillaume de Hanovre, en 1948[181],[182],[183]. Deux ans auparavant, ce dernier a épousé la princesse Sophie de Grèce (veuve depuis 1943)[184],[185],[186],[187],[188] et l'installation du couple à Salem permet à Théodora de maintenir des liens étroits avec sa sœur[182].

Photographie en noir et blanc d'un couple : la femme porte une robe claire, l'homme a un uniforme de couleur sombre.
Élisabeth et Philippe en 1947.

Les relations de Théodora avec son frère Philippe sont, par contre, plus compliquées. Depuis 1939, celui-ci entretient une idylle avec la princesse héritière Élisabeth du Royaume-Uni[189],[190],[191] et les deux jeunes gens se fiancent officiellement le . Les préparatifs du mariage commencent aussitôt[192],[193],[194]. Cependant, les liens familiaux du jeune homme avec l'Allemagne effraient la Cour et le gouvernement britanniques, qui craignent à la fois de voir rappeler à l'opinion publique les origines germaniques des Windsor et d'associer publiquement la famille royale à d'anciens membres du parti nazi[195],[196],[197],[198].

Philippe se retrouve alors dans l'incapacité d'inviter ses sœurs à son mariage. Conscientes des difficultés auxquelles leur frère doit faire face, Théodora, Marguerite et Sophie considèrent leur mise à l'écart comme un mal nécessaire. Malgré tout, les princesses ressentent comme un camouflet l'invitation à la cérémonie de leurs cousines, la reine-mère de Roumanie et la duchesse d'Aoste, toutes deux ressortissantes de pays alliés au Troisième Reich durant la Seconde Guerre mondiale[195],[199],[200],[201].

Harcelées par la presse, qui multiplie les demandes d'interviews auprès d'elles, Théodora et ses sœurs passent la journée du au château de Marienburg avec leurs familles. Invitées par le duc et la duchesse de Brunswick (parents de Georges-Guillaume de Hanovre), elles y fêtent l'union de leur frère en compagnie de leur cousine Élisabeth de Grèce et du grand-duc et de la grande-duchesse de Hesse-Darmstadt[202]. Quelques jours plus tard, les princesses grecques reçoivent la visite de la reine des Hellènes Frederika (venue leur apporter une lettre d'Alice de Battenberg leur décrivant en détails le mariage) et de la duchesse de Kent[203].

Une progressive réintégration au sein du monde des familles royales

modifier
Photographie d'une jeune fille portant un voile de mariée.
La princesse Marguerite de Bade à son mariage (1957).

Une fois la monarchie restaurée en Grèce en 1946[184], Théodora et son époux sont régulièrement conviés à Athènes[204]. Le couple fait ainsi partie des nombreuses personnalités invitées par Paul Ier et Frederika à participer à la « croisière des rois » (1954)[205],[206] et aux festivités du centenaire de la dynastie hellène (1963)[7]. Théodora et les siens sont également conviés à Athènes à l'occasion des mariages de la princesse Sophie avec l'infant Juan Carlos d'Espagne (1962)[7],[207] et du roi Constantin II avec la princesse Anne-Marie de Danemark (1964)[208].

Au début des années 1950, les relations entre les Windsor et leur parentèle allemande se normalisent à leur tour. Théodora, ses sœurs, leurs époux et une partie de leurs enfants sont ainsi conviés au couronnement de la reine Élisabeth II, en 1953[209],[210],[211],[212]. Au fil des années, Théodora noue une relation étroite avec la souveraine britannique, qui en vient à la considérer comme sa belle-sœur préférée, si l'on en croit le biographe espagnol Ricardo Mateos Sainz de Medrano[160].

Le margrave et la margravine de Bade invitent, eux aussi, régulièrement leur famille dans leur résidence, à Salem. Le mariage de leur fille Marguerite avec le prince Tomislav de Yougoslavie, en 1957[213],[214],[215], et de leur fils Maximilien avec l'archiduchesse Valérie de Habsbourg-Toscane, en 1966, sont ainsi l'occasion de grandes réunions du gotha européen[216]. En 1965, Théodora organise, par ailleurs, une grande réception à Salem à l'occasion du voyage officiel de la reine Élisabeth II et du prince Philippe en Allemagne de l'Ouest[217].

