Ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains

ligne de chemin de fer française
(Redirigé depuis Translozérien)

La ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains est une ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée qui relie la gare du Monastier sur la ligne de Béziers à Neussargues à celle de la Bastide - Saint-Laurent-les-Bains sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Elle dessert Mende, préfecture de la Lozère. Elle est parfois surnommée Translozérien.

Ligne du
Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne.
Voir l'illustration.
Deux X 73500 sur le grand viaduc de Mirandol-Chassezac.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Mende
Historique
Mise en service 1884 – 1902
Concessionnaires MIDI (1868 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 723 000
Longueur 77 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 27 
Nombre de voies Voie unique
Signalisation VUSS
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER
Schéma de la ligne

Elle constitue la ligne 723 000 du réseau ferré national.

Il s'agit de la ligne non électrifiée la plus haute de ce réseau puisqu'elle atteint l'altitude de 1 215 m sur la plaine de Montbel, à hauteur de la halte de Larzalier (commune d'Allenc). La traversée des hauts plateaux qui délimitent la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée, entre la Margeride et le Mont Lozère, lui a valu le surnom de « ligne du toit de la France ». D'importants travaux de rénovation de la voie entre La Bastide et Belvezet ont eu lieu durant l'été 2010. Néanmoins, la section Mende-La Bastide Saint Laurent est interdite aux trains de marchandises sauf avis spécial[1].

Historique

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Section du Monastier à Mende

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La gare de Barjac située entre la gare du Monastier et Mende.

La ligne du Monastier à Mende est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la compagnie le . La convention est approuvée par un décret impérial à la même date[2].

Les travaux furent engagés au printemps de 1875. Ils furent marqués par les difficultés de creusement des souterrains de Bec-de-Jeu, de La Farelle et de La Rouvière[3].

Section de Mende à La Bastide

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C'est le , que le Conseil Général de la Lozère fixa comme priorité l'étude d'un chemin de fer de Mende à La Bastide. La déclaration d'utilité publique d'une ligne « de Mende au Puy » ne fut cependant votée que le , et la loi signée le [4]. Quatre tracés seront étudiés, celui retenu devant faire 40 km. Estimés à 20 millions de francs, les travaux avaient débuté dès 1881. La section de « Mende à la ligne d'Alais à Brioude » est concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[5].

En 1888, un projet de modification du tracé, le portant à 44,7 km, devait réduire le budget à 11,650 millions de francs. En 1892, une nouvelle étude porta le tracé à 47,19 km et coûta 9,3 millions de francs. Le tracé définitif ne fut adopté qu'en mars 1895. L'inauguration officielle fut conduite le [3].

Vitesses limites

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Vitesses limites de la ligne en 2012 pour les AGC, dans le sens impair[6] :

De (PK) À (PK) Limite (km/h)
Le Monastier (PK 615,2) Mende (PK 644,7) 60
Mende (PK 644,7) Bagnols - Chadenet (PK 658,9) 40
Bagnols - Chadenet (PK 658,9) Lazarlier (PK 669,8) 50
Lazarlier (PK 669,8) PK 676,5 70
PK 676,5 La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains (PK 692,5) 55

Équipement

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La ligne est à voie unique et non électrifiée[7]. Elle est équipée d'une signalisation simplifiée (c'est donc une VUSS) et du cantonnement téléphonique (CT) assisté par informatique (CAPI)[8].

Ouvrages d'art

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Le principal ouvrage d'art de la ligne est le viaduc de Mirandol, en fait deux viaducs de 168 m puis 62 m à peine séparés par un éperon rocheux. Compte-tenu de l'altitude et des vents hivernaux, elle compte plusieurs galeries pare-congère entre Allenc et Chasseradès.

Notes et références

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  1. Renseignements techniques de la ligne - SNCF
  2. « N° 16363 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 10 août 1868, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne : 10 août 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 32, no 1642,‎ , p. 640 - 648.
  3. a et b Les trains du toit de la France, Pierre Astier, La Régordane, 1988
  4. « N° 7840 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer de Mende au Puy : 24 mars 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 18, no 434,‎ , p. 355 - 356 (lire en ligne).
  5. « N° 14215 - Loi qui approuve la convention passée, le 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer du Midi : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 340 - 345 (lire en ligne).
  6. Renseignements techniques (RT) SNCF/RFF (version du 10 juin 2012).
  7. [PDF] Carte du réseau ferré en France édition du mois d'avril 2019, consultée sur la page (ouvrir en ligne) du site de SNCF Réseau.
  8. SNCF Réseau, « Normes de tracé horaire sur les lignes régionales » [PDF], Document opérationnel, sur sncf-reseau.com, (consulté le ), p. 242/285.

Voir aussi

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Articles connexes

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