Tradescantia virginiana
Tradescantia virginiana est l'espèce type du genre tradescantia, originaire de l'Est des États-Unis. Cette Éphémère, Éphémérine ou Éphémère de Virginie, est habituellement un hôte des jardins et la majorité des plantes de ce type rencontrées semblent être des hybrides de T. virginiana et d'autres espèces de Tradescantia[1].
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Sous-classe | Commelinidae |
Ordre | Commelinales |
Famille | Commelinaceae |
Genre | Tradescantia |
Ordre | Commelinales |
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Famille | Commelinaceae |
Description
modifierTradescantia virginiana est une espèce de plante herbacée avec des feuilles simples, engainées sur une tige tubulaire. Les fleurs apparaissent en été. Elles sont bleues, rouges ou blanches.
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Une touffe herbacée.
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Syrphe face à une fleur de Tradescantia ; à noter les filaments bleus chevelus.
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Plusieurs couleurs et variétés.
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La plante en bouton.
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Illustration botanique de 1913.
Culture
modifierTradescantia virginiana est une plante vivace. Elle préfère les sols humides mais peut très bien s'adapter à des sols secs dans le jardin. Elle peut être multipliée par semis mais la bouture et la division de touffes sont plus aisément et couramment pratiquées. Les feuilles (caduques en fonction de la température) disparaissent par grand froid, à la suite des gelées, mais réapparaissent au printemps.
Origines
modifierTradescantia virginiana se trouve, à l'origine, dans l'est de l'Amérique du Nord, à l'ouest du Missouri, du sud au nord de la Caroline du Sud, en Alabama, au nord de l'Ontario, dans le Vermont et au Michigan. Une grande partie des lieux d'origine, en particulier ceux situés le plus au nord, correspondraient plutôt à des plantes issues de jardins plutôt qu'à des espèces indigènes[2].
Utilisations
modifierLes Indiens Cherokees[Lesquels ?]utilisaient Tradescantia virginiana comme plante médicinale pour plusieurs affections liées aux douleurs d'estomac et au cancer[3].
Tradescantia virginiana est utilisé comme laxatif[4] et, pour lutter contre les piqures d'insectes, par les Indiens Cherokees[5].
La plante était aussi une source de nourriture.[6].
Les cellules du « chevelu » de la fleur de certaines Tradescantia sont colorées en bleu mais, quand elles sont exposées aux rayons ionisants, comme des rayons gamma, elles mutent et changent de couleur. Elles sont connues pour être un des quelques tissus naturels détecteurs du changement de niveau des radiations[7],[6].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Richard G. Hawke, « A Comparative Study of Tradescantia Cultivars », Plant Evaluation Notes, no 34, , p. 1–9 (lire en ligne)
Articles connexes
modifierRéférences
modifier- « 3. Tradescantia Linnaeus », Flora of North America.
- « 9. Tradescantia virginiana Linnaeus », Flora of North America.
- (en) Paul B. Hamel & Mary U. Chiltoskey, Cherokee plants and their uses: a 400 year history, The Sylva Herald Publishing Co, , page 56, 57
- (en) Hamel, Paul B. and Mary U. Chiltoskey, Cherokee Plants and Their Uses -- A 400 Year History, Sylva, N.C. Herald Publishing Co,
- « Tradescantia virginiana L. / Cherokee - Drug, Laxative »
- Hawke 2010.
- Sadao Ichikawa, Somatic Mutation Rate in Tradescantia Stamen Hairs at Low Radiation Levels: Finding of Low Doubling Doses of Mutations, vol. 47, , 411–421 p. (DOI 10.1266/jjg.47.411)
Liens externes
modifier- (en) Référence Flora of North America : Tradescantia virginiana (consulté le )
- (en) Référence World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) : Tradescantia virginiana L. (1753) (consulté le )
- (en) Référence The Plant List : Tradescantia virginiana L. (source : KewGarden WCSP) (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tradescantia virgiana » (voir la liste des auteurs).