Dernières années

modifier

À la fin des années 1940, Théodora commence à souffrir de problèmes cardiaques[7],[218]. Le temps passant, sa santé se dégrade et elle apparaît très diminuée au mariage de Juan Carlos et Sophie (1962)[207]. La princesse alterne alors des moments où elle a le plus grand mal à parler ou à marcher et des périodes où elle se sent tout à fait bien. Incapable d'anticiper ses prochaines crises, elle doit se déplacer à l'aide d'une canne en permanence[7],[207]. Contrainte de se faire arracher toutes les dents, elle acquiert un sourire étrange, auquel sa mère peine à s'accoutumer[219].

Alors que la santé de son épouse se dégrade, Berthold de Bade est victime d'une crise cardiaque pendant un trajet en voiture avec son fils Louis, le [7],[220]. Bouleversée par la disparition de son mari, Théodora rentre alors précipitamment d'Italie, où elle était partie se reposer[220].

Les dernières années de la margravine sont assombries par la mise en place de la dictature des colonels en Grèce et par le départ en exil du roi Constantin II et de sa famille[7]. Hospitalisée à la clinique du docteur Büdingen[221], à Constance[N 5], Théodora y meurt le [222]. Ses funérailles se déroulent à la nécropole de la famille de Bade, à Salem[223], en présence de nombreux membres du gotha, parmi lesquels le prince Charles du Royaume-Uni, mais pas le prince Philippe, alors en voyage officiel au Canada[7],[222].

Dans la culture populaire

modifier

Une brève allusion à Théodora et Berthold de Bade est faite dans l'épisode « Chère Madame Kennedy » (saison 2, épisode 8) de la série américano-britannique The Crown (2017)[224].

Arbres généalogiques

modifier

Quartiers de la princesse Théodora

modifier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
16. Frédéric-Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
 
 
 
 
 
 
 
8. Christian IX de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17. Louise-Caroline de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
4. Georges Ier de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18. Guillaume de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
9. Louise de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Louise-Charlotte de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
2. André de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Nicolas Ier de Russie
 
 
 
 
 
 
 
10. Constantin Nikolaïevitch de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
21. Charlotte de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
5. Olga Constantinovna de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
22. Joseph de Saxe-Altenbourg
 
 
 
 
 
 
 
11. Alexandra de Saxe-Altenbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Amélie de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
1. Théodora de Grèce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24. Louis II de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
12. Alexandre de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25. Wilhelmine de Bade
 
 
 
 
 
 
 
6. Louis de Battenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
26. Maurycy Hauke
 
 
 
 
 
 
 
13. Julie von Hauke
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27. Sophie Lafontaine
 
 
 
 
 
 
 
3. Alice de Battenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28. Charles de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
14. Louis IV de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29. Élisabeth de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
7. Victoria de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
30. Albert de Saxe-Cobourg-Gotha
 
 
 
 
 
 
 
15. Alice du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31. Victoria du Royaume-Uni
 
 
 
 
 
 

Théodora et Berthold dans l'Europe des rois et des princes

modifier
 
 
 
Christian IX,
Roi de Danemark
Louise,
Pcesse de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
Alexandre,
Pce de Hesse-Darmstadt
Julie,
Pcesse de Battenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Léopold Ier,
Gd-duc de Bade
Sophie,
Pcesse de Suède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Georges Ier,
Roi des Hellènes
Olga,
Gde-Dsse de Russie
 
 
 
 
 
Louis,
Pce de Battenberg
Victoria,
Pcesse de Hesse-Darmstadt
 
 
Alexandrine,
Pcesse de Bade
Ernest II,
Duc de Saxe-Cobourg-Gotha
 
Guillaume,
Pce de Bade
Marie,
Pcesse de Leuchtenberg
 
Marie,
Pcesse de Bade
Ernest,
Pce de Leiningen
 
Frédéric Ier,
Gd-duc de Bade
Louise,
Pcesse de Prusse
 
 
Cécile,
Pcesse de Bade
Michel,
Vice-roi du Caucase
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Constantin Ier,
Roi des Hellènes
Sophie,
Pcesse de Prusse
André,
Pce de Grèce
 
