Tour Leroy

tour à Caen (Calvados)

La tour Leroy parfois appelée tour Guillaume-le-Roy, bâtie au XIVe siècle, est l'un des principaux vestiges des fortifications urbaines, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Caen, dans le département du Calvados, en région Normandie.

Tour Leroy
Présentation
Type
Fondation
XIVe siècle-XVe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Ville de Caen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Adresse
Boulevard des AlliésVoir et modifier les données sur Wikidata
Caen, Calvados
 France
Coordonnées
Carte

La tour est inscrite aux monuments historiques.

Localisation

modifier

La tour Leroy est située dans le centre ville de Caen, dans le département français du Calvados. Érigée non loin du château de Caen, à l'entrée du bassin Saint-Pierre sur la rive gauche de l'Odon, elle faisait partie des fortifications de Bourg-le-Roi ; on y accédait depuis la muraille de la ville par un escalier extérieur. Elle était reliée par une chaîne à la tour aux Landais située sur la rive droite. Ce dispositif défendait l'entrée du port médiéval de Caen.

Historique

modifier

La tour Leroy parfois appelée tour Guillaume-le-Roy[1] et également par le passé tour Bazin, de la Basse-Rue, de Lévi et Saint-Malo[2], est mentionnée pour la première fois en 1497[3]. Elle a probablement été construite après la prise de Caen en 1346[2].

Elle est transformée en maison d'habitations avant d'être utilisée comme prison pour les contrebandiers[4],[5],[6],[7]. Le conseil municipal décide le de la conserver et de la restaurer[8]. La restauration est effectuée par Gustave Auvray, architecte municipal[9] et coûte 16 000 francs[10]. Quant à la tour aux Landais elle est détruite et, en 1860, la rivière est recouverte[réf. nécessaire].

Légèrement endommagée pendant la bataille de Caen, la tour Leroy a fait l'objet d'une seconde restauration dans le seconde partie du XXe siècle[11].

La tour Guillaume-le-Roy sur les bords de l'Odon avant la couverture de la rivière en 1860.

Description

modifier

La tour est construite en pierre de Caen, matériau calcaire extrait du sous-sol de la ville. L'emprise au sol de la tour est de 79 m2. Elle comprend quatre niveaux : une salle basse, deux étages et une plateforme au sommet.

Protection aux monuments historiques

modifier

La tour Guillaume-le-Roy est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [12].

Notes et références

modifier
  1. « Caen - monuments historiques et sites »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b Christophe Collet, Pascal Leroux, Jean-Yves Marin, Caen cité médiévale : bilan d'archéologie et d'histoire, Calvados, Service Département d'archéologie du Calvados, 1996 (ISBN 2-9510175-0-2).
  3. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 111.
  4. Claude Quetel, « Un archétype de l'horreur carcérale : La Tour Chatimoine », Hors-série des Annales de Normandie, 1982, vol. 1, no 2, p. 515.
  5. « Plan au Rez de chaussée de la Tour Jumelle et des bâtiments destinés a faire une prison royale pour renfermer les Contrebandiers - C/1302/1 », sur Archives du Calvados (consulté le )
  6. « Plan du 1er étage de la prison royale de la tour jumelle - C/1302/2 », sur Archives du Calvados (consulté le )
  7. « Plan du troisième étage - C/1302/3 », sur Archives du Calvados (consulté le )
  8. Pierre gouhier, Caen, Caennais, qu'en reste-t-il?, Éditions Horvath, .
  9. Architecte né à Laize-la-Ville en 1823. Il succède à Émile Guy au poste d'architecte de la ville.
  10. « Nouvelles du Calvados », Le bonhomme normand,‎ .
  11. Philippe Lenglart, Caen, architecture et histoire, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, .
  12. « Tour Guillaume-le-Roy », notice no PA00111194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :