Touffailles
Touffailles est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Touffailles | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Barreau 2020-2026 |
||||
Code postal | 82190 | ||||
Code commune | 82182 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Touffaillais | ||||
Population municipale |
335 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 16′ 26″ nord, 1° 03′ 05″ est | ||||
Altitude | 220 m Min. 118 m Max. 276 m |
||||
Superficie | 24,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Serres Sud-Quercy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Séoune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Touffailles est une commune rurale qui compte 335 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 299 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Touffaillois ou Touffailloises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune située dans le Quercy et plus précisément en Quercy blanc, sur la Séoune. Cette zone du Quercy blanc est aussi appelée Pays de Serres en référence aux petites collines (serres = sierras) qui entourent les vallées.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Fauroux, Lacour, Lauzerte, Miramont-de-Quercy, Montagudet et Montaigu-de-Quercy.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Séoune, un bras du Ruisseau de Touffailles, le ruisseau d'Aurignac, le ruisseau de Bordemoulis, le ruisseau de Moissaguel, le ruisseau des Milloques, le ruisseau de Touffailles et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Séoune, d'une longueur totale de 64,9 km, prend sa source dans la commune de Sauzet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Sauveterre-Saint-Denis, après avoir traversé 24 communes[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 806 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lauzerte », sur la commune de Lauzerte à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 684,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[12] :
- le « Clot des Albas » (49 ha), couvrant 3 communes du département[13] ;
- les « coteaux de St-Nazaire, entre la Séoune et la Barguelonne (Belle Cassagne) » (1 337 ha), couvrant 4 communes du département[14] ;
- la « vallée de Touffailles » (106 ha)[15].
- le « vallon du Bordemoulis » (278 ha), couvrant 2 communes du département[16].
- le « vallon du ruisseau d'Aurignac » (216 ha), couvrant 3 communes du département[17] ;
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Touffailles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (15,9 %), prairies (5,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Touffailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Séoune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2007 et 2008[22],[19].
Touffailles est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 261 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 260 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Toponymie
modifierHistoire
modifierLe nom de Touffailles viendrait de « Toufels » qui désignerait un peuple fédéré aux Goths, les Taïfales[28]. Cette origine serait identique à la ville espagnole de Tafalla. Les remparts d'un ancien château médiéval surplombent le village. Une ancienne ferme et une chapelle en sont les vestiges. Sur la commune, qui s'étend sur plus de 10 km, se trouvent plusieurs chapelles : Moissaguel, Saint-Gervais, Sainte-Livrade. La tradition orale veut qu'une chapelle du nom de Sainte-Marthe aurait brûlée au Moyen Âge, à côté du lieu-dit Lacontal près des champs de lavande du Quercy. À Moissaguel, il y a encore 20 ans, deux restes de tours du château médiéval étaient encore droites. Elles ont vu la visite de Simon de Montfort puis pendant la guerre de Cent Ans, une bataille dans la combe des Anglais.
Héraldique
modifierSon blasonnement est : Parti : au premier de gueules au léopard d'or armé et lampassé d'azur, au second d'azur à la fleur de lys d'or ; au chef-pal d'argent chargé d'une tour de sable ouverte et maçonnée aussi d'argent, brochant sur le tout. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 335 habitants[Note 4], en évolution de −5,63 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 139 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 290 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 170 €[I 5] (20 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,6 % | 8,9 % | 5 % |
Département[I 8] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 201 personnes, parmi lesquelles on compte 67,8 % d'actifs (62,8 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 32,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 81 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,7 %[I 11].
Sur ces 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 65,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 29,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier35 établissements[Note 7] sont implantés à Touffailles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 35 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
4 | 11,4 % | (9,6 %) |
Construction | 7 | 20 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
7 | 20 % | (29,7 %) |
Information et communication | 2 | 5,7 % | (1,9 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
9 | 25,7 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
2 | 5,7 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 4 | 11,4 % | (9,3 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,7 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 35 entreprises implantées à Touffailles), contre 14,1 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
modifierLa commune est essentiellement agricole et son activité commerciale et artisanale est très rurale. L'agriculture pratiquée est très variée avec la pratique de la polyculture élevage. Les cultures de plateaux (blé, tournesol, ail, semences de carottes ou d'oignon...) parfois irriguées par le réseau d'eau, voisinent avec les cultures de la vallée de la Séoune (semences, maïs, soja, petits pois, tournesol.. melon du Quercy, tabac...). Le chasselas de Moissac a disparu de la commune. On trouve encore des pruniers d'Ente, utilisés pour le pruneau d'Agen. De nombreuses fermes ont encore un four à sécher le pruneau dans leurs murs. Touffailles était au début du XXe siècle un marché très important de pruneaux d'Agen.