Alice,
Pcesse de Battenberg
Louis,
Vice-roi des Indes
Edwina Ashley
 
Max,
Margrave de Bade
Marie-Louise,
Pcesse de Hanovre
 
Marie,
Pcesse de Bade
Frédéric II,
Duc d'Anhalt
 
Frédéric II,
Gd-duc de Bade
Hilda,
Pcesse de Nassau
 
Victoria,
Pcesse de Bade
Gustave V,
Roi de Suède
 
Michel,
Gd-duc de Russie
Sophie,
Ctesse de Merenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Philippe,
Duc d'Édimbourg
Élisabeth II,
Reine du Royaume-Uni
 
Cécile,
Pcesse de Grèce
Georges,
Gd-duc de Hesse
 
Marguerite,
Pcesse de Grèce
Gottfried,
Pce de Hohenlohe-Langenbourg
 
Théodora,
Pcesse de Grèce
 
Berthold,
Margrave de Bade
 
Marie-Alexandra,
Pcesse de Bade
Wolfgang,
Pce de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
Gustave VI Adolphe,
Roi de Suède
Louise,
Lady Mountbatten
 
Nadège,
Ctesse de Torby
Georges,
Mis de Milford Haven
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Charles III,
Roi du Royaume-Uni
Diana,
Lady Spencer
 
 
 
 
 
Kraft,
Pce de Hohenlohe-Langenbourg
∞ Charlotte Alexandra,
Pcesse de Croÿ
 
Marguerite,
Pcesse de Bade
Tomislav,
Pce de Yougoslavie
 
Maximilien,
Margrave de Bade
Valérie,
Adsse d'Autriche
 
Louis,
Pce de Bade
∞ Anne-Marie,
Pcesse d'Auersperg-Breunner
 
 
 
 
 
 
 
 
 
David,
Mis de Milford Haven
∞ Janet Mercedes Bryce
 
 
 
 
 
 
 

Titulature et honneurs

modifier

Titulature

modifier
  •  : Son Altesse Royale la princesse Théodora de Grèce et de Danemark ;
  •  : Son Altesse Royale la margravine de Bade ;
  •  : Son Altesse Royale la margravine douairière de Bade.

Honneurs

modifier

Théodora de Grèce est :

Bibliographie

modifier

Sur Théodora et la famille royale de Grèce

modifier
  • (en) Arturo E. Beéche, Michael of Greece et Helen Hemis-Markesinis, The Royal Hellenic dynasty, Eurohistory, , 182 p. (ISBN 978-0-9771961-5-9 et 0-9771961-5-1).
  • (en) Marlene A. Eilers Koenig, « Four Sisters, Four Weddings », Royalty Digest Quarterly, no 2,‎ (ISSN 1653-5219).
  • (es) Ricardo Mateos Sainz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía : La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, , 573 p. (ISBN 84-9734-195-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) John Van der Kiste, Kings of the Hellenes : The Greek Kings, 1863-1974, Sutton Publishing, , 200 p. (ISBN 0-7509-2147-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Michel Huberty et Alain Giraud, L’Allemagne dynastique : Oldenbourg, familles alliées H-L, t. VII, Le Perreux-sur-Marne, Michel Huberty, , 768 p. (ISBN 978-2-90113-807-5).

Sur Théodora et sa parentèle allemande

modifier
  • (en) Arturo E. Beéche et Ilana D. Miller, The Grand Ducal House of Hesse, Eurohistory, , 240 p. (ISBN 978-1-944207-08-3 et 1-944207-08-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) Kathrin Ellwarth, Das Haus Baden : in Vergangenheit und Gegenwart, Werl, Börde-Verlag, , 48 p. (ISBN 978-3-9811993-1-4).
  • (en) Jonathan Petropoulos, Royals and the Reich : The Princes von Hessen in Nazi Germany, Oxford University Press, , 524 p. (ISBN 978-0-19-533927-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) Ruprecht Poensgen, « Die Schule Schloß Salem im Dritten Reich », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, vol. 44, no 1,‎ , p. 25-54.

