Les Supers Nanas (série télévisée d'animation, 1998)
Les Supers Nanas (The Powerpuff Girls) est une série d'animation américaine créée par Craig McCracken, produite par Cartoon Network Studios et diffusée aux États-Unis sur Cartoon Network du au .
Titre original | The Powerpuff Girls |
---|---|
Genre | Série d'animation |
Création | Craig McCracken |
Production |
Hanna-Barbera Productions (1998-2001) Cartoon Network Studios (2002-2005) |
Musique |
James L. Venable Stephen Rucker Thomas Chase |
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine |
Cartoon Network Télétoon |
Nb. de saisons | 6 |
Nb. d'épisodes |
78 (136 segments) (Liste des épisodes) |
Durée | 22 minutes |
Diff. originale | – |
Site web | cartoonnetwork.com/ppg |
La série se centre sur les aventures de Belle, Bulle et Rebelle, trois super-héroïnes à l'apparence de petites filles, et de leur créateur, un scientifique du nom de professeur Utonium, résidents dans la ville fictive de Townsville. Les filles sont généralement appelées par le maire de la ville pour combattre divers monstres et antagonistes.
McCracken, animateur et créateur de la série, développe le concept et l'origine des Supers Nanas en 1993 dans un court-métrage d'animation intitulé Whoopass Stew! The Whoopass Girls in: A Sticky Situation durant sa seconde année d'étude au CalArts. Après avoir effectué un changement mineur dans le titre, la chaîne Cartoon Network diffuse le tout premier épisode des Supers Nanas dans un programme nommé World Premiere Toons en 1995 et en 1996 sous le label de Cartoon Cartoon. Un total de 6 saisons et de 78 épisodes ont été diffusés, dont deux courts-métrages : un épisode spécial Noël et un épisode spécial fêtant les dix ans de la série. Cartoon Network produit une nouvelle version de la série diffusée à partir d', aux États-Unis[1], comme en France[2], où le titre devient Les Super Nanas.
La série est positivement accueillie par l'ensemble des critiques et rédactions. Elle a été nommée neuf fois aux Annie Awards, six fois aux Emmy Awards et une fois aux Kids' Choice Awards ; au total, la série originale a été récompensée quatre fois. Plusieurs médias et produits ont été inspirés de la série, créant ainsi une franchise, incluant un film, un anime, trois albums, une collection de cassettes vidéo et de DVD, et une série de jeux vidéo.
Synopsis
modifierLa série suit les aventures de trois protagonistes nommées Belle, Bulle et Rebelle. Chacune est identifiée par une couleur qui lui est propre : le rose pour Belle, le bleu ciel pour Bulle, et le vert citron pour Rebelle[3]. Chacune de ces petites filles possède des supers-pouvoirs qu'elles utilisent habituellement pour défendre leur ville face à la menace de divers monstres et antagonistes[4],[5]. Entretemps, ces petites filles vivent le quotidien de tout enfant de leur âge incluant la rivalité entre sœurs, la perte des dents de lait, l'hygiène personnelle, la scolarité, les énurésies nocturnes, et autres passe-temps. Leurs exploits se déroulent habituellement dans la ville de Townsville, aux États-Unis, perçue comme une ville imposante dans la série avec de nombreux gratte-ciels[6].
Personnages
modifierComme expliqué lors du générique d'ouverture de chaque épisode[6], les Supers Nanas ont été créées en laboratoire par le professeur Utonium, celui-ci ayant initialement pour but de « créer les petites filles parfaites » grâce à un mélange particulier « de sucre, d'épices et de tas de bonnes choses » ; les ingrédients utilisés sont mélangés par ordre de couleurs, avec respectivement le bleu ciel, le vert et le rose, définissant à chacune leur personnalité[7],[8],[9]. Cependant, le professeur Utonium ajoute accidentellement un ingrédient supplémentaire à la mixture, appelé « agent chimique X », créant ainsi, à la place de « petites filles parfaites », trois petites filles en possession de supers-pouvoirs qui incluent notamment la capacité de voler dans les airs, une force surhumaine, une rapidité hors du commun, une invulnérabilité quasi totale, des sens sur-développés, et une vision infrarouge[4],[9]. Elles utilisent en général leurs pouvoirs pour combattre divers monstres et antagonistes principaux tels que Mojo Jojo, un singe anthropomorphe à la peau verdâtre doté d'une grande intelligence[10], Grofilou (Fuzzy Lumpkins), un personnage aux allures de peluche vivant dans une ferme[11], et Lui (Him), un personnage satanique vraisemblablement travesti[12].
Physiquement, ces trois petites filles possèdent une tête ovale surdimensionnée, de très grands yeux (inspirés des œuvres de l'artiste américaine Margaret Keane[13],[14]) ainsi que de petits bras et de petites jambes[6] ; elles sont cependant dépourvues de nez, d'oreilles, de doigts, de cou, de pieds, de sourcils et d'orteils. À la création des personnages, McCracken explique avoir privilégié une apparence plus symbolique des filles plutôt qu'un physique tiré dans le réalisme, ce qui signifie que peu de détails ont été ajoutés aux dessins[15]. Cela est justifié dans l'épisode Je l'ai encore fait comme étant une conséquence de l'Agent Chimique X. Elles portent de petites robes rayées assorties à la couleur de leurs yeux, des collants blancs et des babies noires. Chacune des trois héroïnes joue un rôle propre :
Fiche technique
modifier- Titre original : The Powerpuff Girls
- Titre français : Les Supers Nanas
- Création : Chris Savino, Craig McCracken
- Réalisation : Craig McCracken, John McIntyre, Randy Myers, Lauren Faust, Genndy Tartakovsky…
- Scénario : Craig McCracken, Amy Keating Rogers, Chris Savino, John McIntyre, Lauren Faust, Craig Lewis, Cindy Morrow, Chris Reccardi…
- Direction artistique : Don Shank, Craig Kellman, Paul Stec
- Animation : Robert Alvarez (supervision), James T. Walker
- Montage : Paul Douglas, Bobby Gibis
- Musique : James L. Venable, Stephen Rucker, Thomas Chase
- Production : Genndy Tartakovsky, Brian A. Miller (supervision) ; Chris Savino, Craig McCracken
- Sociétés de production : Hanna-Barbera Productions (1998-2001) ; Cartoon Network Studios (2002-2005)
- Société de distribution : Warner Bros. International Television et Warner Home Video
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur — 16 mm Digital - 4/3 — son Dolby stéréo
- Genre : animation
- Nombre d'épisodes : 78 (6 saisons)
- Durée : 22 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- France :
Distribution
modifierVoix originales
modifier- Cathy Cavadini : Belle
- Tara Strong : Bulle
- Elizabeth Daily : Rebelle
- Christine Cavanaugh : Lapin / Bisou
- Tom Kane : Professeur Utonium / Lui / Chien Parlant
- Tom Kenny : Narrateur / Maire de Townsville / Mitch Mitchelson / La Vipère / Petit Arturo
- Jennifer Martin : Mlle Sara Bellum
- Jennifer Hale : Mlle Keane / Princesse Plénozas / Sedusa
- Roger L. Jackson : Mojo Jojo / Bâtard
- Jeff Bennett : Ace Copular / Grubber / Big Billy
- Jim Cummings Grofilou
- Chuck McCann : Bossman / Junior / Slim
- Rob Paulsen : Balèze / Fierabra
- Aaron Spann : Michel LeCroix
- Julie Nathanson (en) : Mlle Bellum enfant / Enseignant / Robin Snyder
Sources : TV.com[17]
Voix françaises
modifier- Sauvane Delanoë : Belle
- Chantal Macé puis Marie-Laure Dougnac : Bulle
- Claude Lombard : Bulle (chant) dans "Le Voleur de Couleurs" et "le Bien et le Mal"
- Martine Reigner : Rebelle
- Barbara Beretta : Rebelle (chant) dans "Le Bien et le Mal"
- Serge Blumental : le professeur Utonium
- Jean-Pierre Gernez : le narrateur
- René Morard : le maire de Townsville
- Pascale Jacquemont : Mlle Sarah Bellum
- Catherine Cyler : Mlle Keane
- Julie Turin et Dorothée Jemma : Mlle Keane (voix de remplacement)
- Christian Pélissier : Mojo Jojo
- Michel Elias : Mojo Jojo (voix chantée)
- François Jaubert : Lui[18]
- Ludivine Sagnier puis Charlyne Pestel (à partir de la 4e saison) : princesse Plénozas
- David Krüger : Ace
- Pierre-François Pistorio : Shaylan
- Thierry Wermuth : Brian Larsen, le réalisateur / Stan Practise (épisode 63)
- Stéphane Marais : Balèze, voix additionnelles
- Jean-Michel Farcy : Big Billy
- Michel Barbey : voix additionnelles
- Jérémy Prévost : Fierabra
- Régine Teyssot : Sédusa, voix additionnelles
- Laurent Mantel : Slim
- Laurent Gerra : Bâtard
- Version française
- Studio de doublage : Dubbing Brothers
- Direction artistique : Anne Rochant et Maïk Darah
- Adaptation : Nadine Delanoë, Michel Berdah, Marianne Lawrence Perisson, Anthony Dal Molin, Philippe Ringenbach, Marina Raclot, Hélène Chaubet[19]
Production
modifierDéveloppement
modifierDurant sa première année d'étude dans un programme d'animation au CalArts[20], Craig McCracken, le créateur originel de la série, décide à cette période de créer un court-métrage basé sur un personnage fictif nommé No Neck Joe[21]. En , il dessine trois petites filles sur un papier en guise de carte d'anniversaire pour son frère[21],[22]. L'année suivante, il décide d'inclure ces trois petites filles dans un court-métrage qu'il nomme Whoopass Stew! The Whoopass Girls in: A Sticky Situation[23]. À l'origine, McCracken souhaitait animer quatre courts-métrages de ces personnages qu'il a nommé les Whoopass Girls[9], mais il ne parvient à en animer qu'un seul[21]. Les courts-métrages de McCracken sont par la suite sélectionnés pour une diffusion au Spike and Mike's Sick and Twisted Festival of Animation en 1994[23],[24]. Entretemps, alors qu'il travaille sur le dessin-animé Bêtes comme chien en 1993, McCracken apprend que les Whoopass Girls ont été sélectionnées pour une diffusion sur Cartoon Network ; cependant, le mot Whoopass — qui signifie littéralement « botter le cul de... »[25] et qui désigne également une substance toxique trouvée dans les cannettes de soda — trop argotique, devait être remplacé pour qu'il puisse être inclus dans le programme télévisé What a Cartoon!. The Whoopass Girls sont alors renommées The Powerpuff Girls (plus tard nommées Les Supers Nanas dans la version française)[21]. Le nouveau court-métrage de McCracken, intitulé The Powerpuff Girls in: Meat Fuzzy Lumpkins, est diffusé dans le programme World Premiere Toon-In de la chaîne le [26]. Ce court-métrage ne fait pas l'unanimité auprès des téléspectateurs, et la chaîne choisit à la place de faire une continuité de la série Le Laboratoire de Dexter, un projet que McCracken et son ancien camarade Genndy Tartakovsky (qui a également réalisé certains épisodes des Supers Nanas) avaient créés ensemble[21],[27]. Le producteur exécutif de Cartoon Network, Mike Lazzo, lui donne une nouvelle chance et autorise McCracken à produire un nouveau court-métrage des Supers Nanas intitulé Crime 101, par la suite diffusé dans le programme What a Cartoon! au début de 1996. Le scénariste Ernie Anderson, acteur des premiers pilotes, succombe d'un cancer en 1997, et est remplacé par Tom Kenny pour le reste de la série[28].