La polyculture élevage est présente au travers des bovins viande (blondes d'Aquitaine) ou lait. Des brebis de Lacaune élèvent aussi leurs agneaux fermiers du Quercy. La culture de la lavande du Quercy, était très présente sur la commune dans les années 1950 et 1960, on trouve encore d'anciennes lavanderaies dans des endroits presque secrets. Depuis 2006, on assiste à sa réintroduction et à sa distillation à Touffailles.
Le village a une boulangerie-épicerie à côté d'un terrain de camping pour les hôtes de passage.
Agriculture
modifierLa commune est dans le pays de Serres, une petite région agricole située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 55 | 36 | 28 | 27 |
SAU[Note 10] (ha) | 1 731 | 1 854 | 1 686 | 1 788 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 36 en 2000 puis à 28 en 2010[36] et enfin à 27 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[37],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 731 ha en 1988 à 1 788 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 66 ha[36].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Chapelle de La Tuque de Saint Gervais, située à l'extérieur du village en direction de Montaigu-de-Quercy. Elle se compose d'un chœur du XVe siècle et d'une nef remontée au XVIIe siècle. À l'arrière, en montant sur le sommet qui la surplombe, on peut observer un très beau panorama et apercevoir le village médiéval de Lauzerte par beau temps.
- Église Saint-Christophe de Touffailles. L'église (avec les fresques) sont classées aux Monuments Historiques depuis le [38].
- Église Sainte-Livrade de Sainte-Livrade. (désaffectée).
- Église Saint-Germain-d'Auxerre de Moissaguel.
- Église Saint-Gervais de Saint-Gervais. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[39]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[39].
- Des randonnées sont balisées autour du village pour découvrir ce paysage très varié à dimension humaine.
- Au lieu-dit Lastours, il reste peu de ruines des tours de Moissaguel, qui ont fini de s'effondrer en 1983. Alpaïs de Ungac, veuve du seigneur de Lacour, Arnaud de Durfort, épouse un frère du pape Clément V. Grâce à ce soutien, son fils Aymeric de Durfort construit un important château entre 1310 et 1330, dont l'enceinte pouvait contenir 500 soldats. Ce château passe avec Gaillard de Durfort dans le camp anglais en 1345, et est assiégé puis pris par le comte d'Armagnac, du parti français, dans le dernier trimestre de 1346, ce qui donna lieu à une grande bataille.
Le château changera de camp plusieurs fois au fil des traités et batailles de la guerre de 100 ans, jusqu'à ce qu'il soit conquis et détruit, sauf deux tours, en 1405 par Gaillard de Pechpeyrou pour le compte du roi de France. Au début du XVIème siècle une transaction fait passer les restes de château dans les biens de l'abbaye de Saint-Maurin.
Personnalités liées à la commune
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Touffailles » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Touffailles ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Touffailles » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Touffailles » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Touffailles » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Touffailles » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Touffailles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Séoune »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Touffailles et Lauzerte », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lauzerte », sur la commune de Lauzerte - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lauzerte », sur la commune de Lauzerte - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Touffailles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Clot des Albas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux de St-Nazaire, entre la Séoune et la Barguelonne (Belle Cassagne) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de Touffailles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « vallon du Bordemoulis » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « vallon du ruisseau d'Aurignac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Touffailles », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Touffailles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Le peuplement germanique de la Gaule entre la Méditerranée et l'Océan, article dans les Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale Année 1956 Volume 68 Numéro 33 p. 33, Auteur : Maurice Broëns, archéologue
- Tableau des électeurs pour les élections sénatoriales, Préfecture de Tarn-et-Garonne, 16 juillet 2014, [lire en ligne], p. 14.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Touffailles - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- Saint Christophe de Touffailles Tarn-et-Garonne
- « Église paroissiale Saint-Gervais », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).