Biographies des proches de Théodora

modifier

Articles connexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Ricardo Mateos Sainz de Medrano indique une naissance dans la capitale hellénique (Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 278 et 296), mais Hugo Vickers est plus précis puisqu'il nomme le palais de Tatoï (Vickers 2000, p. 75).
  2. D'après Philip Eade, Berthold de Bade aurait mis en avant l'influence de son école sur les élites britanniques pour justifier de son maintien auprès du Führer, qui rêvait d'une alliance avec le Royaume-Uni. Le margrave aurait en outre utilisé la présence à Salem de son jeune beau-frère Philippe pour illustrer le rôle de pont avec la Grande-Bretagne que jouait son école (Eade 2012, p. 87).
  3. C'est ce qu'indique Ricardo Mateos Sainz de Medrano, sans donner plus de détails (Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 298).
  4. Cette sécurité relative n'empêche pas le gouvernement britannique d'établir, plus tard, un plan destiné à mettre en lieu sûr les proches de la reine Élisabeth II et du prince Philippe en cas d'invasion soviétique en Allemagne de l'Ouest. Voir (en) Ben Fenton, « How Britain planned to rescue 'royal relatives' », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne).
  5. Ricardo Mateos Sainz de Medrano évoque, quant à lui, un décès dans la petite ville de Büdingen, en Hesse (Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 299), confondant le nom du docteur Theodor Büdingen, fondateur de la clinique, avec celui d'une petite ville hessoise, mais les auteurs de L’Allemagne dynastique confirment le lieu de décès à Constance (Huberty et Giraud 1994, p. 328).

Références

modifier
  1. a b et c Vickers 2000, p. 75.
  2. a et b Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 278 et 296.
  3. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 278.
  4. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 296.
  5. Vickers 2000, p. 193.
  6. Vickers 2000, p. 73.
  7. a b c d e f g et h Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 299.
  8. a et b Vickers 2000, p. 91.
  9. a et b Vickers 2000, p. 110.
  10. a et b Heald 1991, p. 38.
  11. Vickers 2000, p. 92.
  12. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 291, 297 et 302.
  13. a b c et d Vickers 2000, p. 77.
  14. Vickers 2000, p. 78.
  15. Vickers 2000, p. 80-83.
  16. Vickers 2000, p. 78, 80 et 81.
  17. Vickers 2000, p. 78 et 91-92.
  18. Vickers 2000, p. 84.
  19. Vickers 2000, p. 85.
  20. Vickers 2000, p. 89-90.
  21. Vickers 2000, p. 89.
  22. Vickers 2000, p. 93-108.
  23. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 278-279.
  24. Vickers 2000, p. 101.
  25. Vickers 2000, p. 102.
  26. Van der Kiste 1994, p. 79.
  27. Vickers 2000, p. 105.
  28. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 85.
  29. Van der Kiste 1994, p. 74-75.
  30. a et b Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 85 et 279.
  31. a et b Vickers 2000, p. 106.
  32. Vickers 2000, p. 70-71 et 78.
  33. Eade 2012, p. 16.
  34. a et b Vickers 2000, p. 109.
  35. Van der Kiste 1994, p. 89-91.
  36. Vickers 2000, p. 111.
  37. Vickers 2000, p. 112.
  38. Van der Kiste 1994, p. 117.
  39. Eade 2012, p. 22.
  40. Vickers 2000, p. 117-119.
  41. Van der Kiste 1994, p. 95.
  42. Vickers 2000, p. 117, 118 et 120.
  43. a et b Van der Kiste 1994, p. 96-98.
  44. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 88.
  45. Van der Kiste 1994, p. 119.
  46. Vickers 2000, p. 121.
  47. Eade 2012, p. 23.
  48. Van der Kiste 1994, p. 103.
  49. Vickers 2000, p. 122-123.
  50. Van der Kiste 1994, p. 110, 112 et 115.
  51. Van der Kiste 1994, p. 115.
  52. Vickers 2000, p. 124-125.
  53. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 335.
  54. Vickers 2000, p. 125.
  55. Vickers 2000, p. 142 et 145.
  56. a et b Vickers 2000, p. 132.
  57. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 280-281 et 335.
  58. Vickers 2000, p. 132-136.
  59. Vickers 2000, p. 137-138.
  60. a et b Vickers 2000, p. 145.
  61. Van der Kiste 1994, p. 116.
  62. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 89-90.
  63. Vickers 2000, p. 142-144.
  64. Vickers 2000, p. 126.
  65. Vickers 2000, p. 142.
  66. Vickers 2000, p. 142 et 144.
  67. Van der Kiste 1994, p. 122-124.
  68. Vickers 2000, p. 148.
  69. Van der Kiste 1994, p. 125-128.
  70. Vickers 2000, p. 149.
  71. a et b Vickers 2000, p. 151.
  72. Vickers 2000, p. 153.
  73. Vickers 2000, p. 152-153.
  74. Vickers 2000, p. 158-159.
  75. Vickers 2000, p. 159.
  76. Vickers 2000, p. 159-160.
  77. Eade 2012, p. 32.
  78. Van der Kiste 1994, p. 137.
  79. Vickers 2000, p. 162-163.
  80. Heald 1991, p. 11.
  81. Vickers 2000, p. 164-171.
  82. Eade 2012, p. 38.
  83. Heald 1991, p. 12.
  84. Vickers 2000, p. 172-176.
  85. a et b Vickers 2000, p. 176.
  86. Vickers 2000, p. 176, 178 et 195.
  87. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 227-228 et 282.
  88. Bertin 1999, p. 230, 238 et 295.
  89. Vickers 2000, p. 173 et 176.
  90. Eade 2012, p. 41 et 46.
  91. Vickers 2000, p. 186, 192, 195, 233 et 243.
  92. Eade 2012, p. 46.
  93. Bertin 1999, p. 249.
  94. Vickers 2000, p. 186.
  95. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 292.
  96. Vickers 2000, p. 178.
  97. Delorme 2017, p. 31.
  98. Van der Kiste 1994, p. 144.
  99. Vickers 2000, p. 176 et 186.
  100. Vickers 2000, p. 186 et 189.
  101. Vickers 2000, p. 186, 187 et 188.
  102. Vickers 2000, p. 187.
  103. Vickers 2000, p. 188.
  104. Vickers 2000, p. 189.
  105. Vickers 2000, p. 189-191.
  106. Vickers 2000, p. 197.
  107. Eade 2012, p. 50-51.
  108. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 205 et 264.
  109. Vickers 2000, p. 200-202.
  110. Vickers 2000, p. 207.
  111. Vickers 2000, p. 208-210.
  112. Eade 2012, p. 60.
  113. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 284.
  114. Vickers 2000, p. 223.
  115. Vickers 2000, p. 225.
  116. Vickers 2000, p. 228.
  117. a et b Beéche et Miller 2020, p. 166.
  118. Vickers 2000, p. 230.
  119. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 297.
  120. a b et c Vickers 2000, p. 231.
  121. Eade 2012, p. 77 et 84-86.
  122. Eade 2012, p. 76.
  123. (en) Marlene Eilers Koenig, « The Badens », sur Royal Musings, (consulté le ).
  124. Eade 2012, p. 76-77.
  125. Vickers 2000, p. 234.
  126. Celada 2007, p. 88-89.
