Thérèse Arbic

Thérèse Arbic est une actrice franco ontarienne, née le 2 septembre 1929 à Casselman (Ontario) et qui a fait carrière au Québec
Thérèse Arbic
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Thérèse Arbic
Activité
Père
Jovide Arbic
Mère
Béatrice Hunault
Conjoint
Enfant
Emmanuelle

Thérèse Arbic est une actrice franco-ontarienne, née le à Casselman (Ontario). Elle a été la conjointe du cinéaste québécois Claude Fournier[1].

Biographie modifier

Originaire de l'Ontario, elle arrive au Québec vers l'âge de deux ans. Amatrice de théâtre, elle part en 1957 à Paris afin de prendre des cours d'art dramatique, parallèlement avec Jacques Mauclair et avec Alexandro Jodorowsky, un membre de la troupe du mime Marceau[2].

Ayant obtenu une bourse du Conseil des arts du Canada en 1959, elle s'installe pendant un an à New York et travaille avec l'Actor's Studio.

Impliquée socialement, elle appuie les revendications pendant la grève des réalisateurs de Radio-Canada. Le 2 mars 1959, elle sera à Montréal pendant une manifestation sur le boulevard Dorchester, la police de Montréal intervient violemment et procède à son arrestation de même que celles de 28 réalisateurs et alliés des manifestants[3].

De retour au Québec en 1960, elle décroche le rôle de Monique dans le télé-roman 14 rue de Galais[4]. Par la suite, Claude-Henri Grignon lui donne le rôle de Donatienne dans le télé-roman Les belles histoires des pays d'en haut[5],[6].

Elle poursuivra sa carrière au petit écran et notamment dans, La maison de la nuit, Un cas intéressant et Bonne nuit, Mademoiselle Hélène. Parallèlement, s’ensuit aussi plusieurs rôles dans des productions avec le Théâtre d'aujourd'hui et elle sera de la première distribution de Bousille et les justes de Gratien Gélinas.

Elle signe, en 1976, quelques textes sur le théâtre dans la revue Chroniques et cette même année, elle participe à l'écriture de la pièce La Nef des sorcières au Théâtre du Nouveau monde[7].

Conjointe de Claude Fournier pendant quelques années, le couple aura une fille, Emmanuelle.

Au début des années 1970, délaissant la production théâtrale, le cinéma et la télévision, elle s'oriente vers l'enseignement et devient professeur de théâtre titulaire au Cégep du Vieux-Montréal[8].

La maladie de l'Alzheimer la frappe prématurément dans la soixantaine et elle décède vingt ans plus tard, en janvier 2012[9].

Filmographie modifier

Théâtre modifier

  • 1958 : Bousille et les justes: Colette Marcoux

Cinéma modifier

Télévision modifier

Prix et mentions modifier

Têtes Blanches (court métrage):

Références modifier

  1. Chantal_Vallée, « Thérèse Arbic rend l'âme », sur La Voix de l'Est, (consulté le )
  2. Claude Fournier, À force de vivre, Montréal, Libre Expression, , 690 p. (ISBN 978-2-7648-0339-4), p. 273
  3. Le Devoir, « Journée dramatique à Radio-Canada », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. Guy Fournier, « D’abord maman et grande amoureuse », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  5. « PressReader.com - Digital Newspaper & Magazine Subscriptions », sur www.pressreader.com (consulté le )
  6. « Thérèse Arbic », sur IMDb (consulté le )
  7. Thérèse Arbic, « entre le littéraire et le théâtral des femmes prises au piège », Chroniques,‎ , p. 16-29 (lire en ligne)
  8. « Advitam - Bibliothèque et Archives nationales du Québec », sur advitam.banq.qc.ca (consulté le )
  9. « Je ne l’ai pas oubliée », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  10. « Bilan du siècle - Première présentation du téléroman «14, rue de Galais» », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
  11. « Bousille et les justes [enregistrement vidéo] : [télé-théâtre] / Gratien Gélinas. », sur catalogue.biblio.rinalasnier.qc.ca (consulté le )
  12. SensCritique, « Les Tisserands du pouvoir - Série (1989) », sur SensCritique (consulté le )

Liens externes modifier