Tokyo Olympiades
film de Kon Ichikawa, sorti en 1965
Tokyo Olympiades (東京オリンピック, Tōkyō Orinpikku ) est un film documentaire japonais réalisé par Kon Ichikawa, sorti en 1965.
Tokyo Olympiades
Titre original |
東京オリンピック Tōkyō Orinpikku |
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Réalisation | Kon Ichikawa |
Scénario |
Kon Ichikawa Natto Wada Yoshio Shirasaka (ja) Shuntarō Tanikawa |
Musique | Toshirō Mayuzumi |
Pays de production | Japon |
Genre | Documentaire |
Durée | 170 minutes |
Sortie | 1965 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierLe film est consacré aux Jeux olympiques d'été de 1964 qui ont eu lieu à Tokyo.
Fiche technique
modifier- Titre : Tokyo Olympiades
- Titre original : 東京オリンピック (Tōkyō Orinpikku )
- Réalisation : Kon Ichikawa
- Scénario : Kon Ichikawa, Natto Wada, Yoshio Shirasaka (ja) et Shuntarō Tanikawa
- Photographie : Kazuo Miyagawa
- Musique : Toshirō Mayuzumi
- Société de distribution : Tōhō
- Pays de production : Japon
- Genre : documentaire
- Durée : 170 minutes[1] (métrage : 13 bobines - 4 641 m[1])
- Dates de sortie :
Autour du film
modifier- Le film est présenté hors compétition au Festival de Cannes 1965[2],[4].
- Au cours de sa carrière, Kon Ichikawa a également réalisé quelques documentaires. Le premier et, sans doute, le plus réussi fut Tokyo Olympiades en 1965[5]. Le scénario est dû au poète Shuntarō Tanikawa. « Esthétiquement, le film est superbe - un chef-d’œuvre d'organisation visuelle. » (Donald Richie). Ichikawa s'entoura d'une équipe technique forte, d'environ six cents personnes, incluant six cadreurs dirigés par Kazuo Miyagawa. Le film ne plut pourtant pas aux autorités du Comité olympique de l'époque[5]. Dans la version intégrale, la caméra se détourne, à maintes reprises, des événements spécifiquement sportifs afin de capter des détails : le comportement des spectateurs ou l'attitude des athlètes plus obscurs. Ichikawa se détourne ainsi d'une vision monumentalisée des Jeux olympiques pour les inscrire dans un cadre plus humanisé. Donald Richie parle, pour sa part, de « vandalisme cinématographique », à propos des coupures infligées au film. Il conclut même : « (...) ce qui déplut au Comité, ce n'était pas que le film fût aussi brillamment présentationnel plutôt que représentationnel à la façon de la plupart des documentaires. Ils désiraient sans doute une sorte d'emphase à la Leni Riefenstahl, et cela, on les en avait privés. »[5].
Notes et références
modifier- (ja) Tokyo Olympiades sur la Japanese Movie Database.
- « Tokyo Olympiades », sur www.festival-cannes.com (consulté le ).
- « Les films japonais sortis en France en salle », sur www.denkikan.fr (version du sur Internet Archive).
- Note : le comité de sélection demanda une coupure de cinquante minutes.
- Donald Richie, Le Cinéma japonais, Éditions du Rocher, , 402 p. (ISBN 2-268-05237-0), p. 193.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Bertrand Van Effenterre, « Tokyo Olympiades », Téléciné no 127, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , fiche no 454, p. 3-6, (ISSN 0049-3287)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Tokyo 1964 Official Film | Tokyo Olympiad, Version restaurée en 2013 sur le site internet du Comité international olympique. Sous titres disponibles en douze langues
- Ressources relatives à l'audiovisuel :