Tribune libre
Une tribune libre est un genre journalistique de presse écrite d'expression libre et publique d'idées, d'avis, de critiques laissés à la responsabilité de leurs auteurs. Par extension, la tribune libre désigne aussi la rubrique ouverte au public dans un autre média (télévision, radio, internet, etc.)[1]. Ce mode de publication permet à une personne ou à un groupement qui n’appartient pas à l’équipe de rédaction d’exprimer publiquement ses idées[2].
Origine
modifier« Tribune » vient du latin tribuna (« siège élevé »). Dans l’antiquité, la tribuna était le lieu en haut duquel les orateurs grecs et romains haranguaient le peuple. À la fin du XVIIe siècle, le terme était employé pour « la chaire du prédicateur ». À la Révolution française (1789), il passe dans le vocabulaire politique et désigne « le lieu où l'on s'exprime par le discours ou l'écriture ». Au début du deuxième tiers du XIXe siècle, le sens recouvre celui de « débat politique ». L'expression « tribune libre », attestée en 1936, désigne, dans le langage journalistique, « une rubrique ouverte à des auteurs extérieurs au journal »[3].
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Rubrique « Tribune » dans le TLFi : « Emplacement, moment, réservé à l'expression libre et publique, écrite (rubrique de journal) ou orale (débat, lors d'une émission audio-visuelle), d'idées, d'opinions laissées à la responsabilité de ceux qui les émettent. Tribune libre; tribune des lecteurs; organiser une tribune. Programme national: 20 h., « Lakmé », opéra-comique de Léo Delibes (...) 21 h. 8, Tribune des journalistes parlementaires (Le Monde, 19 janv. 1952, p. 8, col. 5). »
- Définition de « tribune », Larousse en ligne : « Emission, page de journal, etc., offerts par un média à quelqu'un, à un groupe pour qu'il exprime publiquement ses idées, une doctrine, etc. »
- Alain Rey, Dictionnaire Historique de la langue française, Nathan, 2011, 4833 pages, rubrique « Tribune » (livre électronique Google, non paginé).