  127. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 446-447.
  128. Vickers 2000, p. 242 et 269.
  129. a et b Vickers 2000, p. 269.
  130. Vickers 2000, p. 222, 230, 231, 234, 235, 236, 237, 239 et 242.
  131. Eade 2012, p. 77, 80 et 87-88.
  132. Vickers 2000, p. 279.
  133. Heald 1991, p. 50.
  134. Eade 2012, p. 89.
  135. Delorme 2017, p. 46-48.
  136. Vickers 2000, p. 239 et 242.
  137. Vickers 2000, p. 242.
  138. Vickers 2000, p. 268.
  139. Vickers 2000, p. 272.
  140. Petropoulos 2006, p. 93-94, 136-137 et 382.
  141. Eade 2012, p. 66 et 111.
  142. a et b Petropoulos 2006, p. 382.
  143. Eade 2012, p. 87.
  144. Vickers 2000, p. 271 et 289.
  145. Eade 2012, p. 86-87.
  146. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 297-298.
  147. Eade 2012, p. 87-88.
  148. Petropoulos 2006, p. 93.
  149. a et b (de) « Die Historie der Schule Schloss Salem », sur Schule Schloss Salem, (consulté le ).
  150. Vickers 2000, p. 263.
  151. Van der Kiste 1994, p. 152-153.
  152. Eade 2012, p. 104-105.
  153. Vickers 2000, p. 265-266.
  154. Eade 2012, p. 105.
  155. Vickers 2000, p. 263-267.
  156. Vickers 2000, p. 281.
  157. Vickers 2000, p. 276.
  158. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 106.
  159. a b c et d Vickers 2000, p. 289.
  160. a b c et d Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 298.
  161. Vickers 2000, p. 295 et 314.
  162. Vickers 2000, p. 289 et 307-309.
  163. Vickers 2000, p. 295 et 296.
  164. Petropoulos 2006, p. 310 et 312.
  165. Vickers 2000, p. 301-302.
  166. Eade 2012, p. 163-165.
  167. Vickers 2000, p. 287, 289 et 314.
  168. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 304 et 479.
  169. Petropoulos 2006, p. 308-309.
  170. Vickers 2000, p. 301.
  171. Vickers 2000, p. 302.
  172. Petropoulos 2006, p. 317-318.
  173. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 287.
  174. Vickers 2000, p. 309.
  175. Eade 2012, p. 167.
  176. Vickers 2000, p. 314.
  177. Philippe Gain, « Princes et nobles d'Allemagne des années 1920 à l'effondrement du IIIe Reich », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 4, no 204,‎ , §49 (lire en ligne).
  178. Hélène Pennein-Engels, « La présence militaire en Allemagne de 1945 à 1993 » [PDF], Université de Metz - Faculté des lettres et sciences humaines, (consulté le ), p. 2-4 et 28.
  179. Celada 2007, p. 88.
  180. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 298-299.
  181. Petropoulos 2006, p. 93 et 362.
  182. a et b Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 298 et 345.
  183. Vickers 2000, p. 329.
  184. a et b Vickers 2000, p. 321.
  185. Petropoulos 2006, p. 362 et 363.
  186. Eade 2012, p. 176-177.
  187. Heald 1991, p. 76-77.
  188. Delorme 2017, p. 90-91.
  189. Delorme 2017, p. 67.
  190. Eade 2012, p. 125-127.
  191. Heald 1991, p. 57.
  192. Delorme 2017, p. 97.
  193. Eade 2012, p. 190.
  194. Heald 1991, p. 77.
  195. a et b Petropoulos 2006, p. 363 et 364.
  196. Eade 2012, p. 180, 181, 188, 193 et 202-203.
  197. Vickers 2000, p. 327.
  198. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 288, 294, 309 et 505.
  199. Eade 2012, p. 202-203.
  200. Vickers 2000, p. 327-328.
  201. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 201-202, 211, 294, 309 et 505.
  202. Vickers 2000, p. 328.
  203. Vickers 2000, p. 328-329.
  204. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 299 et 443.
  205. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 143 et 442.
  206. Vickers 2000, p. 355-356.
  207. a b et c Vickers 2000, p. 374.
  208. (en) Nicholas Tantzos, H.M. Konstantine XIII : King of the Hellenes, Atlantic International Publications, , 264 p. (ISBN 978-0-938311-12-6), p. 116-117.
  209. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 289 et 505.
  210. Vickers 2000, p. 347-348.
  211. Eade 2012, p. 276.
  212. Beéche et Miller 2020, p. 209-210.
  213. Vickers 2000, p. 357.
  214. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 445.
  215. (en) « HRH Princess Margarita of Baden », The Telegraph,‎ (lire en ligne).
  216. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 446.
  217. Beéche et Miller 2020, p. 231.
  218. Vickers 2000, p. 337.
  219. Vickers 2000, p. 374-375.
  220. a et b Vickers 2000, p. 375.
  221. (de) Benjamin Brumm, « Gestatten, eine echte Büdingen-Erbin – und sie ist für den Hotelbau direkt neben ihrem Haus an der Seestraße », Südkurier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  222. a et b Vickers 2000, p. 393.
  223. (nl) Marianne van Dam, « Salem Familienfriedhof », sur Royaltyguide, (consulté le ).
  224. (en) « The Crown (2016–…): Season 2, Episode 8 - Dear Mrs. Kennedy - Full Transcript », sur Subslikescript (consulté le ).