La première saison des Supers Nanas débute officiellement aux États-Unis le , et devient la série la plus regardée de la chaîne à cette période[4],[13],[29]. Chaque semaine, la série atteint constamment une audience très importante et attire démographiquement aussi bien les jeunes enfants que les adultes[6],[7], et aussi bien les garçons que les filles[29]. En , Cartoon Network ajoute Les Supers Nanas dans une diffusion en début de soirée chaque vendredi soir[30]. Dès fin 2000, de nombreux produits dérivés de la série sont commercialisés incluant t-shirts, jouets et figurines, jeux vidéo, ligne de vêtements et de vaisselles[29]. Concernant son succès, McCracken ne pensait pas que le phénomène aurait pris une telle ampleur[29],[31]. En grande surface, le succès des produits était tel qu'il n'arrivait pas à combler la demande toujours grandissante des clients[16]. Un peu plus tard, Les Supers Nanas, le film sort en salle aux États-Unis en , puis est diffusé le sur Cartoon Network[32] avec quelques changements dans le style graphique. À la suite de ce film et après quatre saisons, McCracken quitte la production pour se focaliser sur le projet d'une autre série d'animation de son invention intitulée Foster, la maison des amis imaginaires[33], menant Chris Savino à occuper sa place vacante[21]. La série originale prend initialement fin dès le après six saisons[13],[34]. Cartoon Network offre la possibilité à McCracken et Savino de réaliser une septième saison, mais les deux créateurs déclinent cette proposition, expliquant que la série a fait son temps[21]. En , McCracken révèle sur son compte officiel deviantART, comme annoncé au Comic-Con durant la même année, son intention de réaliser un court-métrage d'animation d'une demi-heure en collaboration avec Cartoon Network spécialement pour célébrer la dixième année d'existence de la série[35]. Ce court-métrage spécial, intitulé The Powerpuff Girls Rule!!!, est diffusé sur Cartoon Network Pan-Europe le lors du marathon télévisé spécial Supers Nanas, et aux États-Unis le , également lors d'un marathon. Contrairement aux précédents épisodes de la série, ce court-métrage est animé par Adobe Flash chez Cartoon Network Studios[36].
Épisodes
modifierLa série originale des Supers Nanas est initialement diffusée aux États-Unis sur la chaîne de télévision Cartoon Network entre le et le [13] et compte un total de 78 épisodes et de 6 saisons[6],[37]. La série a également été diffusée le sur le bloc de programmation Kids' WB[38]. En , la série est rediffusée sur Cartoon Network dans le programme Cartoon Planet[39]. Une collection de DVD a été commercialisée depuis l'année 2000[40],[41],[42],[43]. La première saison complète est commercialisée dans un coffret DVD aux États-Unis le [44], et un coffret contenant toutes les saisons est commercialisé le par Warner Bros. pour célébrer le dixième anniversaire de la série[45]. Internationalement, et comme pour bon nombre de séries d'animation Cartoon Network, la série des Supers Nanas a été adaptée et diffusée dans de nombreux pays. En France, la série est pour la première fois diffusée le sur Cartoon Network, et rediffusée sur France 3 dans le programme La Bande à Dexter [9]. La série sera également rediffusée sur TPS Cinéfamily dans le bloc de programmation WB Kids, ainsi que sur Gulli. Elle sera ensuite rediffusée sur Boing dès [46] jusqu'en 2015. En Belgique, elle est diffusée sur Club RTL, et au Québec sur Télétoon puis sur Télétoon Rétro[47],[48].
Les épisodes, inspirés du genre tokusatsu[7], dans lesquelles les protagonistes combattent divers antagonistes pour sauver leur ville, contiennent une ou plusieurs références liée à la culture populaire (comme l'épisode Quatre méchants dans le vent, rendant hommage au groupe britannique des Beatles), et incluent le plus souvent possible des gags à répétition[5]. McCracken, le créateur de la série, explique que, dans chaque épisode, il se devait de peaufiner le concept des bons et des mauvais personnages[33]. Il explique également que le style graphique se devait d'être simple permettant aux studios outre-mer de reproduire rapidement les dessins[31]. Chaque épisode a été dessiné main chez Rough Draft Studios en Corée du Sud[49], à l'exception des courts-métrages diffusés dans le programme What a Cartoon!, le premier ayant été réalisé aux studios Animal House au Japon, et le second chez Fil Cartoons aux Philippines. Concernant les musiques, James L. Venable est l'auteur du générique de début, et le groupe écossais Bis du générique de fin[50]. Le thème d'ouverture se base sur un échantillon musical intitulé Funky Drummer de Clyde Stubblefield[51].
Médias
modifierLa série des Supers Nanas ayant gagné en popularité depuis sa première diffusion sur la chaîne de télévision Cartoon Network, de nombreux produits dérivés à son effigie ont été initialement commercialisés sous de nombreuses formes sur le marché nord-américain[6]. Ces médias incluent parmi tant d'autres, long-métrage, adaptations animées, cassettes vidéo et DVD, compilations musicales, jeux vidéo, comics, jouets, peluches, ainsi que de brèves apparitions, comme dans une parodie de la série d'animation MAD[52], et sous la forme de figurines promotionnelles dans des branches de restauration rapide comme Subway[53] et Burger King[54]. La série et ses trois principales protagonistes ont également eu une certaine influence sur la culture populaire. Un lien entre le trio et le féminisme s'est par ailleurs créé dans le concept du Girl Power[4], et de la troisième vague féministe[6]. Chez les particuliers, certaines représentations s'inspirent des personnages de la série et de son univers[55].
Film
modifierUn film dérivé de la série originale, intitulé Les Supers Nanas, le film (Le Film des Supers Nanas au Québec[56]), est commercialisé aux États-Unis le par Warner Bros. et Cartoon Network[57], et le en France[58]. Il explique les origines des Supers Nanas et la manière dont elles sont devenues les gardiennes de leur ville[6],[59]. Le film est positivement accueilli avec une note générale de 63 % sur Rotten Tomatoes[60] ; cependant, il est critiqué en raison de sa « violence[61]. » Le film remporte un total 15 millions $ dans le monde entier pour un budget de 11 millions $[62].
Autres adaptations animées
modifierEn , un projet pour une adaptation de la série originale en anime, initialement intitulée Demashita! Pawapafu Gāruzu Zetto[63], et plus tard renommée Les Supers Nanas Zeta en français, est annoncé[64]. Ce projet, dérivé du genre magical girl[65], est créé en collaboration avec les sociétés Toei Animation, Aniplex et Cartoon Network[66]. Tous les personnages, dont les principales protagonistes, issus de la série originale, ont été physiquement remaniées pour s'adapter à l'audience japonaise[67]. La série est diffusée pour la première fois au Japon avec 52 épisodes d'une demi-heure, chaque samedi du au , et du au [65]. La série dévie, cependant, du scénario et des personnages originaux, mais rappelle le thème essentiel de la série originale lorsqu'elle a rencontré le succès[68]. Une version en anglais est produite en parallèle chez Ocean Studios à Vancouver, au Canada puis diffusée sur Cartoon Network Asie et Boomerang Australie[69],[70].
Le , la diffusion d'un nouvel épisode, Danse avec les Supers Nanas (The Powerpuff Girls: Dance Pants R-EVIL-ution), est annoncée[71]. Le scénario retrace une nouvelle fois les aventures des trois protagonistes tentant de sauver leur ville, et également le monde face à diverses menaces[72]. Cette adaptation, aux dessins différents comparée à son prédécesseur, est réalisée par Dave Smith, qui s'est auparavant occupé de la réalisation d'épisodes des Supers Nanas et du Laboratoire de Dexter[37],[72],[73],[74]. Ringo Starr, l'ancien batteur du groupe britannique The Beatles est annoncé dans la version originale pour chanter la musique d'ouverture intitulée I Wish I Was a Powerpuff Girl[75],[76] ainsi que le doublage d'un personnage du nom de Fibonacci Sequins[77]. Concernant le doublage, les acteurs de la série originale reprennent leur place respective, dont Tara Strong, l'interprète américaine de Belle, confirmant sur son compte Twitter le son retour officiel[37].
Musiques
modifierTrois compilations musicales tirées de la série originale ont été commercialisées. La première, intitulée Heroes & Villains et commercialisée le aux États-Unis, contient les musiques originales des personnages des Supers Nanas composées par des musiciens et groupes de musiciens dont Devo, Bis, The Apples in Stereo et Frank Black[78] ; ce premier album atteint le classement des musiques pour enfants dans le magazine Billboard[79]. Un autre album, intitulé The City of Soundsville et commercialisé le , contient des thèmes orientés electronica, qui a également été bien accueilli par les critiques[80],[81]. Le troisième album, intitulé Power Pop et commercialisé le contient principalement des musiques pour adolescents orientées pop et est considéré comme « une grosse déception » par les critiques[82].
Jeux vidéo
modifierLes jeux vidéo tirés de la série Les Supers Nanas contiennent des thèmes d'action en tout genre. The Powerpuff Girls : L'Affreux Mojo Jojo sur Game Boy Color, commercialisé le aux États-Unis et en 2001 en France, suit Belle dans sa quête pour vaincre Mojo Jojo[83],[84],[85] ; le jeu est considéré comme « simple et ennuyeux » sur le site GameSpot et généralement mal accueilli par les critiques[86],[87]. The Powerpuff Girls : Panique à Townsville, un autre jeu commercialisé en sur Game Boy Color, suit Rebelle dans sa lutte contre le crime[88]. The Powerpuff Girls : Bulle contre Lui suit Bulle dans son combat contre Lui et a été commercialisé le sur Game Boy Color[89],[90]. The Powerpuff Girls : À la poursuite du gâteau chimique est commercialisé en sur PlayStation, et suit les trois protagonistes dans leur lutte contre les méchants pour récupérer l'agent chimique X et traquer Mojo Jojo ; IGN accueille négativement le jeu, attribuant la note de 2 sur 10 à la version PSone[91],[92]. The Powerpuff Girls: Mojo Jojo A-Go-Go, commercialisé le sur Game Boy Advance, se centre sur la mission des trois filles pour arrêter Mojo Jojo et ses sbires ; le jeu est accueilli d'une manière mitigée[93],[94],[95]. The Powerpuff Girls : L'Attaque des aromates est commercialisé en aux États-Unis et le en France sur PlayStation 2 et GameCube[96]. Le jeu, accueilli d'une manière mitigée, met en scène ces personnages jouables dans un monde développé en 3D[97].
Divers personnages de la série Les Supers Nanas sont jouable dans les jeux Cartoon Network Racing et Cartoon Network Punch Time Explosion.
Dans MultiVersus, la ville de Townsville est disponible comme un stage depuis le 28 mai 2024, Mojo Jojo apparaît également comme personnage non jouable dans ce stage où il peut attaquer les combattants. Les Supers Nanas seront ajoutées comme personnage jouable à partir du 17 septembre 2024.
Autres
modifierLa branche Delta Express a fait la promotion de la série en y faisant peindre les personnages de Belle, Bulle et Rebelle sur un Boeing 737-200[98]. Le vol inaugural de l'avion s'est déroulé à l'aéroport international de Boston-Logan à Boston, dans le Massachusetts, le [99]. Également, des trophées en forme de flacon d'« Agent chimique X », avec l'ombre des trois protagonistes de la série, ont été conçus par la branche Jager Di Paola Kemp Design pour les compétitions féminines de snowboard et de surf sponsorisées par Cartoon Network[100]. Du côté de la restauration rapide, la branche Subway a offert quatre jouets Supers Nanas, du au , pour l'achat d'un menu enfant[53]. Six jouets pour enfants chez Dairy Queen, ainsi qu'un ticket de loterie pour gagner la cassette vidéo des Supers Nanas intitulée Boogie Frights, étaient également offerts[101]. En 2001, les trois protagonistes de la série sont représentées sur chaque paquet de céréales Kellogg's[102]. En , Jack in the Box offre des jouets dérivés du film[103]. Le , Burger King offre pendant quatre semaines des jouets Supers Nanas et Dragon Ball Z[54]. En , les magasins Toys “R” Us de New York lancent la commercialisation de jouets Supers Nanas, en même temps que ceux de la série Ben 10[104].
Une parodie dérivée des Supers Nanas et de la sitcom américaine 2 Broke Girls, connue sous le nom de 2 Broke Powerpuff Girls, a été diffusée le sur Cartoon Network dans la seconde saison de la série d'animation MAD. Cette parodie met en scène Bulle et Rebelle, obligées de gagner de l'argent en travaillant dans un restaurant rapide dirigé par Lui, après que leur émission ait été suspendue. Les doubleurs originaux, Tara Strong et Tom Kane, reprennent leur doublage de Bulle et Lui, respectivement[52]. Lors de sa diffusion, l'épisode de MAD incluant cette parodie a atteint 1,903 million de téléspectateurs[105].
En , IDW Publishing annonce un partenariat avec Cartoon Network pour produire des comics du même nom dérivés de la série originale[106], le premier volet étant commercialisé en [107]. Également, une adaptation manga, illustrée par l'auteur japonais Shiho Komiyuno, est incluse au magazine Ribon de Shūeisha entre et [108]. Une autre adaptation manga intitulée PowerPuff Girls Doujinshi a été créée en 2004 et incluse chez Snafu Comics[9] ; les filles sont plus âgées, mais possèdent la même personnalité qu'elles adoptent dans la série d'animation, et font la rencontre d'autres personnages de dessins-animés. Le scénario montre désormais les filles scolarisées dans la ville voisine de Townsville connue sous le nom de Megaville[109]. Le comic est récompensé « meilleur comic de super-héros » et « meilleur design des personnages » aux Web Cartoonist's Choice Awards en 2005[110].
Accueil
modifierCritiques et rédactions
modifierLa série Les Supers Nanas est positivement accueillie par la majeure partie des critiques et rédactions. Dans une revue du magazine Entertainment Weekly, Marc Bernadin félicite la série pour son « sens aigu de la culture pop » et son « sens de l'humour inégalé », donnant un accueil plus chaleureux que les cartoons de super-héros « ennuyeux » avec lesquels il a grandi[111]. Peter Marks du magazine The New York Times note l'utilisation d'humour adulte et des références culture-pop de la série, expliquant que « la série, même avec son humour, fait appel aussi bien au téléspectateur de 37 ans que celui de 7 ans[112]. » Joly Herman, de l'organisation à but non-lucrative Common Sense Media, décrit l'émission notamment comme « adorable » ; elle note, cependant, que la série peut basculer en un rien de temps dans la violence et qu'il n'existe aucun moyen de protéger les jeunes téléspectateurs de cette violence[113]. Robert Lloyd de Los Angeles Times explique que la série serait « transgressive » et basée sur la violence mais « également adorable[114]. » TV Guide classe Les Supers Nanas à la 17e place dans sa liste des 50 plus grands personnages de cartoon de tous les temps[115]. IGN classe la série à la 18e place de son Top 25 des meilleures séries d'animation de tous les temps en 2006[116].
Distinctions
modifierRécompenses
modifier- Primetime Emmys 2000 : Meilleure animation (Don Shank pour les épisodes Une 4e Super Nana et Un super doudou)[117]
- Annie Awards 2001 :
- Primetime Emmys 2005 : Meilleure réalisation pour une série d'animation (Frank Gardner pour l'épisode Mojo le Kid)[117]
Nominations
modifier- Annie Awards 1999 :
- Primetime Emmys 1999 : Meilleure animation (Craig McCracken, John McIntyre, Amy Keating Rogers, Jason Butler Rote et Genndy Tartakovsky pour les épisodes Méchante Bulle et La Vérité toute nue)[120]
- Annie Awards 2000 : Meilleur scénario pour une série d'animation (Chris Savino pour l'épisode Le Marchand de sable)[121]
- Primetime Emmys 2000 : Meilleur programme d'animation (Robert Alvarez, Craig McCracken, John McIntyre, Randy Myers, Amy Keating Rogers et Genndy Tartakovsky pour les épisodes L'Invasion des Brocoloïdes et Le Bain de Rebelle)[117],[122]
- Kids' Choice Awards 2001 : Dessin animé préféré[123]
- Primetime Emmys 2001 : Meilleur programme d'animation (Robert Alvarez, Lauren Faust, Craig McCracken, John McIntyre, Amy Rogers, et Genndy Tartakovsky pour les épisodes Les Dents longues et Quatre méchants dans le vent)[117],[124]
- Annie Awards 2002 : Meilleurs design et concept pour un personnage d'animation (Paul Rudish pour l'épisode Club privé)[125]
- Annie Awards 2003 : Meilleurs design et concept pour un personnage d'animation (Andy Bialk pour l'épisode Sauver Mojo Jojo)[126]
- Annie Awards 2004 : Meilleurs design et concept pour un personnage d'animation (Chris Reccardi pour l'épisode Mojo le Kid)[127]
- Primetime Emmys 2004 : Meilleur programme d'animation (Robert Alvarez, Lauren Faust, etc. pour l'épisode Il faut sauver Noël)[128],[129]
Notes et références
modifier- « The Powerpuff Girls (2016–) Release Info », sur IMDB (consulté le ).
- « Promo 2016 - Les Super Nanas » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- (en) Rich Wilson, « Reviews & Ratings for The Powerpuff Girls », sur IMDb, États-Unis, (consulté le ).
- (en) Mary P. Sheridan-Rabideau, Girls, Feminism, and Grassroots Literacies: Activism in the GirlZone, State University of New York Press, , 48-49 p. (ISBN 978-0-7914-7297-2, lire en ligne).
- (en) Mike Flaherty, « Power Hungry », sur ew.com, Entertainment Weekly, (consulté le ).
- (en) Gladys L. Knight, Female Action Heroes: A Guide to Women in Comics, Video Games, Films and Television, Santa Barbara, (ISBN 978-0-313-37612-2, lire en ligne), p. 227-237.
- (en) « History of The Powerpuff Girls », sur lifestyle.iloveindia.com (consulté le ).
- (en) « Buttercup, She is The Toughest Fighter », sur epinions.com, (consulté le ).
- « Les Supers Nanas », sur Planète Jeunesse (consulté le ).
- (en) « Mojo Jojo », sur Cartoon Network (consulté le ).
- (en) « Fuzzy Lumpkins », sur Boomerang Australie (consulté le ).
- (en) « #47 Him Is More Disturbing Now Than He Was Then », sur Things 90s Kids Realize, (consulté le ).
- (en) Nancy Basil, « Powerpuff Girls », sur About.com (consulté le ).
- (en) Emru Townsend, « Craig McCracken on Stupid Dogs and Powerful Girls », Frames Per Second Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Robert Lloyd, « Beyond Good and Evil: To the utterly adorable kicking superheroics of the Powerpuff Girls! », LA Weekly, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Becky Ebenkamp, « Power to the Puff People », sur business.highbeam.com, (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls Cast », sur TV.com (consulté le ).
- « Interview : François Jaubert », sur Objectif Cinéma (consulté le ) : « Dans Les Super-Nanas je double le personnage de Lui, qui passe son temps à monter dans les aigus. Il faut savoir radicalement changer. ».
- « Les Supers Nanas », sur planete-jeunesse.com (consulté le ).
- (en) Daniel Wineman, « Signoff: Never Underestimate the Power of a Puff », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) « The Powerpuff Girls: Who, What, Where, How, Why... Who Cares? », (consulté le ).
- (en) Craig McCracken, « 1st PPG Drawing », CMcC's Deviant Art Gallery, (consulté le ).
- (en) Jeff Lenburg, Who's Who in Animated Cartoons: An International Guide to Film & Television's Award-winning and Legendary Animators, Hal Leonard Corporation, (ISBN 978-1-55783-671-7, lire en ligne), p. 231.
- (en) « Press, a brief history », sur spikeandmike.com (consulté le ).
- (en) « Definition of “open a can of whoop ass” », sur Online Slang Dictionnary (consulté le ).
- (en) « Animator Profile: Craig McCracken », sur cartoonnetwork.com (version du sur Internet Archive).
- (en) Mike Snider, « Star Wars goes animated tonight », USA Today, (lire en ligne).
- (en) Christopher Borrelli, « TV's Ghoulardi was “a wild man” », The Toledo Blade, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Rick DeMott, « The Powerpuff Girls' Phenomenal Merchandising Mantra », Animation World Magazine, nos 5-7, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Laurie Goldberg, « Cartoon Network Tops Weekly and Friday Prime Ratings for the Week of Oct. 2-8 », Time Warner, (version du sur Internet Archive).
- (en) Matthew Price, « Q&A with Powerpuff Girls creator Craig McCracken », sur NewsOK, (consulté le ).
- (en) « Carton Network airs Powerpuff Girls Movie », sur herald-mail.com, (consulté le ).
- (en) « Craig Mc Cracken Interview », sur imaginary-friends.net (consulté le ).
- (en) « Cartoon Network Original Series », sur altiusdirectory.com (consulté le ).
- (en) Craig McCracken, « I'm back », CMcC's Deviant Art Journal, (consulté le ).
- (en) Aaron Simpson, « Powerpuff Girls 10th Anniversary Interview With Creator Craig McCracken », sur coldhardflash.com, (consulté le ).
- (en) Michael Oleaga, « Powerpuff Girls 2013 Return Confirmed for Cartoon Network Special Later This Year; Old Voice Actors to Return », sur latinospost.com, (consulté le ).
- (en) Jennifer H. Tomooka, « Powerpuff Girls coming to Kids WB », sur mania.com, (consulté le ).
- (en) Zach Walton, « Cartoon Network Brings Back The Classics With Cartoon Planet », WebProNews, (consulté le ).
- (en) Adam Tyner, « The Powerpuff Girls: Powerpuff Bluff », sur DVD Talk, (consulté le ).
- (en) Adam Tyner, « The Powerpuff Girls: Down 'N' Dirty », sur DVD Talk, (consulté le ).
- (en) Adam Tyner, « The Powerpuff Girls: Meet the Beat-Alls », sur DVD Talk, (consulté le ).
- Adam Tyner, « Powerpuff Girls - Twas the Fight Before Christmas », sur DVD Talk, (consulté le ).
- (en) Francis Rizzo III, « The Powerpuff Girls - The Complete First Season », sur DVD Talk, (consulté le ).
- (en) Francis Rizzo III, « The Powerpuff Girls: The Complete Series - 10th Anniversary Collection », sur DVD Talk, (consulté le ).
- « Les Supers Nanas », sur Boing (consulté le )
- « Les Super Nanas », sur teletoonmedia.com (consulté le ).
- Mathieu Li-Goyette, « 15 ans de dessins animés : bonne fête Télétoon ! », sur msn.com, (consulté le ).
- (en) Ray Richmond, « Special Report: Animation », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) « Bis Lends A Hand To The Powerpuff Girls », mtv.com, (consulté le )
- (en) Johnny Rabb, Jungle/Drum 'n' Bass for the Acoustic Drum Set: A Guide to Applying Today's Electronic Music to the Drum Set, Alfred Music Publishing (ISBN 978-0-7579-9025-0, lire en ligne), p. 16.
- (en) « Mad Mash-up: 2 Broke Powerpuff Girls », sur Tvguide.com (consulté le ).
- (en) « Subway Teams Up with Powerpuff Girls », sur QSR Magazine, Journalistic, (consulté le ).
- (en) United Business Media, « The Powerpuff Girls and Dragon Ball Z Bring Two Exclusive Toys To Every Burger King Big Kids Meal », sur PR Newswire, (consulté le ).
- (en) Jenful, « Saving the world before bedtime…in the parking lot », sur jenful.com, (consulté le ).
- « Le Film des Super Nanas », sur doublage.qc.ca (consulté le ).
- (en) Lisa Schwarzbaum, « Movie Review: The Powerpuff Girls Movie (2002) », sur ew.com, (consulté le ).
- « Les Supers Nanas - Powerpuff girls, le film », sur Allociné (consulté le ).
- (en) Stephen Holden, « Film Review; They Have a Tantrum, Then Save the World », sur The New York Times, (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls - The Movie (2002) », sur rottentomatoes.com (consulté le ).
- (en) Paula Nechak, « Violence overpowers Powerpuff Girls », sur Seattlepi.com, Hearst Communications, (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls Movie », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- « Les Supers Nanas Zeta », sur Allociné (consulté le ).
- (pt) Alexandre Nagado, « Meninas Superpoderosas em versão animê », sur omlete.com.br, (consulté le ).
- (en) « Demashitaa! Powerpuff Girls Z (TV) », sur Anime News Network (consulté le ).
- (en) « Powerpuff Girls Anime Announced », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « Powerpuff Girls Reinvented for Japanese Audienc », sur npr.org, (consulté le ).
- (en) Jason Lloren, « Powerpuff Girls re-anime-ted », sur sfgate.2011, (consulté le ).
- (en) « Where children reign », sur Moetron, (consulté le ).
- (en + es) « Anima Info 503 », sur papodebudega.com, (consulté le ).
- (en) Scott Green, « Cartoon Network Plans More Power Puff Girls and Teen Titans », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) Mikey McCollor, « The Powerpuff Girls Are Returning to Cartoon Network! », sur smosh.com, (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls Soar Again », sur Cartoon Network Blog, (consulté le ).
- (en) Lara Crombie, « Powerpuff Girls Returns to Cartoon Network This Year », sur prefixmag.com, (consulté le ).
- (en) « Ringo Starr Voicing Powerpuff Girls Character, Starting Work on New CD », abcnewsradioonline.com (consulté le ).
- (en) « Remember the Powerpuff Girls Episode That Set Records for Beatles References Per Minute? », sur Popdust (consulté le ).
- (en) Andrew Sims, « First look: The Powerpuff Girls are coming back to Cartoon Network, Ringo Starr to perform », sur Hypable, (consulté le ).
- (en) « Powerpuff Girls: Heroes & Villains Soundtrack CD », sur cduniverse.com (consulté le ).
- (en) Entertainment Weekly, « Power Hungry », sur EW.com, (consulté le ).
- (en) « Powerpuff Girls: The City of Soundsville », sur Billboard.com (consulté le ).
- (en) Heather Phares, « Review: Powerpuff Girls: The City of Soundsville », sur allmusic.com (consulté le ).
- (en) Rovi, « The Powerpuff Girls: Power Pop Review », sur allmusic.com, Heather Phares (consulté le ).
- (en) « Tech Info for The Powerpuff Girls: Bad Mojo Jojo », sur GameSpot, GameSpot (consulté le ).
- « The Powerpuff Girls: Bad Mojo Jojo - Gameboy », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
- « Super Nanas : Affreux Mojo Jojo (Game Boy Color) », sur Micromania (consulté le ).
- (en) Ryan Mac Donald, « The Powerpuff Girls: Bad Mojo Jojo Review », sur GameSpot, (consulté le ).
- (en) Chris Harris, « The Powerpuff Girls: Bad Mojo Jojo Review », sur IGN, (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls: Paint the Townsville Green », sur IGN (consulté le ).
- (en) « Tech Info for The Powerpuff Girls: Battle Him », sur GameSpot, GameSpot (consulté le ).
- « The Powerpuff Girls : Battle Him - Gameboy », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls-x-traction », sur ign.com (consulté le ).
- (en) « Powerpuff Girls: Chemical X-traction (PS1 version) », sur IGN (consulté le ).
- (en) « Mojo-jojo-a-go-go Review », sur ign.com (consulté le ).
- (en) « Mojo-jojo-a-go-go Review (Gamestop) », sur GameSpot (consulté le ).
- « The Powerpuff Girls : Mojo Jojo A-Go-Go - Gameboy Advance », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
- « The Powerpuff Girls : Relish Rampage », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
- (en) « Release Information for PlayStation 2 on GameFAQs », sur gamefaqs.com (consulté le ).
- (en) Arnd Wolf, « Picture of the Boeing 737-232/Adv aircraft », Airliners.net, (consulté le ).
- (en) « Delta Express 737 Gets Animated Escort From Cartoon Network's The Powerpuff Girls », Time Warner, (consulté le ).
- (en) Poppy Evan, Extraordinary Graphics for Unusual Surfaces: Making the Most of Hard-to-design Spaces, Rockport Publishers, (ISBN 1-56496-860-X, lire en ligne), p. 196.
- (en) « Dairy Queen », sur Ice Cream Reporter, (consulté le ).
- (en) « Kellogg and The Powerpuff Girls Power-Up Pop-Tarts », sur foodingredientsonline.com, (consulté le ).
- (en) « Powerpuff Girls Soar into Jack's », sur Business Wire, (consulté le ).
- (en) « Cartoon Network Enterprises Debuts Boutique for the Powerpuff Girls and Ben 10 at Toys'R'Us Times Square. », sur business.highbeam.com, New York, (consulté le ).
- (en) The Futon Critic Staff, « Monday's Cable Ratings: Pawn Stars Leads the Pack Once Again », sur The Futon Critic, (consulté le ).
- (en) « IDW Teams Up with Cartoon Network! », sur IDW, (consulté le ).
- (en) Rich Johnson, « The Launch of The Powerpuff Girls – IDW Solicitations For September 2013, Including Transformers, My Little Pony, Star Trek, Doctor Who, GI Joe and Locke and Key », sur Bleeding Cool, (consulté le ).
- (ja) « Ribon Magazine », sur ribon.shueisha.co.jp (consulté le ).
- (en) « Webcomic Review: Powerpuff Girls Doujunshu », comicbooked.com (consulté le ).
- (en) « 2005 Web Cartoonists' Choice Award Celebration! », ccawards.com (consulté le ).
- (en) Marc Bernadin, « TV on DVD Review: The Powerpuff Girls », EW.com, Entertainment Weekly, (lire en ligne).
- (en) Peter Marks, « Television/Radio; Now Mom and Dad Are Going Cartoon-Crazy, Too », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) Joly Herman, « Tv reviews Powerpuff Girls », Common Sense Media (consulté le ).
- (en) « Review: Powerpuff Girls Rule!!! », Los Angeles Times, Tribune Company, (lire en ligne).
- (en) « TV Guide's 50 greatest cartoon characters of all time », TV Guide, (lire en ligne).
- (en) « Top 25 Primetime Animated Series of All Time », IGN, (consulté le ).
- (en) « The Powerpuff Girls », emmys.com (consulté le ).
- (en) « 29th Annual Annie Award Nominees and Winners (2001) », annieawards.org (consulté le ).
- (en) « 27th Annual Annie Award Nominees and Winners (1999) », annieawards.org (consulté le )
- (en) « Primetime Emmy noms — List 1 », Variety, (consulté le ).
- (en) « 28th Annual Annie Award Nominees and Winners (2000) », annieawards.org (consulté le ).
- (en) « 52nd Annual Primetime Emmy Award Nominations », digitalhit.com (consulté le ).
- (en) Donald Liebenson, « Nickelodeon Presents Kids Choice Awards », Chicago Tribune, (lire en ligne).
- (en) « Emmy 2001 nomination list », Variety, (lire en ligne).
- (en) « 30th Annual Annie Award Nominees and Winners (2002) », annieawards.org (consulté le ).
- (en) « 31st Annual Annie Award Nominees and Winners (2003) », annieawards.org (consulté le ).
- (en) « 32nd Annual Annie Award Nominees and Winners (2004) », annieawards.org (consulté le ).
- (en) « Complete list of primetime Emmy nominations », USA Today, (lire en ligne).
- (en) « The Powerpuff Girls: Twas The Fight Before Christm », emmys.com (consulté le ).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Powerpuff Girls » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
modifier- (en) Spring-Serenity Duvall, « Perfect Little Feminists ? Young girls in the US interpret gender, violence, and friendship in cartoons », Journal of Children and Media, vol. 4, no 4, , p. 402-417 (DOI 10.1080/17482798.2010.510007).
- (en) Lisa Hager, « « Saving the World Before Bedtime » : The Powerpuff Girls, Citizenship, and the Little Girl Superhero », Children's Literature Association Quarterly, vol. 33, no 1, , p. 62-78 (DOI 10.1353/chq.2008.0006).
- (en) Rebecca Hains, « Power(Puff) Feminism : The Powerpuff Girls As a Site of Strength and Collective Action in the Third Wave », dans Marian Meyers (dir.), Women in Popular Media : Representation and Meaning, Cresskill, Hampton Press, , IX-306 p. (ISBN 978-1-57-273827-0 et 978-1-57-273828-7).
- (en) Rebecca Hains, « The problematics of reclaiming the girlish : The Powerpuff Girls and girl power », Femspec, vol. 5, no 2, , p. 1-39 (lire en ligne).
- (en) Yvette Kendal, « There's no one perfect girl : Third wave feminism and The Powerpuff Girls », Colloquy : Text Theory Critique, vol. 44, , p. 234-252 (lire en ligne).
- (en) Ewan Kirkland, « The Politics of Powerpuff : Putting the « Girl » into « Girl Power » », Animation : An Interdisciplinary Journal, vol. 5, no 1, , p. 9-24 (ISSN 1746-8477, DOI 10.1177/1746847709356643).
- Gladys L. Knight, Female Action Heroes : A Guide to Women in Comics, Video Games, Film, and Television, Santa Barbara / Denver / Oxford, Greenwood Publishing Group, , XXX-341 p. (ISBN 978-0-313-37612-2), « The Powerpuff Girls », p. 228-237.
- (en) Shirley Matile Ogletree, Brad Mason, Tammy Grahmann et Paul Raffeld, « Perceptions of two television cartoons : Powerpuff girls and Johnny Bravo », Communication Research Reports, vol. 18, no 3, , p. 307-313 (DOI 10.1080/08824090109384810).
- (en) Katia Perea, « Girl Cartoons Second Wave : Transforming the Genre », Animation : An Interdisciplinary Journal, vol. 10, no 3, , p. 189-204 (DOI 10.1177/1746847715608561).
- (en) Steve Stockwell, « Dealing with World Domination : Lessons from The Powerpuff Girls and Friends », Media International Australia, vol. 113, no 1, , p. 23-29 (DOI 10.1177/1329878X0411300105).
- (en) Joy Van Fuqua, « « What are those little girls made of ? » : The Powerpuff Girls and consumer culture », dans Carol Stabile et Mark Harrisson (dir.), Prime Time Animation : Television Animation and American Culture, Londres / New York, Routledge, , 255 p. (ISBN 978-0-41-528325-0), p. 205-219.
Liens externes
modifier- (en) Site officiel sur Cartoon Network
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Page officielle française sur Cartoon Network
- Page officielle française sur Boing