Toyokuni-jinja (Kyoto)

Toyokuni-jinja
Nom en kanas
とよくにじんじゃVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localité
Coordonnées
Culte
Type
Dédié à
Histoire
Fondateur
Yoshida Kanemi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Patrimonialité
Trésor national (Karamon)Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Le Toyokuni-jinja (豊国神社?) est un sanctuaire shinto situé dans l'arrondissement de Higashiyama, à Kyoto, au Japon. Il a été construit en 1599 pour honorer la mémoire du shogun Toyotomi Hideyoshi. C'est le site du premier tamaya (autel shinto destiné au culte des morts) jamais construit, détruit plus tard par le clan Tokugawa[1].

Histoire modifier

Ce sanctuaire est la tombe officielle et le sanctuaire de Toyotomi Hideyoshi, mort le à Kyoto[2].

Nobles, prêtres, guerriers et villageois se rassemblaient dans le sanctuaire pour célébrer l'anniversaire de l'apothéose de Hideyoshi avec des banquets, des récitals de musique et de bruyantes festivités. Le sanctuaire est alors fermé par Tokugawa Ieyasu en « pour décourager ces inconvenantes manifestations de fidélité à un homme qu'il avait éclipsé[3] ».

L'empereur Meiji ordonne que le sanctuaire soit restauré en Keiō 4, le 6e jour du 6e mois ()[4]. À cette époque, le domaine du sanctuaire est légèrement agrandi en englobant une petite parcelle de terre, propriété du proche Hōkō-ji[5].

En 1897, le tricentenaire de Hideyoshi a été célébré sur ce site[6].

Architecture modifier

Le karamon (porte) proviendrait du château de Fushimi.

Patrimoine culturel classé modifier

Trésor national japonais modifier

Biens culturels importants modifier

  • Paravent pliant peint représentant les Festivals de Toyokuni (豊国の祭り), par Kanō Naizen de l'école Kanō.
  • Gilet de vêtement décoré de motifs de chrysanthème en or.
  • Trois coffrets décorés en style chinois.
  • Cage en fer de lanterne.
  • Naginata naoshi (lame de naginata converti en sabre), Honebami Toshirō (骨喰藤四郎, litt. « troisième fils mangeur d'os »), non signée, attribuée à Awataguchi Yoshimitsu. Une lame longue de 1 shaku 8 sun 6 bu, avec des gravures (horimono) de sanskrit et de kurikara (dragon et épée).

Galerie d'images modifier

Notes et références modifier

  1. « Reibyou 霊廟 », Japanese Architecture and Art Net Users System,‎ (consulté le ).
  2. Richard Ponsonby-Fane, Kyoto: the Old Capital City, 794-1869, 1956, p. 294-296.
  3. Mary E. Berry, Hideyoshi, 1982, p. 1.
  4. Richard Ponsonby-Fane, p. 327.
  5. Richard Ponsonby-Fane, p. 294.
  6. Richard Ponsonby-Fane, p. 296.

Voir aussi modifier

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Article connexe modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier