Transports dans le Tarn
Les transports dans le département français du Tarn sont fortement marqués par la proximité de la métropole toulousaine. Les principales infrastructures de transport du département sont en effet orientées de et vers Toulouse. Parmi celles-ci, l'axe formé par la vallée du Tarn ressort : les différentes agglomérations qui se succèdent de Saint-Sulpice-la-Pointe à Albi sont reliées à la Ville Rose par la seule autoroute du département (l'autoroute A68) et la principale ligne ferroviaire du département.
Autoroutes | 40 km[1] | A88 |
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Routes nationales | 106 km[1] | N 88 N 112 N 126 |
R.D. et V.C. | 12 367 km[1] | |
Autocars interurbains | liO |
Principales gares de voyageurs | Saint-Sulpice, Albi, Gaillac |
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Services voyageurs | TER Occitanie (liO Train), Intercités de nuit |
Principaux ports |
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Aéroports | Castres-Mazamet |
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Réseaux de transport en commun | LibéA (Albi), Libellus (Castres-Mazamet), Le Passe-Pont (Rabastens), La Navette (Gaillac), La Navette (Graulhet), Lislenbus (Lisle-sur-Tarn) |
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Transport routier
modifierInfrastructures routières
modifierLes principaux axes routiers du département sont :
- l'autoroute A68, autoroute gratuite qui relie la préfecture Albi à la métropole de Toulouse ;
- la route nationale 88, en grande partie aménagée à 2x2 voies, qui prolonge l'A68 vers Rodez ;
- la route nationale 126, qui relie Castres à Toulouse ; sa transformation en autoroute A69 est prévue pour 2025, sous la forme d'une concession à la société Atosca (filiale du groupe NGE) ;
- la route nationale 111, qui prolonge la précédente vers Mazamet.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A68 | Autoroutes A61 et A62 à Toulouse | Saint-Sulpice, Rabastens, Lisle-sur-Tarn, Gaillac, Marssac-sur-Tarn | Route nationale 88 à Marssac-sur-Tarn, vers Albi et Lyon | Autoroute à 2x2 voies, non-concédée et gratuite dans le département. |
Route nationale 88 | Autoroute A47 à Saint-Chamond, vers Lyon (initialement : Lyon) |
Carmaux, Albi | Autoroute A68 à Marssac-sur-Tarn, vers Toulouse (initialement : Toulouse) |
Certains tronçons de la RN 88 ont été déclassés lors des mises à 2x2 voies réalisées depuis les années 1990, notamment en RD 988 lors de la création de l'autoroute A68 entre Toulouse et Marssac-sur-Tarn. La RN 88 doit finir d'être aménagée en voie rapide à 2x2 voies. La Région Occitanie doit reprendre la gestion de la RN 88 en 2024. |
Route nationale 99 | Montauban | Gaillac, Albi, Alban | Route nationale 7 à Plan-d'Orgon, vers Cavaillon | Déclassée dans les années 1970 en RD 999, sauf le tronc commun avec la RN 88 en partie déclassé en RD 988 depuis. |
Route nationale 112 | Mazamet (avant les années 1970 : Agde et des années 1970 à 2006 : Montpellier) |
(avant 2006 : Saint-Amans-Soult) Mazamet, Labruguière, Castres (avant les années 1970 : Saint-Paul-Cap-de-Joux, Lavaur et des années 1970 à 2006 : Réalmont) |
Route nationale 126 à Castres (avant les années 1970 : Toulouse et des années 1970 à 2006 : Albi) |
La RN 112 ne relie aujourd'hui que Mazamet à Castres, par un tracé récent qui évite les agglomérations intermédiaires. La RN 112 reliait initialement Agde à Toulouse. La RN 112 a été déclassée dans les années 1970 entre Castres et Toulouse, au profit de la RN 126 reliant les deux villes par un itinéraire plus rapide ; la RN 112 reprend alors le tronçon Castres-Albi qui appartenait jusque là à la RN 118. En 2006, la RN 112 ainsi redéfinie est déclassée en RD 612 à l'est de Mazamet et au nord de Castres. |
Route nationale 118 | Albi | Réalmont, Castres, Mazamet | Route nationale 116 à Mont-Louis, vers la frontière espagnole | Déclassée dans les années 1970 en RD 118, sauf le tronçon Albi-Castres repris par la RN 112 et à son tour déclassé en 2006 en RD 612, et le tronçon Castres-Mazamet qui était en tronc commun avec la RN 112 et qui est conservé dans le réseau routier national mais selon un nouveau tracé. |
