En 1995, la commune a obtenu le Label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.[réf. nécessaire]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Tréfumel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (74,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (8,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Trefermel à la fin du XIe siècle, Parochia de Trefermel en 1187, Trefemel vers 1330, Treffemel en 1405, Treffumel au XVe siècle et en 1592, Trefumel en 1557[14].
Tréfumel vient du breton tre (« quartier, trève, village »), et du vieux-breton Fermael (nom d'homme) signifiant le « village de Fermael »[15].
De l'époque du Miocène, quand la mer des Faluns recouvrait tout le territoire de l'Anjou, du Blésois et isolait l'actuelle péninsule armoricaine du continent en s'étendant jusqu'en Touraine, Tréfumel a gardé de nombreux gisements sablonneux encore exploités.
Entre le Ve et le XIIe siècle, Tréfumel appartenait à la paroisse de Plouasne et son église fut construite au XIe siècle.
En 1187, le finage de Tréfumel, c'est-à-dire les nouvelles limites de sa circonscription juridique, attestent son indépendance.
La ville connaît une grande prospérité au XVIIe, grâce à la culture et au commerce du lin. Le témoignages de cette vitalité sont les demeures, à l'ornementation raffinée, construites à cette époque.
En 1750, le dernier greffier aux États de Bretagne, Gilles François de la Bintinaye, fit reconstruire le château de La Rivière-Bintinaye au centre du bourg de Tréfumel.
Démantelé, l'ancien chef-lieu redevenu commune se rattache au canton d'Evran. À cette occasion, le régiment de gendarmerie, premier de la région, qui occupait le château de la Rivière-Bintinaye, fut également transféré dans le bourg d'Evran.
Source : FLOHIC - Éditions
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 4], en diminution de 1,08 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Château la Rivière (début XXe siècle)Le château de la Rivière-Bintinaye : reconstruit pour Gilles François de La Bintinay, Vicomte de Rougé au XVIIIe siècle.
La Maison des Faluns, centre d'interprétation et de découverte de la mer des Faluns, roche calcaire formée il y a 15 millions d'années par l'accumulation de coquillages[25].
Plusieurs maisons de maître ont été construites au XVIIe[26].
Gilles François de la Bintinaye - Greffier aux États de Bretagne - 1750.
Jean Lebranchu, ancien maire de Tréfumel, maire honoraire de Tréfumel, instituteur, grand résistant alias Commandant Helen, Commandant FFI à l'État-Major Côtes-du-Nord, survivant héroïque du massacre des nazis avec l'aide de la milice bretonne Perrot à l'école publique d'Uzel (22) chevalier de la légion d'Honneur[27],[28].
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑décédé dans la nuit du 27 au 28 novembre 2015[17]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )