Thomas Wharton (1er marquis de Wharton)

personnalité politique britannique

Thomas Wharton
Fonctions
Lord du Sceau privé
-
Lord-lieutenant de l'Oxfordshire
-
Membre du Parlement de 1661 à 1679
Wendover (d)
-
Membre du Parlement anglais de 1690-1695
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement anglais de 1689-1690
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1681)
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement anglais de 1685-1687
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1680-1681)
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement anglais de 1695-98
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1679)
Buckinghamshire (d)
Membre du Parlement d'Angleterre
Titres de noblesse
Baron
-
Earl
-
Comte de Wharton (d)
à partir du
Marquis
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
Activités
Père
Mère
Jane Goodwin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Goodwin Wharton
Henry Wharton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Anne Wharton (en) (à partir de )
Lucy Loftus (d) (à partir de )
Anne Wharton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Philip Wharton
Jane Wharton (en)
Lucy Wharton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Parlement cavalier
Parlement de l'Exclusion Bill (en)
Parlement de l'Habeas Corpus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Thomas Wharton (août 1648 - ), 1er marquis de Wharton, 1er marquis de Malmesbury et 1er marquis de Catherlough, est un noble et homme politique anglais.

Membre du parti Whig, il est député au Parlement durant 17 ans[1].

Biographie modifier

Fils de lord Philip Wharton (4e baron Wharton) et parlementaire sous Charles Ier) et de sa seconde épouse Jane Goodwin (fille du colonel Arthur Goodwin d'Upper Winchendon et héritière de vastes domaines dans le Buckinghamshire, notamment Winchendon, Wooburn, Waddesdon ou encore Weston entre autres), il est constamment dans l'opposition sous Charles II et Jacques II.

Il provoque l'adresse qui invite le prince d'Orange à prendre les rênes de l'État, et devient sous son règne contrôleur du palais et membre du conseil privé. Il perd ses places à l'avènement de la reine Anne.

Il rentre en grâce en 1706, et est créé comte de Wharton et vicomte Winchendon dans la pairie d'Angleterre. Il sert comme Lord lieutenant d'Irlande de 1708 à 1710.

Sous George Ier, il revient en faveur. En , il est créé marquis de Catherlough, comte de Rathfarnham et baron Trim dans la pairie d'Irlande, et en , marquis de Wharton et marquis de Malmesbury dans la pairie de Grande-Bretagne.

Critiques modifier

Son libertinage et son mépris pour la religion étant de notoriété publique, Thomas Wharton s'est fait beaucoup d'ennemis[2].

Il est régulièrement la cible de l'écrivain et pamphlétaire politique Jonathan Swift dans ses essais[2]. Swift accuse régulièrement Wharton de mensonges et de sophisme. Il disait de lui:

« C'est un Presbytérien en politique, un athée en religion, mais il a choisi pour l'instant de se prostituer avec un Papiste. »

— Jonathan Swift, The Short Character of the Earl of Wharton[2]

Swift l'accuse notamment en 1712 dans son pamphlet The Letter of Thanks from My Lord Wharton to the Lord Bishop of Saint Asaph de n'être qu'un vicieux personnage totalement dénué de patriotisme, de charité et de religiosité[2].

Famille modifier

Il épouse la poète et dramaturge Ann Lee le (qui meurt à 26 ans le ), fille de Sir Henry Lee. Ils n'ont aucun enfant.

Il épouse ensuite en secondes noces Lucy Loftus, fille et héritière d'Adam Loftus, 1er vicomte de Lisburne[3], qui lui donne un fils, Philip Wharton, 1er duc de Wharton (1698-1731), ainsi que deux filles, Lucy Wharton (plus tard Lucy Holt) et Jane Wharton (plus tard Jane Morice)[4].

Annexe modifier

Bibliographie modifier

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Thomas Wharton (1er marquis de Wharton) » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)

Notes et références modifier

  1. (en) History of Parliament Online - Wharton, Hon, Thomas
  2. a b c et d Jonathan Swift, L'Art du mensonge politique - Le Mentir vrai, édition Poche revue et augmentée (29 mars 2007), 89 p. (ISBN 2841372057)
  3. (en) Mosley, ed. Burke's Peerage 107th Edition 2003 Vol.1 p.899
  4. Mosley p.899

Liens externes modifier