Tristan Waleckx
Tristan Waleckx, né le à Orsay, est un journaliste et reporter français.
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Depuis septembre 2021, il présente et dirige l'émission d'investigation Complément d'enquête sur France 2.
Biographie
modifierÉtudes et formation
modifierOriginaire de Montpellier[1], Tristan Waleckx a été scolarisé au Lycée Joffre avant de s'inscrire à faculté d’histoire à l’université Paul-Valéry[2] en Sciences de l'Homme, des Territoires et de la Société, Mention Histoire moderne et contemporaine. Il y obtient sa maîtrise en 2005.[3] Par la suite, il poursuit ses études à l'École supérieure de journalisme de Lille dont il sort diplômé en 2007[2].
Carrière
modifierReporter sur TF1
modifierEn 2007, il intègre la rédaction du journal télévisé de la chaîne de télévision française TF1 en tant que journaliste et reporter[4].
En mars 2011, il est l'un des rares journalistes français (avec Omar Ouahmane) à se trouver dans la zone de Fukushima, au moment de l'accident nucléaire de Fukushima[5],[6].
Reportages pour les magazines de France 2
modifierEn 2012, il intègre le magazine d'investigation Complément d'enquête présenté par Benoit Duquesne sur France 2.
En 2017, avec Matthieu Rénier, il est récompensé par le prix Albert-Londres pour leur portrait télévisuel « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? », dans lequel il évoque notamment « les clauses de silence signées par les salariés de Vincent Bolloré en échange d'argent », clauses qui sont, selon Jean-Baptiste Rivoire « un puissant frein à la liberté d'informer ».
Ce reportage vaudra à France Télévisions une plainte pour diffamation de la part de Vincent Bolloré[7],[8]. Les deux journalistes seront toutefois relaxés par le tribunal correctionnel de Nanterre en [9],[10]. Les journalistes sont alors attaqués auprès de la justice camerounaise pour des chefs d'accusation similaires[11],[12].
Tristan Waleckx rejoint ensuite Élise Lucet et le magazine télévisé Envoyé spécial pour lequel il réalise plusieurs enquêtes, dont celle sur l'affaire Bygmalion — enquêtes que Nicolas Sarkozy tente de faire déprogrammer[13],[14],[15] — ou « l’interview oubliée » de Pénélope Fillon pendant la campagne présidentielle de 2017[16].
Son travail d’investigation est récompensé lors de festivals internationaux avec notamment : le prix du meilleur reportage long aux DIG Awards 2018 pour « Sexe, mensonge et vidéo », enquête sur les Kompromats en Russie ; et la mention spéciale du jury du Prix Europa, qui distingue chaque année les meilleures productions européennes, pour l'enquête « Monsanto, la fabrique du doute » remis en 2019[17].
En 2019, il est en conflit ouvert avec la journaliste du quotidien L'Opinion, Emmanuelle Ducros, au sujet des dangers du glyphosate[18].
Rédacteur en chef et présentateur de Complément d'enquête
modifierEn septembre 2021, il succède à Jacques Cardoze et devient présentateur et rédacteur en chef de l'émission Complément d'enquête sur France 2[19].
En octobre 2023, il fait l'objet d'une plainte pour diffamation de Philippe de Villiers après la diffusion d'un numéro du magazine consacré aux coulisses du Puy du Fou[20]. En 2023, il est menacé de mort à domicile à la suite du documentaire sur le Hamas qu'il a réalisé[21].
Voir aussi
modifierArticles
modifierNotes et références
modifier- Prisma Média, « Tristan Waleckx - La biographie de Tristan Waleckx avec Voici.fr », sur Voici.fr (consulté le ).
- Olivier Schlama, « Distinction : Un Montpelliérain reçoit le prix Albert-Londres », sur Dis-leur !, (consulté le ).
- « Memoire Online - Naissance médiatique de l'intellectuel musulman en France (1989-2005) - Tristan WALECKX », sur Memoire Online (consulté le ).
- « [MEDIATOPIA] #1 Tristan Waleckx (Complément d’enquête) “Le pire ennemi du journaliste, c’est son autocensure” », sur www.unboutdumonde.org (consulté le ).
- Le JDD, « Les premières armes des enfants de la télé », sur lejdd.fr (consulté le ).
- « A Tokyo, les habitants partagés entre le doute et l'inquiétude », sur rfi.fr, (consulté le ).
- « Prix Albert Londres : Samuel Forey, Tristan Waleckx, Matthieu Rénier et David Thomson récompensés », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Koreus, « Le rédacteur en chef de Canal+ nous parle des méthodes Bolloré » (consulté le ).
- « «Complément d'enquête»: France 2, attaquée par Vincent Bolloré pour diffamation, a été relaxé », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « Invité : Tristan Waleckx, journaliste acquitté face à Vincent Bolloré », sur tmc, (consulté le ).
- « Procès : Vincent Bolloré préfère les compliments d’enquête », sur Les Jours, (consulté le ).
- « Procès Bolloré : Waleckx enfin relaxe », sur Les Jours, (consulté le ).
- « 30 trentenaires qui font bouger l'audiovisuel », sur TéléObs (consulté le ).
- Arrêt sur Images, « Bygmalion : Enquêter à la télévision », (consulté le ).
- « L'affaire Bygmalion et "Envoyé spécial" : Les raisons d'un scandale », sur TéléObs (consulté le ).
- « 30 trentenaires qui font bouger l'audiovisuel », sur TéléObs (consulté le ).
- Condé Nast, « Le grand palmarès des médias 2018 », sur GQ France (consulté le ).
- Robin Andraca, « La journaliste Emmanuelle Ducros a-t-elle été rémunérée par des lobbys de l'industrie agro-alimentaire ? », Libération, (lire en ligne).
- Richard Sénéjoux, « Tristan Waleckx, nouveau visage de “Complément d’enquête” sur France 2 », sur telerama.fr, (consulté le ).
- « «Complément d'enquête» sur Le Puy du Fou : Philippe de Villiers attaque France Télévisions en diffamation », sur Le Figaro,
- Ouest-France, « Le présentateur de « Complément d’enquête » menacé de mort après l’émission sur le Hamas », sur Ouest-France,