Thermes suburbains d'Herculanum
Les thermes suburbains d'Herculanum sont l'un des exemples les mieux conservés de thermes romains de l'Antiquité[1]. Datant du Ier siècle av. J.-C., plus précisément vers la fin de la période augustinienne, ou pendant la période julio-claudienne, ils se trouvaient face à la mer, en périphérie de la cité côtière vésuvienne.
Localisation
modifierL'entrée des thermes suburbains s'ouvrent sur la terrasse de Marcus Nonius Balbus, situé dans le coin sud-est de la cité, à l'extérieur des murs, et orientés face à la mer.
Description
modifierLe bâtiment a une forme cubique et mesure 19,7 × 27,6 m[1]. Le toit, aménagé en terrasse, devait autrefois comporter des ouvertures servant de puits de lumière pour éclairer l’intérieur. L'entrée principale des thermes est encadrée par deux colonnes semi-engagées soutenant un fronton triangulaire.
Références
modifier- (en) Umberto Pappalardo et Ivan Varriale, « The Suburban Baths of Herculaneum », Cura Aquarum in Ephesus : Proceedings of the Twelfth International Congress on the History of Water Management and Hydraulic Engineering in the Mediterranean Region, vol. 2, , p. 423-430 (lire en ligne [PDF])
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Arnold De Vos et Mariette De Vos, Pompei, Ercolano, Stabia, Roma, Editori Laterza, 1982
- (en) Umberto Pappalardo et Ivan Varriale, «The Suburban Baths of Herculaneum», Cura Aquarum in Ephesus : Proceedings of the Twelfth International Congress on the History of Water Management and Hydraulic Engineering in the Mediterranean Region, vol. 2, Gilbert Wiplinger, 2006, p. 423-430 (lire en ligne [PDF]).
- Adélaïde Barbey, Italie du Sud : Sicile, Sardaigne, Hachette, coll. « Les Guides bleus », , p. 286-293
- Henri Broise, « Vitrages et Volets des fenêtres thermales à l’époque impériale », Les Thermes romains : Actes de la table ronde organisée par l’École française de Rome (Rome, 11-12 novembre 1988), , p. 61-78 (lire en ligne)
- Amedeo Maiuri, Herculaneum, Rome, Libreria dello Stato, , 4e éd.
- Pompéi, Herculanum et Stabies, les villes ensevelies, Venise, Edizioni Storti, 1978, 80 p.
Liens externes
modifier