Traité d'Andrinople (1713)
Le traité d'Andrinople fut signé le à Andrinople entre la Russie et l'Empire ottoman[1]. Il confirme le traité de Fălciu signé deux ans plus tôt, mettant fin à la guerre russo-turque de 1710-1711 et ajoute les dispositions suivantes[1] :
- La frontière russo-ottomane entre les rivières Samara et Orel partage en deux portions égales le territoire délimité par ces cours d'eau[1].
- Azov est restituée aux Ottomans[1],[2],[3].
- Toute incursion, offense ou violence est proscrite entre les sujets de la Russie et ceux de l'Empire ottoman[1].
- Les Russes doivent rester extérieurs à tous les conflits opposant les Calmouques aux peuples de la Crimée[1].
- Les revendications des Tatars de Crimée envers le royaume de Russie sont renvoyées à plus tard[1].
Ce traité restera en vigueur pendant vingt-cinq ans[4],[5] et sera remplacé après la guerre russo-turque de 1735-1739 par les dispositions établies par le traité de Belgrade et la convention de Nyssa[5].
Notes et références
modifier- Christophe Koch, Histoire abrégée des traités de paix entre les puissances de l'Europe depuis la paix de Westphalie, Volume 4, Meline, Cans et Compagnie, (lire en ligne), p. 564
- Roger Portal, Pierre le Grand, Editions Complexe, , 308 p. (ISBN 978-2-87027-355-5, lire en ligne), p. 61
- Jean-Pierre Bois, De la paix des rois à l'ordre des empereurs (1714-1815), Points, , 512 p. (ISBN 978-2-7578-3978-2, lire en ligne)
- Francine-Dominique Liechtenhan, Pierre Le Grand. Le premier empereur de toutes les Russies, Tallandier, , 688 p. (ISBN 979-10-210-0714-7, lire en ligne)
- Henry Laurens, John Tolan et Gilles Veinstein, Europe et l’Islam (L') : Quinze siècles d’histoire, Odile Jacob, , 480 p. (ISBN 978-2-7381-9901-0, lire en ligne), p. 227