Le Trésor de Pionsat est un trésor monétaire constitué de statères des Arvernes découvert en 1852 sur le territoire de la commune de Pionsat dans le Puy-de-Dôme. Les monnaies datent du milieu du Ier siècle av. J.-C..

Statère au nom de Vercingétorix .

Contexte de la découverte

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Le trésor était enfoui à quelques kilomètres des mines d'or à ciel ouvert de Combraille. À sa découverte, en 1852, il aurait compté de 200 à 300 statères mais la plus grande partie a été rapidement dispersée. On n'en connaît aujourd'hui plus que 51 exemplaires attestés répartis dans des collections publiques et privées[1]. Vingt-et-un exemplaires sont conservés au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. Un exemplaire au nom de Vercingétorix est conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon[2].

Intérêt historique

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Les vingt-et-un statères exposés au Cabinet des Médailles

Ce trésor est la plus importante source de connaissance du monnayage des Arvernes et surtout des statères attribués à Vercingétorix. Une étude et une thèse[3] menées par Sylvia Nieto et Jean-Noël Barrandon sur le monnayage Arverne portant sur 137 monnaies font état de 27 connues au nom de Vercingétorix dont 16 font partie du trésor de Pionsat.

Notes et références

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  1. Chroniques archéologiques du centre de la France Tome 43 - 2004 - page 286
  2. N° d'inventaire X-650, ancienne collection du cardinal Bonald, don au musée en 1867.
  3. Sylvia Nieto et Jean-Noël Barrandon, Le monnayage en or arverne : essai de chronologie relative à partir des données typologiques et analytiques, Revue numismatique, 2002, n°258 [lire en ligne] sur le site Persée