Thessalos de Corinthe

vainqueur olympique antique
Thessalos de Corinthe
Vase noir et rouge, avec des hommes nus courant
Coureurs de stadion
Amphore panathénaïque à figures noires, vers 500 av. J.-C.
Peintre de Cléophradès (Louvre G65)
Biographie
Naissance
Activité
Enfant
Autres informations
Distinctions
Vainqueur du diaulos (d) ()
Vainqueur des Jeux pythiques (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Thessalos de Corinthe (grec ancien : Θεσσαλός Κορίνθιος) est un athlète grec originaire de la cité de Corinthe.

Famille modifier

Thessalos de Corinthe était issu d'une des principales familles aristocratiques de Corinthe, les Oligéthides[1],[2]. Il faisait partie d'une lignée d'athlètes : Ptoéodoros son père, Terpsias son frère et Éritime son neveu, s'étaient aussi fait connaître sur les stades[3],[4]. Il est surtout le père de Xénophon, qui remporta trois couronnes aux Jeux olympiques, deux épreuves aux Jeux isthmiques, six victoires aux Jeux pythiques et un nombre inconnu de victoires aux Jeux néméens. Xénophon remporta aussi trois épreuves aux Panathénées, sept aux fêtes d'Athéna Hellotide, dans sa cité de Corinthe, et de nombreuses autres en Arcadie ou à Argos[2],[3],[4]. Au total, la famille est créditée, en plus des victoires de Thessalos et Xénophon, de quatre couronnes à Delphes, d'une soixantaine de victoires aux Jeux isthmiques et d'une soixantaine de victoires aux Jeux néméens[5].

Victoires modifier

Thessalos remporta probablement le diaulos (double stade, soit environ 384 m) lors des 69es Jeux olympiques en 504 av. J.-C.[2],[3],[4],[5],[6]. Thessalos aurait aussi remporté dans la même journée les courses du stadion et du diaulos aux Jeux pythiques et, durant le même mois, la course en armes lors des Panathénées et la course au flambeau lors des Hellotia (jeux en l'honneur d'Athéna à Corinthe)[4],[7].

Sources modifier



Notes et références modifier

  1. Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, article « Xenophon ».
  2. a b et c Zarnowski 2013, p. 95.
  3. a b et c Matz 1991, p. 101.
  4. a b c et d Pindare, Odes [détail des éditions] (lire en ligne), (Olympiques, XIII).
  5. a et b Golden 2004, p. 177.
  6. Moretti 1959, p. 79.
  7. Golden 2004, p. 165 et 177.