Route nationale 122 | Route nationale 88 à Gaillac vers Toulouse | Cordes-sur-Ciel | Route nationale 89 à Laqueuille vers Clermont-Ferrand | Déclassée dans les années 1970 en RD 922 dans le département. |
Route nationale 126 | Route départementale 20 (Haute-Garonne) à la limite des deux départements à Teulat, vers l'A680 et Toulouse (initialement : Toulouse) |
Puylaurens | Route nationale 112 à Castres | Créée dans les années 1970 sous ce nom à partir de tronçons des anciennes RN 621 et 622. À l'ouest de Maurens-Scopont, elle est déclassée en 2006 en RD 826, l'itinéraire de Toulouse à Castres devant désormais passer par l'autoroute 680 ; l'ancienne RD 42 est alors classée route nationale de la limite de la Haute-Garonne à Maurens-Scopont. La RN 126 doit être remplacée dès 2025 par l'autoroute A69, qui intégrera une partie des déviations qui avaient déjà été aménagées sur la RN 126. |
Route nationale 603 | Route nationale 88 à Lescure-d'Albigeois, près d'Albi | Valence-d'Albigeois | Réquista | Déclassée dans les années 1970 en RD 903. |
Route nationale 605 | Rieupeyroux | Mirandol-Bourgnounac | Route nationale 88 à Carmaux | Déclassée dans les années 1970 en RD 905. |
Route nationale 606 | Cordes-sur-Ciel | Albi | Déclassée dans les années 1970 en RD 600. | |
Route nationale 607 | Route nationale 99 dans la commune de Miolles, près de Saint-Sernin-sur-Rance | Lacaune | Narbonne | Déclassée dans les années 1970 en RD 607. |
Route nationale 620 | Lavelanet | Route nationale 112 à Courniou | Déclassée dans les années 1970 en RD 620. | |
Route nationale 621 | Toulouse | Puylaurens, Labruguière | Mazamet | Renommée RN 126 entre Toulouse et Soual (au sud-ouest de Castres) dans les années 1970 et déclassée en RD 621 sur le reste de son parcours. Mais le tronçon de Labriguière à Mazamet a ensuite été reclassé en RD 112 quand le tracé de celle-ci a été modifié entre Castres et Mazamet. |
Route nationale 622 | Route nationale 117 (auj. autoroute A64) à Capens, entre Toulouse et Saint-Gaudens | Castres, Brassac, Lacaune, Murat-sur-Vèbre | Route nationale 608 à Hérépian, près de Bédarieux, vers Montpellier | Déclassée dans les années 1970 en RD 622, sauf le tronçon de Soual à Castres renommé en RN 126. |
Route nationale 629 | Revel | Route nationale 113 à Pezens, vers Carcassonne | Déclassée dans les années 1970 en RD 629. | |
Route nationale 630 | Montauban | Saint-Sulpice | Route nationale 112 à Lavaur, vers Castres | Déclassée dans les années 1970 en RD 930. |
Route nationale 631 | Saint-Sulpice | Graulhet | Route nationale 112 à Réalmont | Déclassée dans les années 1970 en RD 631. |
Route nationale 658 | Castelsarrasin | Route nationale 122 à Laguépie, vers Villefranche-de-Rouergue | Déclassée dans les années 1970 en RD 958. | |
Route nationale 664 | Route nationale 20 à Caussade, vers Cahors | Gaillac | Graulhet | Déclassée dans les années 1970 en RD 964. |
Transport collectif de voyageurs
modifierLe Tarn est desservi par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite 25 lignes régulières dans le département, pour la plupart au départ d'Albi ou de Castres.
Covoiturage et autopartage
modifierTransport ferroviaire
modifierHistorique
modifierLe chemin de fer a d'abord été minier dans le Tarn : la première ligne de chemin de fer du département, reliant Albi à Carmaux, a été ouverte en 1858 par la Compagnie minière de Carmaux. Le réseau d’intérêt général, qui a principalement été développé dans le département par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne (Midi), n'a jamais été très étendu. À la veille de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer d’intérêt général desservait notamment Albi, Carmaux, Castres, Gaillac, Labruguière, Lavaur, Mazamet, Lisle-sur-Tarn, Marssac, Rabastens, Saint-Amans-Soult, Saint-Juéry, Saint-Paul-Cap-de-Joux et Saint-Sulpice.
Le Tarn a également été desservi par plusieurs réseaux de chemins de fer d’intérêt local. La Compagnie des chemins de fer à voie étroite et tramways à vapeur du Tarn (1895-1937) reliait Laboutarié (près de la petite ville de Réalmont, à laquelle elle était reliée par le tramway de Taboutarié à Réalmont) à Saint-Sulpice et Lavaur, par Graulhet. Les Chemins de fer départementaux du Tarn desservaient l'est du département de 1905 à 1962 : des lignes à écartement métrique desservaient, depuis Castres, Brassac et Murat-sur-Vèbre via Vabre et Lacaune, et, depuis Albi, Valence-d'Albigeois et Alban. Les Voies ferrées départementales du Midi (VFDM), enfin, relièrent brièvement dans les années 1930 Castres à Toulouse et Revel, en Haute-Garonne.
À partir des années 1930, les lignes les moins fréquentées, d'intérêt général comme d'intérêt local, ferment progressivement. Depuis les années 1970, seules subsistent les lignes orientées de et vers Toulouse, qui restent à voie unique et non-électrifiées.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
modifierLes principales gares de voyageurs sont celles de Saint-Sulpice, Albi et Gaillac, avec une fréquentation annuelle entre 250 000 et 500 000 voyageurs en 2019[2].
Si le trafic ferroviaire du département est aujourd'hui principalement orienté de et vers Toulouse, il n'en a pas toujours été ainsi. C'est ce qui explique que les liaisons commerciales TER Occitanie (liO) empruntent successivement plusieurs tronçons d'anciennes lignes mis bout à bout :
- les trains effectuant la liaison Toulouse - Albi (- Rodez) circulent successivement sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac, la ligne de Tessonnières à Albi et la ligne de Castelnaudary à Rodez ;
- les trains effectuant la liaison Toulouse - Castres - Mazamet circulent successivement sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac, la ligne de Montauban-Ville-Bourbon à La Crémade, la ligne de Castelnaudary à Rodez et la ligne de Castres à Bédarieux ;
- les trains effectuant la liaison Toulouse - Capdenac, seuls, n'empruntent que la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac.
À l'exclusion du tronc commun de Toulouse à Saint-Sulpice, partiellement mis à double voie en 2013, toutes ces lignes sont à voie unique non-électrifiée.
Le département n'est desservi ni par TGV inOui ni par Intercités. Albi est l'une des plus grandes agglomérations de France métropolitaine à ne pas être reliée à Paris par des trains directs, hormis un Intercités de nuit hebdomadaire.
Ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. La courte section de Saint-Sulpice à Montastruc est à double voie. |
Ligne de Tessonnières à Albi | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Castelnaudary à Rodez |
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Ligne de Montauban-Ville-Bourbon à La Crémade |
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Ligne de Castres à Bédarieux |
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Ligne d'Albi à Saint-Juéry | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Lexos à Montauban-Ville-Bourbon | Ligne déclassée. |
Ligne de Carmaux à Vindrac | Ligne déclassée, après avoir été l'une des lignes françaises à l'exploitation la plus brève (1937-1939). |
Ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique | Ligne en grande partie construite mais jamais achevée, déclassée en 1941 neuf ans après l'interruption des travaux. |
Transport aérien
modifierLe petit aéroport de Castres-Mazamet n'est desservi que par une ligne régulière, vers Paris.
Le département possède plusieurs aérodromes principalement destinés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs : Albi - Le Sequestre, Gaillac - Lisle-sur-Tarn et Graulhet - Montdragon.
Transports en commun urbains et périurbains
modifierLa communauté d'agglomération de l'Albigeois, la communauté d'agglomération de Castres Mazamet et la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[3].
Les réseaux LibéA (Albi) et Libellus (Castres-Mazamet) comptent respectivement une vingtaine et une dizaine de lignes d'autobus, ainsi que du transport à la demande. Les transports en commun de Gaillac-Graulhet sont, eux, constitués de quatre micro-réseaux distincts : Le Passe-Pont (Rabastens-Couffouleux), La Navette de Gaillac (Gaillac), La Navette de Graulhet (Graulhet) et Lislenbus (Lisle-sur-Tarn).
Modes actifs
modifierLe département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
modifier- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).