Théodore Tronchin (théologien)

Théologien genevois

Théodore Tronchin (latin : Tronchinus) (1582-1657) est un théologien calviniste genevois, controversé et hébraïsant.

Théodore Tronchin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Activité
Père
Rémi Tronchin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sara Morin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jeanne Tronchin (d)
Louis Tronchin
Judith Tronchin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Genève (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Il est né à Genève le 17 avril 1582, fils de Rémi Tronchin et de Sara Morin. Il épouse Théodora Rocca, fille adoptive de Théodore de Bèze et petite-fille de la seconde épouse de celui-ci, Catharina del Piano[1]. Il étudie la théologie à Genève, Bâle, Heidelberg, Franeker et Leyde. Il devient professeur de langues orientales à l'académie de Genève en 1606 ; il y est prédicateur en 1608, et professeur de théologie en 1618[2]. Il est recteur en 1610[3].

En 1618, il est envoyé avec son collègue Giovanni Diodati au Synode de Dordrecht, comme délégué genevois, où il parle en faveur de la persévérance des saints[4]. En 1632, il est aumônier de l'armée sous Henri, duc de Rohan, lors de sa dernière campagne en Valteline[2]. En 1655, il fait partie de la délégation qui confère à Genève avec John Dury[5].

Il meurt à Genève le 19 novembre 1657. Il est le père du théologien Louis Tronchin[2]. Sa fille Renée épouse l'imprimeur Pierre Chouet, qui sont les parents du théologien Jean-Robert Chouet[6].

Il est un calviniste orthodoxe, opposé à l'amyraldisme.

Travaux

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On lui demande de répondre au jésuite Pierre Coton, qui dans Genève plagiaire (1618) a attaqué la traduction de la Bible de Genève. Bénédict Turrettini répond rapidement en 1618, aux premières parties du livre ; et Coton publie une réfutation. La réponse de Tronchin Coton plagiaire parait au début de 1620[7].

Il publie aussi :

Son oraison funèbre de 1628 pour Simon Goulart est connue pour l'allusion que Goulart connaissait l'auteur des Vindiciae contra tyrannos [8].

Références

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  1. Cf. Barbara Roth-Lochner, "François Tronchin archiviste. Histoire et caractéristiques des Archives Tronchin de Genève" in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, n° 45, 2016-2018, p. 36-54.
  2. a b c et d « Schaff-Herzog article », Ccel.org (consulté le )
  3. Suzanne Stelling-Michaud, Le Livre du Recteur de l'Académie de Genève (1559-1878), (ISBN 9782600031929, lire en ligne)
  4. Scott M. Manetsch, Calvin's Company of Pastors: Pastoral Care and the Emerging Reformed Church, 1536-1609, Oxford University Press, , p. 61
  5. With Daniel Chabrey, Philippe Mestrezat, Antoine Leger, François Turretin, Paul Bacuet, and Jean de Pan. Bodo Nischan, John M. Headley, Hans Joachim Hillerbrand, Anthony J. Papalas, Confessionalization in Europe, 1555-1700: essays in honor and memory of Bodo Nischan (2004), p. 221; Google Books.
  6. Martin I. Klauber, Between Reformed Scholasticism and Pan-Protestantism: Jean-Alphonse Turretin (1671-1737) and enlightened orthodoxy at the Academy of Geneva (1994), p. 39; Google Books.
  7. Nicolas Fornerod, Gabriella Cahier, Philippe Boros, Matteo Campagnolo, Registres de la Compagnie des pasteurs de Genève, Volume 13; Volumes 1617-1618 (2001), p. xix; Google Books.
  8. Hubert Languet, George Garnett (editor), Vindiciae contra tyrannos, or, Concerning the legitimate power of a prince over the people, and of the people over a prince (1994), p. xix; Google Books.

Liens externes

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