Le Thérouannais, est un pays traditionnel dit flamand du Pas-de-Calais, qui fait partie de l'Artois flamand[1].

Carte du Thérouannais.

Le Thérouannais, correspond au nord de l'ancien pagus Teruanensis, autour de Saint-Omer, Lillers, Aire et Thérouanne[2].

De là la restriction du nom de Ternois au comté de Saint-Pol voisin, qui ne comprenait pourtant pas la capitale de l'ancien pagus, restriction qui fut si prononcée, que le plus fort des cours d'eau qui arrosait le comté de Saint-Pol en prit le nom de Ternoise[3].

En raison de la destruction de Thérouanne par Charles Quint[4], l'on parle aujourd'hui d'Audomarois, de Lillérois et d'Airois, faisant références aux anciens bailliages qui le composent.

Étymologie

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Thérouannais est une déformation de la forme française du latin Teruanensis, Ternois, nom d'un pagus qui tirait son nom de celui de la ville de Thérouanne et comprenait notamment le territoire du Ternois[5].

Géographie

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Le Thérouannais est divisé en plusieurs régions naturelles, comme l'Audomarois ou la plaine de la Lys.

Ce pays est borné au sud par le Ternois et l'Artois, à l'ouest par le Boulonnais, à l'est par l'Escrebieu et au nord par le Houtland et le Calaisis.

Notes et références

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  1. Louis Dussieux, Géographie générale contenant la géographie physique, politique administrative, historique, agricole, industrielle et commerciale de chaque pays avec des notions sur le climat: les productions naturelles, l'ethnographie, les langues, les religions, les voies de communications, les frontières et l'état politique, financier et militaire (lire en ligne)
  2. Bulletin historique, Société des antiquaires de la Morinie (lire en ligne)
  3. Auguste Longnon, op. cit., p. 51-52.
  4. cf. page Bataille de Guinegatte (1513)
  5. Auguste Longnon, Étude sur les pagi de la Gaule, librairie A. Franck, Paris, 1869, p. 50.